mardi 11 janvier 2022

Congo-Liberty, site d'Opposition musclé, muselé

Notre confrère, Congoliberty a été censuré par le régime de Sassou. Autrement dit, le Congo est un pays de merde où on préfère enrichir des cabinets d’avocats véreux spécialisés dans les fermetures juridiques de sites que payer les salaires des travailleurs congolais qui tirent le diable par la queue. Cette nation marche sur la tête.

Selon nos sources, des milliers d’euros ont été versés à des avocats yankee alors que l’économie du Congo croule sous la dette. Donc ce pays est dirigé par des bandits, des voleurs.

Conclusion, depuis le 1er janvier 2022, CONGO-LIBERTY a disparu des écrans radar. Nos amis ne sont plus visibles sur la toile. C’est-à-dire que Sassou dans son message sur l’état de la Nation en vantant la pratique de la démocratie dans son pays a, une fois de plus, menti. Démago un jour, démago toujours.

Lorsqu’on clique sur le lien Congoliberty.com, un message en anglais s’affiche sur fond d’écran gris :« This site has stepped out for a bit ». On vous l’aura dit : Sassou ne supporte pas d’autre son de cloche que la propagande de radio Mpila et Télé-foufou.

En somme il n’y a de tyrannie que couplée à une presse unidimensionnelle.

« Oyé, oyé, soutien ! Merci camarades » est une mélodie symphonique qui a toujours plu aux oreilles de Sassou depuis sa jeunesse.

Pour paraphraser de Gaulle, on ne devient pas démocrate à 80 balais après avoir été tyran toute sa vie. En clair, le Congo est mûr pour l’insurrection. A quand le printemps bantou ?

Pour notre part, quand un organe de presse ferme, les confrères ont intérêt de se mettre sur leur garde. Par prudence, on doit se dire : ça n’arrive pas qu’aux autres.

LE GRAND VOLTAIRE

Chacun connaît la citation apocryphe de Voltaire : « Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. »

Allez expliquer cette philosophie aux amis de Jean-Paul Pigasse. Les censurés d’aujourd’hui sont ceux qui auront le pouvoir demain. Gare aux purges de l’après-Sassou ! En ont-ils conscience ? Assurément. D’où leur slogan : « advienne que pourra. Après-nous le déluge. » D’où la pagaille dans notre pays.

Nous ne ferons pas comme certains qui détournaient le regard dans les années 40, pendant l’Occupation, quand on arrêtait les Juifs, les Communistes et les Francs-maçons. Leur tour est arrivé, il n’y avait plus personne pour les défendre contre les nazis. Il y eut des grincements de dents et des pleurs.

Il va sans dire que Congopage proteste de toutes ses forces contre messieurs les censeurs et exige sans conditions de lever le blocage médiatique de nos amis de Congo-liberty.

L’HOMME AU NOEUD’PAP

Selon une source proche du site, une haute personnalité plénipotentiaire agissant sur la place de Paris, portant nœud-papillon, aurait plusieurs fois tenté une approche avec des espèces sonnantes et trébuchantes afin de modifier la ligne éditoriale de la rédaction de Congo-Liberty. On ne sait quel gros mot employer pour qualifier cette démarche de voyou : achat des consciences, franc-maçonnerie, corruption, O.P.A (offre publique d’achat) raid...? Agissant pour le compte de Mpila, ce diplomate, aurait procédé en connivence avec un ministre de la République, un certain Raymond Mboulou et deux hommes à tout faire répondant aux noms de Lucien Ebata et Willy Etoka. Vous l’avez compris, ce pays regorge de fric. Il y a assez d’hommes de paille pour déclencher un incendie social.

Face au refus de notre confrère de coopérer, le sang des corrupteurs n’a fait qu’un tour. « Vous allez voir de quel bois on se chauffe » ou « Vous aurez bientôt de nos nouvelles » auraient menacé ces champions en trafic d’influence. Traduction : on peut tuer, le ciel ne tombera pas.

VIREZ-LES

A en croire les bruits de couloir, selon les maîtres-chanteurs, il n’y a rien à redire sur ce ce que dit le site. Congo-Liberty passerait même pour le « compas de l’analyse politique de la presse congolaise en ligne ». Il passerait pour l’équerre de la presse de l’opposition dont on ne pourrait se passer. Sans jeu de mot, on peut dire que Congo-Liberty est le dada de l’homme au nœud-papillon.

