vendredi 28 février 2014

[Congo-Brazzaville] Etat de Droit ou Droit de l'Etat ?

[Congo-Brazzaville] Etat de Droit ou Droit de l'Etat ?

par Nadine NAGEL
Voilà déjà un peu plus de six mois que croupissent, en prison, vingt-sept membres du CDRC, kidnappés à leur domicile. Lorsque l'on contacte des avocats au Congo, ils pensent à vous présenter le montant de leurs honoraires que de réfléchir à  leur stratégie d'attaque ou de défense.
Il est vrai que de contacter le neveu du Ministre de la Justice, ne donne que trop peu de liberté à ce représentant de la Justice qui devrait être un homme indépendant, libre et honoré de servir et de représenter cette Grande Dame aveugle qu'est la Justice. Sa balance dans certains pays semble un peu déséquilibrée, ou son bandeau sur les yeux a glissé, pour que ces avocats ne se nourrissent de "m'as-tu-vu" à grand coup de millions de FCFA.
Comment peut-on avoir un État de Droit où les Droits de ce dit État s'achètent... ? Cet État pousse à valider la fausse monnaie ou à accepter la corruption.
Cette liberté a été arrachée à vingt-sept familles de Pointe-Noire, le vingt-huitième ayant été l'anguille dans leur filet.
Pendant ces longs s
ix mois, l'Union Européenne, diverses ambassades et leurs services des Affaires Internationales/Étrangères, l'ONU et autres organismes ont été contactés et sensibilisés, et qui ont accusés réception de cet acte qui va à l'encontre des Droits de L'Homme. Nous avons à leur présenter un document du TGI du mois d’octobre ? 2013, document que je qualifierais d'officiel, exprimant la raison de leur incarcération arbitraire : rébellion !
Si le Congo était un Paradis, il n'y aurait pas de motif de ce type d'action, et même au Paradis, enfin je le présume, les Sages qui y siègent doivent savoir écouter, et rétablir cette douceur de vivre. Démonstration très rapide que le Congo, en l'Etat actuel, est à des années lumières de cet idéal.
Petit aparté, sur ce papier durement tamponné, les 27 embastilles devraient "partiellement" être libres, puisqu'il y a eu d'établir un non-lieu "partiel". Téléphonant à des avocats de ma connaissance exerçant dans différents continents de ce monde, tous, unanimes, m'ont dit que cette notion parcellaire était impossible.
Comme il est impossible que le chef d'accusation, d'autant plus pour le 28ème inculpé "en cavale" soit le chef de la rébellion, lui le président d'un parti politique dûment enregistré par les services du Ministère de l’Intérieur de ce même pays.
Liberté et autonomie se conjuguent un peu comme pour la Nation Congo, les mots Droits et Devoirs, cela est Un et Indivisible. A moins que le nouveau blason du pays devienne l'ancien logo de la société Pathé Marconi, "la voix de son Maître".
Au moins Monsieur Bokassa a été au bout de sa vision de l'Etat, en être l'Empereur. Qu'attendent les dirigeants de ce pays pour proposer cette nouvelle version de la Démocratie !
Un parti né au cœur du pays s'exprime publiquement, dans un pays qui est enregistré comme démocratie et le plus cocasse de l'histoire, c'est que le représentant élu aux hautes fonctions de président de la République du Congo, est le médiateur pour le respect des Droits de l'Homme dans la zone "Afrique subsaharienne".  Doit-on offrir un balai ou une pince à épiler pour retirer la paille de l'œil ?
Comment vivre et s'exprimer publiquement lorsque le parti est indépendant des pensées et bourses des dirigeants ? Lorsque la parole est publique elle devient synonyme de rébellion, parce qu'elle est en direct, immédiate et ne peut être censurée, comme pour la presse écrite locale. Est-ce une crise de jalousie ou le désir de tenir entre ses mains du sable fin sans que celui-ci ne vous glisse entre les doigts ?
Chaque grain de ce sable est une Congolaise, un Congolais et le 29ème inculpé en cavale, qui est aussi le président du CDRC, est ce cément qui rassemble, qui unit cette silice, constituant du verre et de la transparence, en un peuple digne et debout sans besoin de tuteur.
« Un Etat de Droit, c’est un Etat où la Loi, écrite et promulguée et non simplement énoncée par le parti au pouvoir, garantit le droit à la vie. Un Etat où les individus ne sont pas la chose du seigneur, du prince, du roi… Un Etat de Droit où aucun citoyen ne soit arbitrairement menacé du droit de mort ou de vie de la part des dirigeants de l’Etat. Un Etat où tout est réglé par les voies juridiques, et non par les voies de l’arbitraire...» (Pr. René Rémond).

