mercredi 30 octobre 2013

[Afrique/Françafrique] Terrorisme : Arrestation de 5 mauritaniens en Côte d'Ivoire... qui voulaient se rendre au Congo-Brazzaville

Terrorisme : Arrestation de 5 mauritaniens en Cote d’Ivoire
Publié par Mokhtar Mballo
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La police abidjanaise a arrêté 4 mauritaniens au cours de leur route en partance vers le Congo-Brazzaville, quand elle a soupçonné les voyageurs d’être des infiltrés terroristes déguisés en commerçants.
Selon des sources en provenance du Congo, les compatriotes arrêtés détenaient à la fois des passeports mauritaniens et maliens. Ce qui a renforcé les suspicions qui pèsent sur eux, conduisant les policiers ivoiriens à les indexer d’extrémisme et de tentative d’exécution d’actes terroristes à l’intérieur d’Abidjan.
Non loin de ce dossier, la police abidjanaise aurait arrêté également un autre mauritanien résident en Cote d’Ivoire que le groupe interpellé avait chargé de s’occuper de réservations hôtelières.
Les 5 mauritaniens seraient actuellement incarcérés à la prison de la capitale. Selon des sources, l’Ambassade mauritanienne à Abidjan n’a pas remué le doigt dans cette affaire, ni demandé des explications aux autorités ivoiriennes concernées sur les rebondissements de ce dossier qui a conduit à l’emprisonnement de concitoyens expatriés.
Rappelons que le gouvernement britannique avait mis en garde en septembre derniers la Côte d’Ivoire contre les attaques terroristes, soulignant que le pays est dans le viseur des islamistes pour avoir œuvré activement pour que la communauté internationale boute hors du Nord Mali, les Djihadistes qui s’y étaient établis.
Le coup que mijoteraient ces terroristes serait en représailles à la forte implication du président ivoirien, Alassane Ouattara, qui est par ailleurs président en exercice de la Cedeao( Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les autorités ivoiriennes sont donc prévenues.

mourassiloun

SOURCE :http://www.pointschauds.info/fr/2013/10/28/terrorisme-arrestation-de-5-mauritaniens-en-cote-divoire/

samedi 5 octobre 2013

[Rappel] La corruption en Afrique : Ou le scandale africain de la France à la lumière du Congo-Brazzaville (140909)

La corruption en Afrique : Ou le scandale africain de la France à la lumière du Congo-Brazzaville (140909)

Sous le titre « Film sur la corruption au Congo, sur Al Jazeera », le site Internet de Mwinda (http://ww.mwinda.org) a mis en ligne, le 9 septembre 2009, une diffusion de la chaîne de télévision AL JAZEERA sur les frasques et les turpitudes de Sassou Nguesso, président autoproclamé et auto-élu du Congo-Brazzaville dont voici les liens :


Rien n'est surprenant ni étonnant. La présence de Sassou Nguesso à la tête du Congo-Brazzaville est l'œuvre de la France. Un Français pure souche, M. Jean-François Probst[1], le prouve dans son livre "Chirac, mon ami de trente ans".

Avant lui, il y a eu notre très regretté François-Xavier Verschave et Xavier Harel, entre autres, qui ont mis le doigt sur la cupidité, l'avidité, la concussion et la férocité françaises en Afrique. C’est la politique de la CAVE (Cupidité, Avidité, Vecteurs Esclavagistes).

Que la saga Sassou Nguesso & Co soit répercutée par une chaîne arabophone, AL JAZEERA, est déjà un pas et un événement de taille. Ce n’est que la conséquence de la politique d’un Etat tiers qui a choisi et juré de ne jamais couper le cordon ombilical qui le lie à cette partie de l’Afrique. La France peut nier les faits. Qu’à cela ne tienne, c'est aussi son droit le plus absolu de les nier. Mais peut-elle mettre au défi et contredire M. Probst, témoin privilégié de ce crime ?

A moins que la France ait fait sienne ou qu’elle soit revenue à la vieille politique de l’ère des Compagnies concessionnaires, de sinistre mémoire. Déjà Total, un Etat dans l’Etat, est indexée en Birmanie, et ce n’est pas le seul pays qui fait les frais des pratiques de cette société anciennement appelée ELF. Ce sont les mêmes méthodes, les mêmes pratiques. Un individu peut changer de nom. Mais, changera-t-il pour autant sa nature ? Rien n’est moins sûr. ELFTOTALFINA n’est d’ailleurs pas la seule société française dans le collimateur, avec les mêmes méthodes, les mêmes pratiques, les mêmes comportements, les mêmes agissements, etc., à l’égard de leur vache à lait : l’Afrique.

