lundi 3 mars 2014

[Afrique/Congo-Brazzaville] CEEAC : L'arrogance financière du dictateur Denis Sassou Nguesso inquiète les autres chefs d'Etats de la région

Les choix stratégiques et politiques des plus hautes autorités, expliquent la politique étrangère d’un État : Depuis plusieurs mois, l’accélération de la crise Centrafricaine a conduit le dictateur Denis Sassou Nguesso à un positionnement stratégique dans la sous-région d’Afrique Centrale, en s’autoproclamant médiateur. Événement :

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Le dictateur congolais Denis Sassou N'Guesso, le 16 novembre 2009 à Rome.

D’après nos sources, les choix stratégiques du multimilliardaire général des armées Denis Sassou Nguesso, dans la résolution de cette crise, inquiètent de plus en plus les palais des autres pays membres de la sous-région, qui lui reprocheraient de privilégier la diplomatie de l’arrogance que celle de la négociation.
Les premiers éléments de discorde auraient été observés du côté de Libreville, dont les autorités n’auraient pas apprécié l’auto-proclamation du dictateur Congolais en qualité de médiateur dans la crise Centrafricaine. Les autorités gabonaises qui, à juste titre, avaient jugé légitime de poursuivre la médiation longtemps conduite par feu El Hadj Omar Bongo dans cette vieille crise, auraient vu d’un très mauvais œil les tractations menées par le général des armées Congolais, à la recherche d’un dossier lui permettant de se positionner diplomatiquement.
Il sied de rappeler que le choix de Libreville pour abriter les sommets sur la crise Centrafricaine s’inscrit dans cette politique de continuité de la médiation de son Excellence feu El hadj Omar Bongo.
Cette diplomatie hasardeuse devient de plus en plus inquiétante en juin 2013 lorsque le général multimilliardaire Denis Sassou Nguesso décide d’octroyer une aide de 25 milliards aux nouvelles autorités Centrafricaines. Cet acte unilatéral aurait été considéré, par les autres membres de la « CEEAC », comme une preuve d’irresponsabilité du dictateur Congolais et un manque de respect de sa part, conduisant à affaiblir la « CEEAC ».
Pire, comme pour enfoncer le clou, s’exprimant le 1er février 2014 dernier au nom des dirigeants d’Afrique centrale, au sommet de l’Union Africaine, le général poltron annonce une aide de 50 millions de dollars à lui seul en plus de sa participation aux 50 millions que devraient donner tous les Etats membres de la « CEEAC ». Cette annonce, qui surprend plus d’un diplomate aurait été considérée par les autres chefs d’États de la « CEEAC », comme un affront de la part de leur homologue voulant exposer sa richesse avec arrogance.
Cette diplomatie hasardeuse et arrogante justifierait le fait qu’aucun chef d’État de la « CEEAC » n’a répondu présent à chacun des événements organisés par le dictateur fêtard Congolais depuis plusieurs mois. Le dernier en date est le refus du président Angolais Dos Santos de participer aux festivités du 25ème anniversaire du protocole de Brazzaville, dont l’organisation avait été confiée au couple affairiste Attias.
Conscients des difficultés que rencontre leur chef dans la politique étrangère et du rejet de sa personne par de nombreux palais présidentiels de la sous-région, les valets et griots du dictateur Denis Sassou Nguesso, ont d’ailleurs salué et fêté l’annonce d’une éventuelle rencontre bilatérale entre le pouvoir en sursis de Brazzaville et le pouvoir Angolais, afin d’apaiser les tensions.
Seraient-ils en train de réaliser que leur chef ne devra pas se permettre de fâcher longtemps, l’homme qui l’aura aidé à prendre le pouvoir par les armes en 1997 ? Que ces valets et le général des armées, devenu multimilliardaire grâce à l’argent de notre peuple, le notent bien : « Notre peuple les vaincra tôt ou tard et conquerra sa liberté ».

« RÉSEAU NERRATI-PRESS ».