Nadine NAGEL
------------------------------------------------------
NOTRE COMMENTAIRE :
Nous ne sommes pas des Juristes. Mais au regard des documents ci-annexés, nous avouons être dépassés par les événements. A ne rien y comprendre !
1 – Le document est signé par un Greffier, pas par le Juge d’Instruction. Nous sollicitons l’avis des Juristes pour nous dire si cette procédure est légale.
2 – Il est question d’un non-lieu partiel. Nous nous y perdons. Ce que nous savons, c’est qu’il y a non-lieu ou pas et celui-ci est total. Nous n’avons jamais entendu parler de non-lieu partiel. Dans le cas d’espèce, à qui ce non-lieu s’applique-t-il ? Qui sont ces « autres » non désignés nominativement ? Nous sollicitons l’avis des Juristes pour nous éclairer.
3 – Ailleurs, le droit de manifester est garanti par la Loi. Dans la Constitution congolaise de 2002, taillée sur mesure sur Sassou Nguesso, ce droit y est consacré. Récemment, en France, lors des dernières manifestations, des pancartes avec la mention : « HOLLANDE DEMISSION » ont été brandies dans les rues de Paris et ailleurs dans d’autres villes de France.
Au Congo-Brazzaville, la même pancarte portant la mention « GOUVERNEMENT DEMISSION » est un acte de « REBELLION » méritant la prison (sans mandat d’arrêt, sans mandat de dépôt, sans inculpation, sans jugement et donc sans condamnation…).
Au Congo-Brazzaville, lorsqu’il s’agit de ramasser (piller, voler, détourner) de l’argent, des fonds de l’Etat, vous ne trouverez personne d’autre qu’un membre du Clan au pouvoir, le Clan des Nguesso et autres courtisans. Mais quand il s’agit d’assumer des actes de barbarie et de bestialité, on ne trouve plus aucun membre du Clan des Nguesso et courtisans. Pour preuve, cet acte crapuleux de barbarie et de pure bestialité révélant au grand jour les us et coutumes ethno-tribalo-claniques traditionnelles des Nguesso, où la Loi de l’Etat de Droit est foulée aux pieds pour n’appliquer que la loi tribalo-clanique, qu’on a donné à signature à un ressortissant du Sud-Congo, un Greffier d’origine Bémbé. Le Juge d’Instruction qui devait y apposer sa signature s’est dérobé. Il s'est débiné. C’est le Greffier qui saisit le Procureur de la République, pas le Juge d'Instruction.
Voilà le machiavélisme clanique !

jeudi 13 février 2014

Afrique/Congo-Brazzaville : Pour qui travaillent les dirigeants africains ?


Par Franck Canaprésidents

Dans un XXI eme siècle bien engagé, de nombreux pays africains accusent un important retard en ce qui concerne le progrès industriel, la recherche médicale, la sécurité alimentaire, la protection de la population ou encore l'amélioration des conditions de vie de leurs citoyens. Dès lors, d'aucuns estiment que la compréhension des causes de ce retard irrationnel devient un impératif. Cela, dans la mesure ou l'Afrique demeure le continent le plus riche sur la planète en ressources naturelles qui ont par ailleurs permis à l'occident de se développer et maintenir le cap jusqu'à ce jour. Mais, sachant que le résultat est toujours au bout du travail, il serait illusoire de croire que le développement sortira ex nihilo, faisant fi de la bonne volonté. En commençant par celle des dirigeants africains qui laisse encore à désirer.

A l'instar de ce chef d'état qui a fait construire un somptueux établissement scolaire dans le district de Chengduo à Yushu en Chine et que cette dernière a réceptionnée au titre de l'amitié entre son pays sous-développé inscrit au point d'achèvement PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) et la Chine. Bien évidemment, tout ceci sans l'accord de ses compatriotes dépourvus d'université de qualité et dont 90 % vivent sous le seuil de pauvreté, selon les organismes des nations unies. Et, le questionnement sur le travail des dirigeants africains a encore du sens lorsqu'on assiste à des actes que ces derniers posent et que sous d'autres cieux les autorités ne se permettraient de faire. Pour preuve, cet autre chef d'état qui après avoir été fait docteur honoris causa de l'université Lyon III en France offrit à cette dernière un chèque de 300 millions de francs cfa alors qu'au même moment dans son pays les étudiants entamaient leur 6eme mois de grève. Ces derniers réclamant principalement le règlement de leurs arriérés de bourses.