Mais (car il y a un hic) deux internautes qui gravitent autour de sa rédaction emmerdent le sommet de l’Etat par leurs puissants coups de griffes. Leurs noms : Samba dia Moumpata , Val de Nantes. Cet odieux duo serait trop tribaliste aux yeux du régime Sassou. Par conséquent, par son verbe tout azimut au vitriol, il constitue une menace pour la stabilité institutionnelle et politique du Congo. Par conséquent Congo-Liberty devrait s’en débarrasser. Traduction : vous n’avez pas le choix. « Virez-moi ces empêcheurs de tourner en rang que je ne saurais voir ! »aurait intimé l’homme de la rue Paul Valery. En clair : « Nous avons le fric et vous êtes sous nos ordres. Garde-à-vous ! Rompez ! »

Mais « l’homme au nœud pap » ne semble pas mesurer le niveau de haine et de rejet global dont fait l’objet son patron, « Monsieur Mathurin », dans toute la presse congolaise. En somme, la classe dirigeante congolaise est la plus bête et la plus cruelle au monde. Des « Samba dia Moumpata » et des « Val de Nantes » de tout genre et en tout genre pullulent sur les réseaux sociaux depuis le 5 juin 1997, voire depuis le 18 mars 1977. L’opposition radicale en compte à la pelle. La diaspora et la population intra muros, ex et in situ en a à revendre ! S’il fallait fermer tous les sites où Sassou est éreinté, on ne serait pas plus avancé que Sisyphe avec son rocher chaque fois hissé et chaque fois précipité dans le ravin.

SAMBA LE FAUX ANALPHABETE

« Stratège de la grammaire, Samba dia Moumpata, fait semblant de truffer ses propos de coquilles, ce qui en troublant ses adversaires leur fait davantage mal, car rien ne correspond entre le contenu douloureux de ses critiques et la forme douteuse de son écriture  » aurait déploré le haut fonctionnaire de la chancellerie connu pour être détenteur d’une Licence en Maths.

Sous ses airs d’analphabète, Samba fait mouche. Samba tue le guinnârou. C’est un orfèvre du leurre. Aucun Champollion pour déchiffrer ses hiéroglyphes car c’est un Egyptien de la connaissance du monde congolais. Autrement, on le cherchera, on le trouvera partout et nulle part.

TRIBALISME

Si le fameux Samba dia Moumpata et le philosophe Val de Nantes sont tribalistes que dirait-on de Sassou qui vient de nommer coup sur coup plus de quinze généraux sélectionnés dans la seule région de la Cuvette ? Dans quelle catégorie ranger le PCT qui depuis des décennies brillent par un népotisme pathologique et une kleptomanie viscérale ?

La parabole de la paille et de la poutre, vous connaissez ?

BLOQUEZ-ZINGUEZ

L’ultimatum de monsieur le plénipotentiaire est d’une incroyable naïveté. C’est comme si un boxeur disait à son rival qu’il le trouvait percutant mais qu’il devrait amputer sa main droite (justement celle qui assène les uppercuts) pour être efficace.

En d’autres termes, que serait Congo-Liberty sans Samba dia Moumpata et Val de Nantes ?

Le « licencié en maths » ne le sait que trop bien. Voilà pourquoi il veut casser le maillon fort de la chaine d’information en ligne, question de métamorphoser le tigre en chat.
Traduction : je serai Congo-Liberty, je ne me séparerais jamais de mes deux crochets venimeux nommés Samba et Val. Samba vaut de l’or. Samba dia Moumpatas étymologie de l’argent.

DES MACONS CONS

Aucun vice n’est beau, mais le plus laid de tout c’est de corrompre. Comment peut-on avoir le compas dans l’œil et se comporter comme un disciple de la Synagogue de Satan ? C’est quoi cette franc-maçonnerie qui consiste à tuer la Liberté du Congo, la Congo-Liberty ? On a franchement envie de vous emmerder ! SIC : la maçonnerie n’est plus ce qu’elle était. Ô Cagliostro ! Ô Comte de St-Germain ! Entre quelles mains avez-vous laissé le Fils de la Veuve  ?

Les voleurs aiment les métaux mais ne possèdent pas la Pierre Philosophale ! Traduction : la quête du St-Graal est une introspection. Le reste n’est que vanité des vanités.

