«
Durant les années 1980 et 1990, Arlette Nonault-Soudan exerce le métier
de journaliste au Congo-Brazzaville et ne laissera aucun souvenir
impérissable sinon que de toucher son salaire à la fin du mois. Elle
présente notamment le journal de Radio Congo, et produit des émissions
telles que Les stratèges du Look (1989-1992) et Clin d'œil d’Arlette
Soudan-Nonault. »
De
1992 à 1997, elle occupe le poste d'attachée de presse à la présidence
de la République de 1992 à 1997. Elle est en fait l’assistante de la
Directrice du cabinet présidentiel madame Claudine Munari-Mabondzot, la
taupe chargée de faire parvenir en direct à monsieur Sassou Nguesso dans
l’opposition tout ce qui se passe dans le cabinet présidentiel. Qui
avait averti monsieur Sassou Nguesso de l’éminence de l’attaque de son
domicile à Mpila ? Les petites mains sont très dangereuses. C’est le
Sénateur et diplomate (Ambassadeur) Jean-Pierre Nonault, ami de feu
Président Pascal Lissouba qui joua les entremetteurs pour que sa fille
Arlette Nonault-Soudan soit recrutée à la Présidence de la république du
Congo-Brazzaville avec un agenda caché. La taupe était installée pour
la reconquête du pouvoir par le PCT (Parti Congolais du travail), le
cabinet présidentiel sous feu le Président Pascal Lissouba étant un
moulin à vent sinon une auberge espagnole.
«
À partir de 2005, elle décide de fonder une école privée afin de
pallier le manque « d’infrastructures pédagogiques d’excellence » en
République du Congo. Quelle mascarade ? L'Institution Saint-François
d'Assise (Isfa), regroupant des classes allant de la primaire au lycée,
est donc créée en septembre 2009 à Brazzaville (Makabandilou. » c’est un
mélange de genre qui frise le conflit d’intérêt pour un membre du
gouvernement et sert de blanchiment d’argent sale.
Pour
service rendu et pour avoir exhumé la casette incriminant le Général
Jean-Marie Michel Mokoko dans un prétendu coup d’état, elle va patienter
jusqu’aux gouvernements Mouamba I le 30 avril 2016 pour être nommée au
poste de ministre du Tourisme et des Loisirs et en même temps membre du
Bureau politique des fossoyeurs du PCT. Elle est reconduite dans le
gouvernement Mouamba II avec dans son escarcelle l’Environnement, et
maintenant dans le gouvernement Collinet Makosso dans lequel elle est
ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du
Congo. Et c’est là où ça se corse. Au Congo-Brazzaville des déchets
ménagers jonchent toutes les rues et cohabitent avec la population avec
toutes les maladies que celles-ci peuvent transmettre.
Hier
soir, le 26 décembre 2021, je suis tombé par hasard tard dans la nuit
sur une émission animée par Alain Foka avec deux autres intervenants et
notre ministre de l’environnement sur le désenchantement des Africains à
la suite de la COP 26 “conférences des parties” qui s’était tenu du 1er
au 13 novembre 2021, Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements
climatiques. Comme d’habitude, le Congo-Brazzaville s’était fait
représenter par une délégation pléthorique en espérant « vouloir »
changer le monde et quémander quelques subsides comme si ce qu’ils
volent à longueur de journée aux Congolaises et aux Congolais ne leurs
suffisaient pas.
Le
thème de l’émission était « COP 26, l’Afrique peut-elle s’imposer face
aux Occidentaux. », une émission conjointe de RFI (Radio France
internationale, Radio publique française) et France 24.
Comment
le Congo-Brazzaville peut se targuer de parler d’environnement quand
elle n’est même pas capable de s’occuper de ses propres déchets ménagers
qui rendent l’air irrespirable et un état insalubre du pays ? Les
humains cohabitent avec des rats et des insectes de toute nature.
L’un
des sujets abordés fut la déforestation du bassin du Congo-Brazzaville.