Il est courant de voir certaines autorités africaines se déplacer avec des suites pléthoriques comprenant l'essentiel de leurs familles sans pour autant que ces pérégrinations de prestige ne parviennent à changer la vie de leurs concitoyens. D'autres ont amassé des fortunes, fermé les yeux ou encouragé l'enrichissement illicite des membres de leurs familles et de leurs sbires. Pas étonnant qu'une instruction liée aux biens mal acquis avec l'argent des africains soit toujours en cours en France.

Un rapport publié par l'organisme financier euro-américain Global Financial Integrity (GFI) démontre qu'en 38 ans, 854 milliards de dollars ont été détournés d'Afrique vers les places financières occidentales par les africains avec l'aide des occidentaux. Les estimations montrent que l'argent détourné entre 1970 et 2008 suffirait à effacer la totalité de la dette extérieure africaine évaluée à près de 260 milliards de dollars, prévoir 600 milliards de dollars pour la réduction de la pauvreté et stimuler la croissance. Ces milliers de milliards de dollars transférés en occident et qui concourent au développement de ce dernier, précise l'organisme, proviennent des détournements de fonds, de la fraude fiscale, de la corruption et du blanchiment d'argent.
Paradoxalement, l'Asie a mis 30 ans à se relever du chaos sans avoir à sa disposition les mêmes richesses que celles du continent africain. Sous-développés hier, les pays comme l'Indonésie, le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud ou la Chine se sont hissés au sommet du développement, améliorant considérablement le niveau de vie de leurs populations. De mémoire, en 1970, le PIB (produit intérieur brut) de la Corée du Sud et de la Corée du Nord réunis était inférieur à celui du Zaïre, actuelle République démocratique du Congo. D'autre part, nous gardons le souvenir de l'aide alimentaire apportée en 1976 par le Zaïre du président Joseph Désiré Mobutu à la Chine de Mao en crise.

Des pays comme le Vietnam, brisé par une longue guerre, ayant pour principale richesse le riz et ses eaux poissonneuses entrent dans l'émergence avec une monnaie 27 fois inférieure au franc cfa des pays d'Afrique francophone qui demeurent dans le sous-développement affirmé. En outre, les institutions financières internationales attestent qu'entre 1974  et 2008, la République du Gabon et le Qatar ont perçu les mêmes sommes d'argent en termes de revenus pétroliers. Qu'ont fait les gabonais qui manquent aujourd'hui de l'essentiel de leur argent ?

Condamnant une sorte d'idiosyncrasie de la classe dirigeante africaine, d'aucuns parmi les économistes considèrent que l'Afrique se dit en situation de dépendance, elle se dit pauvre et très endettée alors que ses autorités continuent d'envoyer les ressources nationales dans les pays qui sont paradoxalement leurs créanciers et d'où sont expulsés des Africains parce que sans-papiers.

A noter également, l'absence notable de réactions des autorités subsahariennes face aux souffrances, humiliations, brimades et tortures infligées aux africains noirs par les maghrébins en Afrique du Nord. Une insupportable absence d'assistance des autorités à leurs ressortissants qui a poussé Fabien Didier Yene, témoin et victime au Maroc de ces crimes et violations des droits de l'homme, à exposer ce « martyre noir africain » dans son ouvrage « Migrant au pied du mur » publié aux éditions Seguier en France.
Quant à la paix, elle demeure aux abonnés absents, périodique ou à la carte pour les états extérieurs à l'Afrique australe. Regroupés au sein de l'Union Africaine, financée à 77% par des fonds occidentaux, les dirigeants africains s'avèrent incapables de faire appliquer leurs propres textes. En effet, les coups d'états se succèdent et donnent toujours lieu à une condamnation de pure forme avant la réintégration des putschistes dans le sérail. Rien que ces dernières années, l'Afrique a connu une myriade de renversements
anticonstitutionnels de présidences comme en Centrafrique, en Guinée Bissau, en Mauritanie, à Madagascar, au Niger, en Libye, en Égypte ou de nouveau en Centrafrique. Actuellement, le chaos en Centrafrique fait des milliers de morts et au Sud Soudan, la tentative de coup d'état de l'ancien vice-président, Riek Machar, contre le président Salva Kiir a déjà fait près de 15.000 morts et 700.000 réfugiés jetés sur les routes et dans les pays voisins, selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés. La République démocratique du Congo agressée  par plusieurs états depuis 15 ans à travers plusieurs groupes rebelles ayant causé la perte de plus de 10 millions de congolais, a été abandonnée à son triste sort avec la présence passive de 20.000 casques bleus de l'ONU.