LA PHILOSOPHIE BANTOUE

A bout de patience, « Nœud papillon » a alors fait usage de stratégie à l’égard de la rédaction de Congo-Liberty. Une politique du bâton et de la carotte appuyée sur la philosophie bantoue sera entreprise par le « mathématicien ». Un énième rendez-vous fut fixé par Iscariote le corrupteur-maison. « La sagesse mbochi veut qu’un cadet qui rend visite à un aîné reçoive 5.000 euros pour le déplacement. Je ne te paierai pas ton transport car tu ne veux pas obtempérer en virant les sieurs Samba dia Moumpata et Val de Nantes » aurait dit mezzo voce le haut fonctionnaire de la chancellerie rue Paul Valery, dans l’atmosphère feutrée d’un grand palace parisien après s’être retrouvés à huis clos.

Le rappel des us et coutumes Mbochi fait, le diplomate à la barbe sel et poivre aurait ajouté la menace (après la caresse, la gifle) : « Comme tu es obstiné, on va te montrer qui est le plus fort. » On ne pouvait être plus clair.

Peu de temps après le tête à tête dans le grand hôtel parisien, la sanction tomba. Les hackers chinois entrèrent en scène. Le site Congo-Liberty disparut des écrans radar. Vous parlez d’une faux-maçonnerie ! Ce fut la fin des haricots.

Re-traduction : Pour l’avenir des Mbochi, on ne fait pas dans la dentelle. On y va franco. Pas de quartier.

DON QUICHOTTE

A l’heure de l’internet peut-on étouffer la liberté ? Autant se battre contre des moulins à vent, comme Don Quichotte.

Le webmaster n’est pas né de la dernière pluie.

« En ce net moment » (comme disent les Congolais) Congo-Liberty est toujours accessible. Il suffit de taper Congo-Liberty.org. et le tour est joué.

Censurer un site, autant tentez d’arrêter les eaux du fleuve Congo avec ses mains.

Pour parodier Macron, nous disons : censeurs de tous les pays on vous emmerde !

AGRIPPA

jeudi 6 janvier 2022

Congo-Brazzaville : Qui connaît Arlette Nonault-Soudan ?

 

 Aux dernières nouvelles c’est la soi-disant nièce de monsieur Sassou Nguesso et ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo dans le gouvernement de Collinet Makosso, le Premier ministre transparent du Congo-Brazzaville qui doit son poste grâce aux sages inconscients Vilis. 

« Durant les années 1980 et 1990, Arlette Nonault-Soudan exerce le métier de journaliste au Congo-Brazzaville et ne laissera aucun souvenir impérissable sinon que de toucher son salaire à la fin du mois. Elle présente notamment le journal de Radio Congo, et produit des émissions telles que Les stratèges du Look (1989-1992) et Clin d'œil d’Arlette Soudan-Nonault. »   

De 1992 à 1997, elle occupe le poste d'attachée de presse à la présidence de la République de 1992 à 1997. Elle est en fait l’assistante de la Directrice du cabinet présidentiel madame Claudine Munari-Mabondzot, la taupe chargée de faire parvenir en direct à monsieur Sassou Nguesso dans l’opposition tout ce qui se passe dans le cabinet présidentiel. Qui avait averti monsieur Sassou Nguesso de l’éminence de l’attaque de son domicile à Mpila ? Les petites mains sont très dangereuses. C’est le Sénateur et diplomate (Ambassadeur) Jean-Pierre Nonault, ami de feu Président Pascal Lissouba qui joua les entremetteurs pour que sa fille Arlette Nonault-Soudan soit recrutée à la Présidence de la république du Congo-Brazzaville avec un agenda caché. La taupe était installée pour la reconquête du pouvoir par le PCT (Parti Congolais du travail), le cabinet présidentiel sous feu le Président Pascal Lissouba étant un moulin à vent sinon une auberge espagnole. 

« À partir de 2005, elle décide de fonder une école privée afin de pallier le manque « d’infrastructures pédagogiques d’excellence » en République du Congo. Quelle mascarade ? L'Institution Saint-François d'Assise (Isfa), regroupant des classes allant de la primaire au lycée, est donc créée en septembre 2009 à Brazzaville (Makabandilou. » c’est un mélange de genre qui frise le conflit d’intérêt pour un membre du gouvernement et sert de blanchiment d’argent sale.   

Pour service rendu et pour avoir exhumé la casette incriminant le Général Jean-Marie Michel Mokoko dans un prétendu coup d’état, elle va patienter jusqu’aux gouvernements Mouamba I le 30 avril 2016 pour être nommée au poste de ministre du Tourisme et des Loisirs et en même temps membre du Bureau politique des fossoyeurs du PCT. Elle est reconduite dans le gouvernement Mouamba II avec dans son escarcelle l’Environnement, et maintenant dans le gouvernement Collinet Makosso dans lequel elle est ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. Et c’est là où ça se corse. Au Congo-Brazzaville des déchets ménagers jonchent toutes les rues et cohabitent avec la population avec toutes les maladies que celles-ci peuvent transmettre.   