Personne ne parlerait de cet homme (Sassou Nguesso), encore moins de toutes ses frasques (crimes de sang, vols, détournements de fonds publics, etc.) dénoncées dans le film, si la France qui ne s’est jamais débarrassée de son manteau, de sa nature et de son caractère, voire de ses pratiques et comportement toujours esclavagistes et colonialistes, n’était pas au centre de cette barbarie, de tous ces scandales. Elle est responsable et coupable. Aux Peuples africains de le savoir.

Les crimes de sang, les crimes économiques et financiers, sont donc avant tout les crimes de la France en Afrique. Sassou Nguesso n’est qu’un "GOUVERNEUR DELEGUE" local du territoire français du Moyen-Congo. Il est le bras armé et séculier de la France sur son pré carré.

Ainsi, pendant que les Français vont directement dans les paradis fiscaux pour y planquer leurs avoirs financiers (Suisse, Luxembourg, Autriche, etc.), pour les Africains de type Sassou Nguesso, le premier paradis fiscal c'est la France via ses banques (Crédit du Nord, BNP-Paribas, etc.) et autres Groupes militaro-industriels (Total, Bolloré par exemple, pour ne citer qu’eux) qui, eux, se chargent à leur tour de rediriger (blanchir) le fruit du pillage et de la mafia vers d'autres paradis fiscaux. Paris lave plus blanc. La France est une plaque tournante pour cette mafia de grande envergure en relation avec ses colonies. La France, pour les faillis africains et congolais en particulier, est le pilier de tous les kleptocrates, dictateurs et criminels africains au pouvoir. Pour preuve, c'est elle qui les y place, les y installe. Et quand ils ne sont plus d’aucun intérêt, soit parce qu’ils se rebiffent, soit parce qu’ils deviennent inefficaces, alors elle les « efface » pour les remplacer par d’autres.

Voici quelques cas :
- Le président Sankara est assassiné et remplacé par l’actuel président du Burkina.
- Bokassa est remplacé par un autre ancien président, David Dacko en Centrafrique.
- Fulbert Youlou est reversé et remplacé par Massamba-Débat, au Congo-Brazzaville.
- Massamba-Débat est renversé (assassiné plus tard par Sassou Nguesso en 1977) et remplacé par Marien Ngouabi (Congo-Brazzaville).
- Marien Ngouabi est assassiné et remplacé par Sassou Nguesso pendant deux semaines puis, par un tour de passe-passe, est remplacé par Yhombi-Opango, lui-même déposé et remplacé en 1979 par le même Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville).
- Lissouba est renversé par un coup d’Etat très sanglant et remplacé par le même Sassou Nguesso, en 1997.
- Le président Laurent Gbagbo a failli subir le même sort pour être remplacé par Alassane Ouattara, n’eût été la fierté, la vigilance et la mobilisation du Peuple ivoirien qui a défendu bec et ongles sa souveraineté et empêché ainsi ce scénario classique déjà rôdé et appliqué à d’autres pays comme ceux cités ci-dessus, à titre d’exemple.

Cette liste n’est pas exhaustive. Il y en a et il y en aura beaucoup d’autres, soit qui ont déjà subi, soit qui subiront demain les affres de l’Etat Françafrique, le même sort.

En Afrique francophone, quiconque aspire à devenir « Gouverneur délégué » (Président) de la Françafrique dans son pays ne peut y parvenir sans l’onction et la bénédiction de l’Etat françafricain dont le siège (Capitale) est à Paris[2]. De même, quiconque de ces « Gouverneurs délégués » en place ne se plie pas aux règles du Pacte colonial[3] de l’Etat Françafricain est débarqué, quand il n’est pas assassiné, et remplacé par un autre postulant. La demande est tellement nombreuse. Ainsi va la vie dans cet Etat mafieux de la Françafrique piloté depuis Paris.

Après, il ne faut pas parler de repentance, mais plutôt des bienfaits de l’esclavage et de la colonisation. Apres tout, n'est-ce pas Georges Clémenceau qui avait dit : "Une goutte de pétrole vaut bien une goutte de sang" ?