En ce qui concerne le domaine sanitaire, dans de nombreux pays l'état n'est pas encore à même d'assurer les soins de santé primaires aux populations. Les structures sanitaires font toujours défaut au même titre que l'équipement et le personnel formé. A ce sujet, le cancérologue Claude Maylin, conseiller spécial en matière de santé à la présidence de la République du Congo souligne le manque de volonté politique dans ce domaine. Il estime pourtant avoir interpellé les autorités avec insistance pour que le nombre de médecins formés par année puisse passer de 20 à 150 environ pour couvrir les besoins hospitaliers. Sans résultat pour le moment ! « Ce n'est pas une affaire d'argent, mais de volonté politique...D'ailleurs, c'est sans doute l'une des premières décisions que j'aurais prise si on me nommait Ministre de la Santé. »

Qu'à cela ne tienne, désormais l'espoir africain résiderait dans les projets concrets tels celui de la cimenterie du magnat nigérian Aliko Dangoté au Cameroun qui fera baisser le prix du sac de ciment d'environ 3500 à 1000 francs cfa pour les camerounais. Le début de la coopération Sud-Sud entre la Côte-d'Ivoire et la Guinée Équatoriale dans le domaine agricole et celui des hydrocarbures s'annonce également  prometteur.
Du coté de la République démocratique du Congo, avec la bancarisation du règlement des salaires des fonctionnaires, le gouvernement du président Joseph Kabila et son premier ministre Augustin Matata Ponyo, vient de réaliser une prouesse. Depuis belle lurette, les congolais se plaignaient d’être rackettés par des agents véreux au moment de la perception à la main de leur paie. Cette pénitence ainsi que la phlébotomie causée aux finances publiques viennent de prendre fin avec la modernisation, par le virement sur le compte bancaire du fonctionnaire, du règlement des salaires de la fonction publique.

Au Congo Brazzaville, les importants revenus pétroliers n'ont pas toujours permis à la population d’être convenablement fournie en électricité, en eau potable, d'avoir droit à une bonne éducation, d'avoir accès aux soins de santé de qualité, ou d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire pourtant jadis promise à grand bruit. De ce fait, pour y parvenir, les regards sont désormais rivés vers la bonne gestion espérée de l'entreprise Congo Iron dirigée par Aimé Emmanuel Yoka Fils. Cette nouvelle entité économique est dorénavant chargée de piloter le projet Mbalam-Nabeba du plus important gisement de fer. Projet qui devrait rapporter à moyen terme pas moins de 4,7 milliards de dollars qui serviront également à l'amélioration des conditions de vie de la population congolaise, comme l'a laissé entendre son responsable.

Si les attentent demeurent entières du Maghreb à l'Afrique centrale, les pays de l'Afrique australe, regroupés au sein de la SADC, avancent à grand pas vers l'émergence pour y rejoindre l'Afrique du Sud. Les économies telles que celles de l'Angola ou émigrent chaque année des dizaines de milliers de portugais à la recherche d'une vie meilleure, du Mozambique, du Botswana ou de la Zambie sont florissantes. Pour autant, l'idéal serait que le reste de l'Afrique parvienne à offrir a ses fils des infrastructures, l'emploi, la paix et une meilleure répartition de la richesse. Car à ce jour, la croissance à deux chiffres qu'on y trouve, profite uniquement à l'élite, aux grands groupes et aux multinationales.

Franck CANA " Analyste sociopolitique"
cana.franck@orange.fr    
Publications :
« L'aube de l'odyssée, » éditions La Bruyère, Paris
« Opération Restore Hope, » éditions La Bruyère, Paris