Hier soir, le 26 décembre 2021, je suis tombé par hasard tard dans la nuit sur une émission animée par Alain Foka avec deux autres intervenants et notre ministre de l’environnement sur le désenchantement des Africains à la suite de la COP 26 “conférences des parties” qui s’était tenu du 1er au 13 novembre 2021, Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques. Comme d’habitude, le Congo-Brazzaville s’était fait représenter par une délégation pléthorique en espérant « vouloir » changer le monde et quémander quelques subsides comme si ce qu’ils volent à longueur de journée aux Congolaises et aux Congolais ne leurs suffisaient pas. 

Le thème de l’émission était « COP 26, l’Afrique peut-elle s’imposer face aux Occidentaux. », une émission conjointe de RFI (Radio France internationale, Radio publique française) et France 24. 

Comment le Congo-Brazzaville peut se targuer de parler d’environnement quand elle n’est même pas capable de s’occuper de ses propres déchets ménagers qui rendent l’air irrespirable et un état insalubre du pays ? Les humains cohabitent avec des rats et des insectes de toute nature. 

L’un des sujets abordés fut la déforestation du bassin du Congo-Brazzaville. Il n’échappe à aucun Congolais que ce domaine était réservé au ministre Henri Djombo ministre de l'Économie forestière au sein du gouvernement de la république du Congo du 2 novembre 1997 au 7 mai 2016, date où il devient ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche de 2016 à 2021, et à l’une des innombrables filles Sassou Nguesso, Kelly Christelle, qui pillent le bois congolais en le faisant transiter par le Cameroun pour continuer de s’empiffrer. Kelly Christelle Sassou Nguesso dirige la société Christelle, qui a investi dans le secteur forestier. En mars 2011, elle a obtenu du ministère de l’économie forestière et de l’environnement l’attribution d’une concession de 235 000 hectares située dans le département de la Cuvette-Ouest. De qui se moque tant ? Ce bois n’est pas transformé sur place, ce qui nous fait perdre des emplois pour les Congolaises et des Congolais, et l’argent va dans des paradis fiscaux. En plus de tout ceci, les Congolaises et les Congolais héritent de la pollution. Dans ce contexte, l’environnement ne peut pas être un enjeu économique sinon que de qu’un instrument de prédation par les mêmes alors que le Congolais lambda vit avec moins d’un dollar par jour. Nous retenons nos larmes car la situation du peuple congolais est catastrophique. 

Au passage, monsieur le ministre Henri Djombo est l’un des milliardaires congolais en dollars américains le plus discret sur le dos des Congolaises et des Congolais.   

L’exploitation forestière au Congo-Brazzaville n’est pas certifiée comme veut nous le faire croire la ministre Arlette Nonault-Soudan car tout se décide à Oyo et pour la famille. Le 6 novembre de chaque année, monsieur Sassou Nguesso et sa clique se donnent en spectacle pour planter un arbre d’essence forestière ou fruitière alors qu’ils savent bien que ce sont les leurs qui participent à la déforestation de la forêt congolaise pour des raisons purement financières.   

Depuis des lustres et sans gêne, madame la ministre nous dit qu’il y a des textes qui sont pris mais sans application aucune. C’est un avis de faiblesse d’être une ministre alibi. 

L’impréparation du gouvernement congolais a été telle que l’un des interlocuteurs à Glasgow de monsieur Sassou Nguesso, un « GRAND HOMME D’ÉTAT » selon notre chère ministre, ne connaissait même pas l’existence du Fonds bleu. Si monsieur Sassou Nguesso est un GRAND HOMME D’ÉTAT, alors Joe Biden le Président des USA est un NAIN POLITIQUE. Nous savons tous que monsieur Sassou Nguesso n’est qu’un dictateur.   

Avant d’aller quémander de l’argent, il faudra d’abord rapatrier les 28 milliards de dollars américains (14 000 milliards de francs CFA) pour reconstruire le Congo-Brazzaville qui se transforme en Venise de l’Afrique centrale à la moindre petite averse avec des Congolaises et de Congolais déjà démunis qui ne savent plus à quel Dieu se vouer tant le gouvernement est aux abonnés absents et toujours en vadrouille.   