On a depuis longtemps remarqué que la France, pour des opérations dites "coup bas", n'envoie plus ses troupes officielles. Elle sous-traite, depuis des décennies, ses opérations comme les coups d'Etat. On a vu au Congo-Brazzaville la présence des Angolais, des Tchadiens, des gabonais, des Hutus-power, des mercenaires de diverses nationalités pour réinstaller SASSOU NGUESSO à la tête du Congo. Le Congo est un pays d'esclaves de la France. A leur tête, elle a placé un "AFFRANCHI". Or l'affranchi est toujours pire et plus dangereux que son maître.

Enfin, lorsqu’on s’adresse à la même France et qu’on lui demande de retirer, d’annihiler son "poison", elle vous répond : "Non ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat étranger. C’est une affaire qui ne regarde que les peuples des pays concernés". En clair, son message est : « Débrouillez-vous ! Cela ne me regarde pas tant que mes intérêts ne sont pas menacés »

Le paradoxe, c'est que quand on commence à se « débrouiller », à s’agiter et à s’organiser pour dégommer l'intrus, éradiquer le parasite inoculé par la France dans le pays, c'est la même France, qui se croit tout permis dans ces cas-là, qui dépêche des barbouzes de type JEAN-PAUL PIGASSE, BOURGI[4], GAUBERT, TOUBON (l’homme de l’Himalaya) etc., et autres troupes de substitution accompagnées de divers supplétifs (mercenaires) pour aller écraser les « rebelles ». Ainsi la situation devient-elle un cercle vicieux[5].
Quand on se retourne vers l’ONU ou l’Union Européenne, la France est là, brandissant son veto, en tant que patronne de l’Etat mafieux françafricain.

S’agissant de l’Afrique francophone, de ses anciennes (?) colonies, c’est-à-dire de son pré carré, la France a beau jurer la main sur le cœur qu’elle n’y est pour rien dans la situation apocalyptique qui frappe ces pays, personne, en tout cas aucun Africain encore moins un Congolais intègre et digne du nom, ne la croira. La France est un pays criminel. Ce n'est pas pour rien que Hitler allait toujours s'incliner sur la tombe de Napoléon. A chacun de comprendre pourquoi. La France, n'est-elle pas la patrie du CODE NOIR de Colbert et du CODE DE L'INDIGENAT de Napoléon ?

De l’esclavage à la colonisation et du Général de Gaulle à Nicolas Sarkozy en passant par Giscard d’Estaing, Mitterrand et Chirac, la France n’a jamais changé d’un iota. Elle ne changera jamais !
Dans ces conditions, rien n'est donc surprenant de voir des Consulats français brûlés en Afrique, comme récemment au Gabon. Est-ce le début d'une grande confrontation ? Est-ce le signe avant-coureur ? Et si la France ne comprenait que ce langage, ce discours ; c’est-à-dire, celui de la violence, du rapport de force puisqu’elle ne sait rien faire d’autre que cela, à l’instar de ses « affranchis » de type Sassou Nguesso ? A croire que la France recherche la confrontation armée avec les peuples africains de son pré carré.

L'Afrique n’est pas entrée dans l'Histoire (dixit Sarkozy à Dakar). Si pour la France, même en ce XXIème siècle, entrer dans l'Histoire :
  • C’est perpétuer la barbarie séculaire qui remonte à l’invasion de l’Afrique et à l’esclavage ;
  • C’est installer dans d’autres pays des kleptocrates, des dictateurs, des criminels sur fond de fleuves de sang humain ;
  • C’est asservir des peuples entiers quitte à les réduire en esclavage comme elle l’a toujours fait, sans scrupules et sans états d’âme, parce que sa survie en dépend, et parce qu’elle pense que c’est la seule méthode qui vaille ;
Alors le message est entendu. Il reste donc aux Africains de la prendre au mot, puisqu'elle n'a de cesse de répéter que c'est aux Africains eux-mêmes qu’il revient de régler leurs problèmes. En clair, elle leur dit de démolir par leurs propres moyens ce qu'elle a mis en place, dans leurs pays respectifs.

La France n'est pas "POMPIER". Elle est PYROMANE !
Comprenons-le une bonne fois pour toutes !

En conclusion, au regard de ce qui précède, l’Afrique du pré carré français n’est pas indépendante et ne l’a jamais été. Alors, à tous les Africains du pré carré de s’unir pour la conquérir, la reconquérir.


Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA
Secrétaire Général de l’Organisation
Africa Human Voice International (AHVI)

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[1] Jean-François Probst, Chirac, mon ami de trente ans, Ed. Denoël, Paris, 2007.
[2] Cf. Christophe Barbier, Gabon banania, in L’Express du 10/19/2009.
[3] Mamadou Koulibaly, Les servitudes du pacte colonial, Ed. CEDA/NEI, Abidjan, 2005. (Il est très difficile de se procurer ce livre en France. Et pour cause !
[4] Cf. : Marianne Enault, Bourgi, l’homme qui en faisait trop, in le JDD du 10/09/2009
[5] Cf. : Benjamin Bilombot-Bitadys, De Mitterrand à Sarkozy : même désillusion, in Mwinda Press : http://www.mwinda.org.

 

vendredi 4 octobre 2013

[Côte d'Ivoire] Le régime de OUATTARA empêche le Pr Mamadou Koulibaly de sortir du pays


LIDER | 3 Octobre 2013



Lorsque le gouvernement a fait libérer quelques prisonniers politiques de la crise post-électorale et que de nombreuses personnes se sont félicitées, LIDER a fait savoir que cette libération n’enlevait rien au fait que nous étions tous, en Côte d’Ivoire, des citoyens en liberté provisoire, en liberté conditionnelle, en liberté sous surveillance. Le président de ce parti vient d’en avoir une belle illustration.

Le mercredi 2 octobre, alors qu’il voulait rendre visite à sa famille qui réside au Ghana depuis 2005, Mamadou Koulibaly a fait une demande de laisser passer auprès du ministère de l’Intérieur, par le biais de son service de la Direction de la surveillance du territoire (Dst), en remplacement de son passeport déposé dans une ambassade étrangère à Abidjan pour l’obtention d’un visa nécessaire pour un de ses prochains voyages en préparation.

A la Dst, pour obtenir ce sauf conduit, valable pour un aller-retour et délivré en lieu et place du passeport, il faut juste présenter la photocopie d’une pièce  et deux photos d’identité. Ces éléments déposés le mercredi 2 octobre 2013 en début d’après-midi, il a été signifié au Pr. Koulibaly de communiquer les motifs de son déplacement urgent au Ghana, la durée du séjour prévu en terre étrangère et le paiement d’une somme de 12 000 francs (douze mille francs) perçue par la Dst qui, soit dit en passant, ne délivre en retour ni reçu ni timbre fiscal.

Après avoir attendu toute la journée sans qu’une suite ne soit donnée à sa demande, le président de LIDER a été informé par les policiers de la Dst qu’en ce qui concerne les demandes de ce genre, formulées par un certain nombre de personnalités dont la liste est déposée à la police des frontières, il n’y avait que le directeur de la Dst lui-même pour donner les autorisations et signer le  sauf conduit. Il a donc fallu attendre. Monsieur le directeur est en réunion. Monsieur le directeur est trop occupé pour traiter le dossier de Mamadou Koulibaly, dont le nom se trouve pourtant sur une liste spéciale. Le mercredi, jusqu’à 21h, des dossiers descendent de la signature du directeur… mais aucune trace de celui de Mamadou Koulibaly. Il lui a été dit qu’il fallait que son émissaire se rende lui-même au bureau de monsieur le directeur pour le voir en personne. Mais, lorsque ceci fut fait, ce dernier était parti, comme s’il avait oublié qu’il avait demandé à voir quelqu’un. «Monsieur le directeur a eu une urgence, il est parti. Revenez demain pour voir s’il peut vous recevoir.»

Le lendemain jeudi 3 octobre 2013 dans la matinée, il est expliqué à l’émissaire du Pr. Koulibaly que le directeur de la DST refuse de signer un sauf conduit pour le président de LIDER. Les 12 000 francs sont remboursés et la photocopie de sa carte d’identité et les photos lui sont remises.

Mamadou Koulibaly, qui prépare plusieurs autres voyages à l’étranger et à l’intérieur du pays, attend de voir quel sera son degré et son domaine de liberté.

LIDER qui est un parti membre du cadre dit de dialogue permanent entre le gouvernement et l’opposition, note qu’au sein du Cpd, un traitement de faveur est réservé aux membres : la liberté sous surveillance. Ceci confirme que le peuple tout entier est effectivement, d’une façon ou d’une autre, en liberté provisoire. Mais malgré la répression organisée par le régime Ouattara, LIDER, sa direction et ses militants n’arrêteront pas de mettre à nu les abus dictatoriaux d’un régime qui se maintient fermement en dehors de l’Etat de droit et ne faibliront pas dans le combat des libertés dans lequel ils se sont engagés depuis la création du parti.