mercredi 5 février 2014

Afrique : Vendre les terres africaines est une erreur



Vendre les terres africaines est une erreur
Published: 24 Jan 2014

  Slate Afrique | 24.01.2014

Vendre les terres africaines est une erreur
  En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées. Depuis l’an 2000, 5% de l’espace cultivable africain a été cédé à des entreprises étrangères notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie, Soudan, Mozambique, Ethiopie) et centrale (RDC, Cameroun), mais aussi à l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria, Mali, Sénégal). Une surface globale qui atteint la taille du Kenya, d’après Jeune Afrique. Au Kenya, justement, rien n’est plus simple que d’acheter un terrain dès lors que l’on en a les moyens. Ainsi, à Nairobi, les agences qui proposent des biens immobiliers agricoles aux étrangers sont légion.
Cette ruée vers l’or vert, n’est pas sans conséquence. Alors même que l’année 2014, est censée marquer la célébration de l’agriculture familiale, les agriculteurs africains n’ont jamais été aussi menacés qu’aujourd’hui s’alarme le Guardian. Si les investissements «peuvent potentiellement aider l’Afrique» d’après Barack Obama, reste que les économies d’échelle réalisées par les grands groupes européens ou asiatiques ont tendance à gripper l’ascenseur social africain.
Le problème est qu’«en Afrique, 10 % des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne correspondent à aucun titre et sont administrés de manière informelle, ce qui ouvre la porte aux abus —accaparements, expropriations sans compensation équitable et corruption», souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Or de nombreux pays africains ont échoué à faire reconnaître, en droit et en pratique, les droits fonciers coutumiers des ménages et des communautés agricoles existantes. Au contraire, ils ont bien souvent perpétué les codes juridiques coloniaux, qui remettent le contrôle des terres au domaine public. Le transfert des droits de propriété vers des entreprises étrangères par l'entremise de l'Etat, pose de nombreux problèmes comme celui de l’augmentation du prix des terrains, de la préférence donnée à des plantations plus rentables sur les marchés mondiaux, et de la mise en péril de la sécurité alimentaire des populations locales.
Un état de fait qui met en lumière «la déréglementation agricole et la libéralisation du commerce qui constitue la formule politique imposée à de nombreux pays africains au cours des trois dernières décennies», pense le Guardian. Le Malawi, qui a engagé un projet de réforme foncière reposant sur «la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait de redistribuer les terres de grands propriétaires institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres» constitue un contre-exemple qui pourrait inspirer nombre de pays africains.
Lu sur The Guardian, Les Echos, Jeune Afrique
Source:
- See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/23085#sthash.BzZszwwh.dpuf


Vendre les terres africaines est une erreur
Published: 24 Jan 2014
Posted in: 
 4  8  0
Comments (0) Print Email this
Slate Afrique | 24.01.2014

Vendre les terres africaines est une erreur
En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées.
Depuis l’an 2000, 5% de l’espace cultivable africain a été cédé à des entreprises étrangères notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie, Soudan, Mozambique, Ethiopie) et centrale (RDC, Cameroun), mais aussi à l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria, Mali, Sénégal). Une surface globale qui atteint la taille du Kenya, d’après Jeune Afrique. Au Kenya, justement, rien n’est plus simple que d’acheter un terrain dès lors que l’on en a les moyens. Ainsi, à Nairobi, les agences qui proposent des biens immobiliers agricoles aux étrangers sont légion.
Cette ruée vers l’or vert, n’est pas sans conséquence. Alors même que l’année 2014, est censée marquer la célébration de l’agriculture familiale, les agriculteurs africains n’ont jamais été aussi menacés qu’aujourd’hui s’alarme le Guardian. Si les investissements «peuvent potentiellement aider l’Afrique» d’après Barack Obama, reste que les économies d’échelle réalisées par les grands groupes européens ou asiatiques ont tendance à gripper l’ascenseur social africain.
Le problème est qu’«en Afrique, 10 % des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne correspondent à aucun titre et sont administrés de manière informelle, ce qui ouvre la porte aux abus —accaparements, expropriations sans compensation équitable et corruption», souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Or de nombreux pays africains ont échoué à faire reconnaître, en droit et en pratique, les droits fonciers coutumiers des ménages et des communautés agricoles existantes. Au contraire, ils ont bien souvent perpétué les codes juridiques coloniaux, qui remettent le contrôle des terres au domaine public. Le transfert des droits de propriété vers des entreprises étrangères par l'entremise de l'Etat, pose de nombreux problèmes comme celui de l’augmentation du prix des terrains, de la préférence donnée à des plantations plus rentables sur les marchés mondiaux, et de la mise en péril de la sécurité alimentaire des populations locales.
Un état de fait qui met en lumière «la déréglementation agricole et la libéralisation du commerce qui constitue la formule politique imposée à de nombreux pays africains au cours des trois dernières décennies», pense le Guardian. Le Malawi, qui a engagé un projet de réforme foncière reposant sur «la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait de redistribuer les terres de grands propriétaires institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres» constitue un contre-exemple qui pourrait inspirer nombre de pays africains.
Lu sur The Guardian, Les Echos, Jeune Afrique
 4  8 0
Source:Slate Afrique
- See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/23085#sthash.BzZszwwh.dpuf
Vendre les terres africaines est une erreur
Published: 24 Jan 2014
Posted in: 
 4  8  0
Comments (0) Print Email this
Slate Afrique | 24.01.2014