Il n’échappe à aucun Congolais que ce domaine était réservé au ministre
Henri Djombo ministre de l'Économie forestière au sein du gouvernement
de la république du Congo du 2 novembre 1997 au 7 mai 2016, date où il
devient ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche de 2016 à
2021, et à l’une des innombrables filles Sassou Nguesso, Kelly
Christelle, qui pillent le bois congolais en le faisant transiter par le
Cameroun pour continuer de s’empiffrer. Kelly Christelle Sassou Nguesso
dirige la société Christelle, qui a investi dans le secteur forestier.
En mars 2011, elle a obtenu du ministère de l’économie forestière et de
l’environnement l’attribution d’une concession de 235 000 hectares
située dans le département de la Cuvette-Ouest. De qui se moque tant ?
Ce bois n’est pas transformé sur place, ce qui nous fait perdre des
emplois pour les Congolaises et des Congolais, et l’argent va dans des
paradis fiscaux. En plus de tout ceci, les Congolaises et les Congolais
héritent de la pollution. Dans ce contexte, l’environnement ne peut pas
être un enjeu économique sinon que de qu’un instrument de prédation par
les mêmes alors que le Congolais lambda vit avec moins d’un dollar par
jour. Nous retenons nos larmes car la situation du peuple congolais est
catastrophique.
Au
passage, monsieur le ministre Henri Djombo est l’un des milliardaires
congolais en dollars américains le plus discret sur le dos des
Congolaises et des Congolais.
L’exploitation
forestière au Congo-Brazzaville n’est pas certifiée comme veut nous le
faire croire la ministre Arlette Nonault-Soudan car tout se décide à Oyo
et pour la famille. Le 6 novembre de chaque année, monsieur Sassou
Nguesso et sa clique se donnent en spectacle pour planter un arbre
d’essence forestière ou fruitière alors qu’ils savent bien que ce sont
les leurs qui participent à la déforestation de la forêt congolaise pour
des raisons purement financières.
Depuis
des lustres et sans gêne, madame la ministre nous dit qu’il y a des
textes qui sont pris mais sans application aucune. C’est un avis de
faiblesse d’être une ministre alibi.
L’impréparation
du gouvernement congolais a été telle que l’un des interlocuteurs à
Glasgow de monsieur Sassou Nguesso, un « GRAND HOMME D’ÉTAT » selon
notre chère ministre, ne connaissait même pas l’existence du Fonds bleu.
Si monsieur Sassou Nguesso est un GRAND HOMME D’ÉTAT, alors Joe Biden
le Président des USA est un NAIN POLITIQUE. Nous savons tous que
monsieur Sassou Nguesso n’est qu’un dictateur.
Avant
d’aller quémander de l’argent, il faudra d’abord rapatrier les 28
milliards de dollars américains (14 000 milliards de francs CFA) pour
reconstruire le Congo-Brazzaville qui se transforme en Venise de
l’Afrique centrale à la moindre petite averse avec des Congolaises et de
Congolais déjà démunis qui ne savent plus à quel Dieu se vouer tant le
gouvernement est aux abonnés absents et toujours en vadrouille.
Pour
madame la ministre Arlette Nonault-Soudan, ce sont les pays qui ont
l’arme atomique qui ont imposé leurs volontés à la COP 26. Il y a lieu
de voir que ni le Qatar, ni les Émirats Arabes-Unis n’ont l’arme
atomique, mais leur développement n’a rien à envier à d’autres pays
occidentaux avec leur seule ressource pétrolière et ils ont su
diversifier leur économie en se tournant vers le tourisme. Comme par
hasard, madame la ministre Arlette Nonault-Soudan avait été ministre du
tourisme. Qu’a-t-elle fait ? Son seul fait d’arme c’est d’avoir user
beaucoup de directeurs de cabinet qui n’ont plus voulu travailler avec
elle. C’est symptomatique d’un dysfonctionnement intellectuel indigne de
grands commis de l’État avec lesquels elle s’adresse avec un langage
ordurier, se croyant tout permis parce que faisant partie du clan. Allez
loger les recettes d’un ministère dans une banque privée montre que
rien ne va dans ce pays. À quoi alors sert le trésor public ? Ainsi pour
se maintenir au pouvoir l’on chante comme des griots les louanges de
monsieur Sassou Nguesso qui aime être flatté. Madame la ministre Arlette
Nonault-Soudan a tout compris en tant que Chauffeuse de salle. Voilà à
quoi se résume une fonction ministérielle au Congo-Brazzaville. C’est
désolant !