Vendre les terres africaines est une erreur
En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées.
Depuis l’an 2000, 5% de l’espace cultivable africain a été cédé à des entreprises étrangères notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie, Soudan, Mozambique, Ethiopie) et centrale (RDC, Cameroun), mais aussi à l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria, Mali, Sénégal). Une surface globale qui atteint la taille du Kenya, d’après Jeune Afrique. Au Kenya, justement, rien n’est plus simple que d’acheter un terrain dès lors que l’on en a les moyens. Ainsi, à Nairobi, les agences qui proposent des biens immobiliers agricoles aux étrangers sont légion.
Cette ruée vers l’or vert, n’est pas sans conséquence. Alors même que l’année 2014, est censée marquer la célébration de l’agriculture familiale, les agriculteurs africains n’ont jamais été aussi menacés qu’aujourd’hui s’alarme le Guardian. Si les investissements «peuvent potentiellement aider l’Afrique» d’après Barack Obama, reste que les économies d’échelle réalisées par les grands groupes européens ou asiatiques ont tendance à gripper l’ascenseur social africain.
Le problème est qu’«en Afrique, 10 % des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne correspondent à aucun titre et sont administrés de manière informelle, ce qui ouvre la porte aux abus —accaparements, expropriations sans compensation équitable et corruption», souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Or de nombreux pays africains ont échoué à faire reconnaître, en droit et en pratique, les droits fonciers coutumiers des ménages et des communautés agricoles existantes. Au contraire, ils ont bien souvent perpétué les codes juridiques coloniaux, qui remettent le contrôle des terres au domaine public. Le transfert des droits de propriété vers des entreprises étrangères par l'entremise de l'Etat, pose de nombreux problèmes comme celui de l’augmentation du prix des terrains, de la préférence donnée à des plantations plus rentables sur les marchés mondiaux, et de la mise en péril de la sécurité alimentaire des populations locales.
Un état de fait qui met en lumière «la déréglementation agricole et la libéralisation du commerce qui constitue la formule politique imposée à de nombreux pays africains au cours des trois dernières décennies», pense le Guardian. Le Malawi, qui a engagé un projet de réforme foncière reposant sur «la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait de redistribuer les terres de grands propriétaires institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres» constitue un contre-exemple qui pourrait inspirer nombre de pays africains.
Lu sur The Guardian, Les Echos, Jeune Afrique
 4  8 0
Source:Slate Afrique
- See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/23085#sthash.BzZszwwh.dpuf
Vendre les terres africaines est une erreur
Published: 24 Jan 2014
Posted in: 
 4  7  0
Comments (0) Print Email this
Slate Afrique | 24.01.2014

Vendre les terres africaines est une erreur
En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées.
Depuis l’an 2000, 5% de l’espace cultivable africain a été cédé à des entreprises étrangères notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie, Soudan, Mozambique, Ethiopie) et centrale (RDC, Cameroun), mais aussi à l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria, Mali, Sénégal). Une surface globale qui atteint la taille du Kenya, d’après Jeune Afrique. Au Kenya, justement, rien n’est plus simple que d’acheter un terrain dès lors que l’on en a les moyens. Ainsi, à Nairobi, les agences qui proposent des biens immobiliers agricoles aux étrangers sont légion.
Cette ruée vers l’or vert, n’est pas sans conséquence. Alors même que l’année 2014, est censée marquer la célébration de l’agriculture familiale, les agriculteurs africains n’ont jamais été aussi menacés qu’aujourd’hui s’alarme le Guardian. Si les investissements «peuvent potentiellement aider l’Afrique» d’après Barack Obama, reste que les économies d’échelle réalisées par les grands groupes européens ou asiatiques ont tendance à gripper l’ascenseur social africain.
Le problème est qu’«en Afrique, 10 % des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne correspondent à aucun titre et sont administrés de manière informelle, ce qui ouvre la porte aux abus —accaparements, expropriations sans compensation équitable et corruption», souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Or de nombreux pays africains ont échoué à faire reconnaître, en droit et en pratique, les droits fonciers coutumiers des ménages et des communautés agricoles existantes. Au contraire, ils ont bien souvent perpétué les codes juridiques coloniaux, qui remettent le contrôle des terres au domaine public. Le transfert des droits de propriété vers des entreprises étrangères par l'entremise de l'Etat, pose de nombreux problèmes comme celui de l’augmentation du prix des terrains, de la préférence donnée à des plantations plus rentables sur les marchés mondiaux, et de la mise en péril de la sécurité alimentaire des populations locales.
Un état de fait qui met en lumière «la déréglementation agricole et la libéralisation du commerce qui constitue la formule politique imposée à de nombreux pays africains au cours des trois dernières décennies», pense le Guardian. Le Malawi, qui a engagé un projet de réforme foncière reposant sur «la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait de redistribuer les terres de grands propriétaires institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres» constitue un contre-exemple qui pourrait inspirer nombre de pays africains.
Lu sur The Guardian, Les Echos, Jeune Afrique
 4  8 0
Source:Slate Afrique
- See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/23085#sthash.0sIbAs5P.dpuf

dimanche 2 février 2014

FRANCE : Xénophobie franco-française en Alsace (Bas-Rhin) ?

FRANCE : Xénophobie franco-française en Alsace (Bas-Rhin) ?


ALSACE : Commune de La Petite-Pierre (Bas-Rhin)

Cléone… Une femme à chasser


Mais comment traite-t-on une entreprise à La Petite-Pierre ?... Cette question, Cléone se la pose depuis pas mal de temps déjà. Femme réservée et discrète, mais qui génère un dynamisme hautement explosif, cette créatrice de mode hors du commun se fait, depuis des années aussi, traquer par une meute de loups avides de pouvoir et qui, pendant longtemps, n’ont osé montrer que leurs crocs acérés mais qui, aujourd’hui, sont prêts à happer et à déchiqueter leur proie… une intruse sur leur territoire !
Parisienne d’origine, Cléone décide de quitter la capitale à la fin des années 90. C’est sur La Petite-Pierre qu’elle jette alors son dévolu, certaine que la quiétude des lieux profiterait à son inspiration créative.
Grande couturière de notoriété internationale, éminente créatrice dans le monde de la mode où elle jouit d’une image exemplaire et habille une clientèle haut de gamme et des personnalités de prestige.

Mal lui en prend d’acheter cette maison puisqu’elle est aussi convoitée par un hôtelier voisin !

Elle acquière donc cette belle et imposante demeure aujourd’hui prénommée « La belle Jardinière » où elle assoie également les ateliers de sa maison de haute couture ainsi que sa boutique « L’espace Cléone » qui accueille – dans différentes pièces aux décors insolites imaginés et conçus par cette artiste à l’univers créatif très vaste qui va de la mode à la mise en scène en passant par la création de jardins et la composition de décors divers et variés – des expositions des œuvres de Cléone.
Ainsi, durant une demi-douzaine d’années, les visiteurs pouvaient, moyennant un droit d’entrée, non seulement contempler et admirer les créations de haute couture mais également les jardins aménagés, à l’arrière de la villa « Belle Jardinière », qui bénéficient d’un panorama exceptionnel, en l’occurrence d’une des plus belle vue de La Petite-Pierre sur l’horizon avec une vallée profonde à ses pieds… magique !
Mal lui en prend d’acheter cette maison puisque la villa est en même temps convoitée par un hôtelier  voisin lequel, tous les jours en passant devant lorsqu’il allait encore à l’école communale, s’était juré qu’il serait un jour l’heureux propriétaire de cette grande bâtisse.
Malheureusement (pour lui) Cléone est passée par là et a fait éclater, sans le vouloir, la bulle qui enfermait son rêve de gamin… ce qu’il n’a jamais supporté, ni accepté !

Obligée d’arrêter ses visites


Alors qu’il réalise des travaux importants sur l’immeuble de son hôtel, l’aubergiste fait entreposer sur sa propriété de volumineux déchets de constructions (gravats et divers matériaux) sur 60 mètres de long et 4,50 mètres de haut, et qui doivent, à terme, lui permettre le terrassement d’une plateforme qui lui servira de parking pour sa clientèle.
Ce qui dérange dans cette façon d’agir (qu’elle soit intentionnelle ou pas) est que cette montagne de détritus a été déposée en contrebas des jardins de Cléone. Véritable verrue défigurant le paysage grandiose, la gérante des lieux doit alors suspendre et arrêter les visites payantes. Elle est obligée de licencier la personne qui faisait visiter l’exposition aux badauds, puisqu’on ne peut exiger une quelconque somme d’argent d’un visiteur pour lui présenter une vue qui donne sur un tas de gravas (potentiellement dangereux, polluant et illégal), alors que « l’espace Cléone » se doit d’être synonyme de beauté, de pureté, d’élégance et de créativité.
Cléone porte plainte et fait part de son exaspération auprès de toutes les instances (Commune, Canton, Conseil général, Sous-préfecture, Conseil régional, DDASS du Bas-Rhin, SDEA et le Sénat…) pouvant lui venir en aide pour régler rapidement ce problème.