La
gestion du bassin du Congo a été confié conjointement à la RDC
(République démocratique du Congo) et au Gabon jugés plus vertueux que
le Congo-Brazzaville dans la gestion des subventions internationales. Le
million d’euros donné au Fonds bleu n’ont jamais jusqu’à ce jour été
justifié dans son utilisation. Être responsable c’est rendre des comptes
surtout quand l’argent ne vous appartient pas ; Ce n’est que du bon
sens. Le Congo-Brazzaville est un État voyou (rogue state), magouilleur,
tricheur et plus personne ne veut plus nous faire confiance. Avec Joe
Biden à la Maison Blanche, le Congo-Brazzaville devra se faire beaucoup
de soucis car ce dernier n’a pas d’estime pour des pays comme le
Congo-Brazzaville en matière de gouvernance, et du respect des droits de
l’homme (avec des prisonniers politiques) sans lesquels un pays ne peut
se développer.
L’orthodoxie
financière doit être une boussole pour tous les pays civilisés, ce qui
n’est pas le cas du Congo-Brazzaville un pays capable de falsifier ses
dettes à la face du monde. On aura tout vu avec ces gens.
Au
lieu de s’apitoyer pour ce que vous n’avez pas eu à la COP 26,
dites-nous d’abord ce que vous avez fait de nos 28 milliards de dollars
américains des générations futures et de l’argent du pétrole qui n’est
géré que par le même clan.
La
dernière ineptie c’est que lors d'un des séances plénières de haut
niveau à Glasgow, le Congo-Brazzaville, cette petite dictature nichée en
Afrique équatoriale, a tapé du poing sur la table pour exiger des
financements et ça fait sourire beaucoup de personnalités. Comment un
pays de peu de vertu peut-il se permettre de donner des leçons de morale
au reste de la planète dont il dépend financièrement ? L’onde de choc
n’a même pas atteint la moitié de la table car qui s’occupe des
gesticulations de ce petit État moribond, militarisé à outrance qui a
perdu tout crédit devant les partenaires internationaux.
L’on
ne parle plus des tourbières du Congo-Brazzaville, un coup d'esbroufe,
une autre façon de forcer la main pour avoir des subventions
internationales. Le Congo-Brazzaville est devenu le sujet de moqueries
de nos partenaires au développement, un tonneau des « Danaïdes », un
compte bancaire régulièrement vidé de son contenu, un tonneau dont le
fond est percé. Alors comment le remplir ?
Madame
la ministre Arlette Nonault-Soudan, il y a au Congo-Brazzaville dans
votre pays dont vous avez la charge, des agents municipaux, des pères et
des mères, qui ne sont plus payés depuis plus de 50 mois. Arrivez-vous à
dormir au lieu d’aller faire l’éloge d’un pays qui est bancal et qui
risque de s’écrouler ? Dans cette liste on peut rajouter les
fonctionnaires, des retraités, des bourses des étudiants, les opérateurs
économiques locaux, etc.
Après
votre piètre prestation sur RFI et France 24 le 26 décembre 2021, et
pour garder un peu dignité, il ne vous reste plus qu’à démissionner car
le Congo-Brazzaville a des talents qui ne sont pas hélas de l’axe
Ollombo, Oyo et Boundji, et c’est là notre drame.
Vous
devez penser à Gambetta, qui avait justifié sa démission en ces termes :
"Ma conscience me fait un devoir de résigner mes fonctions de membre du
gouvernement avec lequel je ne suis plus en communion d'idées ni
d'espérance." Cela vous grandira et vous aurez plus de temps de vous
occuper de vos écoles privées en remboursant les prêts de 400 000
millions de francs CFA que vous devez à la LCB (La Congolaise de
banque).
Pour notre part vous ne servez à rien au gouvernement des petits copains et coquins de la république.
La
politique ne consiste pas à prendre des photos assises sur les jambes
du Président de la République avec un sourire béat qui manifeste un
contentement un peu niais. Faites ça dans le privé car c’est incongru,
indécent et cela ne vous honore pas.
Avez-vous encore un peu d’honneur et de dignité ?
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