La bonne chair aurait-elle eu raison de l’intégrité de ces messieurs ?

Le maire de La Petite-Pierre  se » mure dans un silence condamnable. Il est vrai que l’hôtelier fait partie de son conseil municipal, qu’il en a fait son protégé (son lionceau d’or)… à tel point qu’il le prépare même à sa succession dès les prochaines élections communales !
Les autres zouaves de la meute  s’excusent misérablement de ne pouvoir lui venir en aide, et même la plainte se fera… sans suite ! La bonne chair aurait-elle eu raison  de l’intégrité de ces messieurs habitués à fréquenter les salles à manger des hôtels-restaurants de La Petite-Pierre ?
Ne dit-on pas que les loups sont solidaires et ne s’entre-tuent jamais tant que l’un d’eux ne s’insurge pas ?
Certainement que ce genre de prise de position renforce l’égo et l’impression de puissance chez un arrogant orgueilleux qui s’estime alors intouchable, jusqu’à se permettre d’insulter vertement une personne ou de lui faire peur en faisant semblant de vouloir la renverser avec son véhicule.
Cléone n’a eu qu’un seul choix dans cette affaire là… celui de se taire !

Il n’y avait pourtant pas de travaux prévus à cet endroit là !

A l’automne dernier, le voisin indélicat supprime, à l’aide d’un tractopelle, la pente d’accès d’un chemin communal qui longe la villa « Belle Jardinière ». Quelques jours plus tard le même cirque se répète. Mais cette fois-ci l’hôtelier endommage une partie des fondations de la maison et dégrade le crépi de celle-ci où apparaissent des fissures. Dans les gravas qu’il a laissé traîner, Cléone retrouve des débris de canalisation, certainement des bouts du tuyau d’évacuation de la gouttière.
De quel droit l’aubergiste entreprend-il des travaux illicites, qui plus est sur un chemin communal ?
Mis au courant de ces faits, le maire de La Petite-Pierre se dit surpris  puisqu’il n’y aurait pas de travaux prévus à cet endroit là. Un courrier daté du 9 octobre 2013 et envoyé au contrevenant confirme les dire du maire :
« Vous avez entrepris des travaux de décaissement avec dépôt de remblai sur le Passage Communal Jacques Meyer. Il a été constaté aussi une attente du décaissement au niveau du soubassement de l’immeuble sis au 3, rue principale. Par la présente, nous vous demandons de bien vouloir remettre en état l’accès au dit chemin et de signaler à l’avenir, par écrit ou déclaration de travaux préalable, toute intervention auprès des services de la Mairie, ceci pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, et afin de vous assurer que le bâtiment voisin n’a pas subi de dommage suite au décaissement de terre végétale, il conviendrait, le cas échéant, de vous mettre en rapport avec sa compagnie d’assurance pour clarifier la situation ».
Le 17 décembre 2013, le maire retourne pourtant sa veste et vole au secours de son protégé en inventant tout un programme de travaux à cet endroit là. Le lionceau d’or, acculé dans ses derniers retranchements, aurait alors proposé l’aménagement, à ses seuls frais financiers, de 2 marches en gré des Vosges et l’habillage des fondations de la villa « Belle Jardinière » des mêmes pierres… Soit !
Mais personne ne sait encore par où s’écoulera l’eau de pluie puisque la canalisation d’évacuation a été endommagée. Certainement que l’eau va d’abord stagner, puis imbiber les fondations de la bâtisse où elle créera de l’humidité dans les murs !
Une autre manière de faire déguerpir de la « Belle Jardinière » une propriétaire indésirable et gênante !

Claude Schaeffer 
(Extrait de TONIC MAGAZINE – N° 176 – janvier 2914)
http://www.tonicmagazine.fr
E-mail : redaction@tonicmagazine.fr
---------------------------------------------------------
[NOTRE COMMENTAIRE] :
Nous avons trouvé cet article dans le magazine régional TONIC MAGAZINE n° 176 – janvier 2014. Nous avons simplement estimé que Cléone, cette femme brimée, malmenée par l’équipe municipale de la commune de La Petite-Pierre, en Alsace (Bas-Rhin), mérite un petit coup de pouce, outre les efforts louables des responsables de TONIC MAGAZINE. Nous souhaiterions que le cas de Cléone dépasse le seul cadre alsacien. Peut-être que la discrimination et la ségrégation dont elle est l’objet de la part des élus de la commune prendront-elle fin et que les autres médias nationaux s’y intéresseront et lui prêteront main forte, afin que cesse ce genre de traitements inhumains.