Pour madame la ministre Arlette Nonault-Soudan, ce sont les pays qui ont l’arme atomique qui ont imposé leurs volontés à la COP 26. Il y a lieu de voir que ni le Qatar, ni les Émirats Arabes-Unis n’ont l’arme atomique, mais leur développement n’a rien à envier à d’autres pays occidentaux avec leur seule ressource pétrolière et ils ont su diversifier leur économie en se tournant vers le tourisme. Comme par hasard, madame la ministre Arlette Nonault-Soudan avait été ministre du tourisme. Qu’a-t-elle fait ? Son seul fait d’arme c’est d’avoir user beaucoup de directeurs de cabinet qui n’ont plus voulu travailler avec elle. C’est symptomatique d’un dysfonctionnement intellectuel indigne de grands commis de l’État avec lesquels elle s’adresse avec un langage ordurier, se croyant tout permis parce que faisant partie du clan. Allez loger les recettes d’un ministère dans une banque privée montre que rien ne va dans ce pays. À quoi alors sert le trésor public ? Ainsi pour se maintenir au pouvoir l’on chante comme des griots les louanges de monsieur Sassou Nguesso qui aime être flatté. Madame la ministre Arlette Nonault-Soudan a tout compris en tant que Chauffeuse de salle. Voilà à quoi se résume une fonction ministérielle au Congo-Brazzaville. C’est désolant !   

La gestion du bassin du Congo a été confié conjointement à la RDC (République démocratique du Congo) et au Gabon jugés plus vertueux que le Congo-Brazzaville dans la gestion des subventions internationales. Le million d’euros donné au Fonds bleu n’ont jamais jusqu’à ce jour été justifié dans son utilisation. Être responsable c’est rendre des comptes surtout quand l’argent ne vous appartient pas ; Ce n’est que du bon sens. Le Congo-Brazzaville est un État voyou (rogue state), magouilleur, tricheur et plus personne ne veut plus nous faire confiance. Avec Joe Biden à la Maison Blanche, le Congo-Brazzaville devra se faire beaucoup de soucis car ce dernier n’a pas d’estime pour des pays comme le Congo-Brazzaville en matière de gouvernance, et du respect des droits de l’homme (avec des prisonniers politiques) sans lesquels un pays ne peut se développer.  

L’orthodoxie financière doit être une boussole pour tous les pays civilisés, ce qui n’est pas le cas du Congo-Brazzaville un pays capable de falsifier ses dettes à la face du monde. On aura tout vu avec ces gens. 

Au lieu de s’apitoyer pour ce que vous n’avez pas eu à la COP 26, dites-nous d’abord ce que vous avez fait de nos 28 milliards de dollars américains des générations futures et de l’argent du pétrole qui n’est géré que par le même clan. 

La dernière ineptie c’est que lors d'un des séances plénières de haut niveau à Glasgow, le Congo-Brazzaville, cette petite dictature nichée en Afrique équatoriale, a tapé du poing sur la table pour exiger des financements et ça fait sourire beaucoup de personnalités. Comment un pays de peu de vertu peut-il se permettre de donner des leçons de morale au reste de la planète dont il dépend financièrement ? L’onde de choc n’a même pas atteint la moitié de la table car qui s’occupe des gesticulations de ce petit État moribond, militarisé à outrance qui a perdu tout crédit devant les partenaires internationaux. 

L’on ne parle plus des tourbières du Congo-Brazzaville, un coup d'esbroufe, une autre façon de forcer la main pour avoir des subventions internationales. Le Congo-Brazzaville est devenu le sujet de moqueries de nos partenaires au développement, un tonneau des « Danaïdes », un compte bancaire régulièrement vidé de son contenu, un tonneau dont le fond est percé. Alors comment le remplir ? 

Madame la ministre Arlette Nonault-Soudan, il y a au Congo-Brazzaville dans votre pays dont vous avez la charge, des agents municipaux, des pères et des mères, qui ne sont plus payés depuis plus de 50 mois. Arrivez-vous à dormir au lieu d’aller faire l’éloge d’un pays qui est bancal et qui risque de s’écrouler ? Dans cette liste on peut rajouter les fonctionnaires, des retraités, des bourses des étudiants, les opérateurs économiques locaux, etc.   

Après votre piètre prestation sur RFI et France 24 le 26 décembre 2021, et pour garder un peu dignité, il ne vous reste plus qu’à démissionner car le Congo-Brazzaville a des talents qui ne sont pas hélas de l’axe Ollombo, Oyo et Boundji, et c’est là notre drame.   

Vous devez penser à Gambetta, qui avait justifié sa démission en ces termes : "Ma conscience me fait un devoir de résigner mes fonctions de membre du gouvernement avec lequel je ne suis plus en communion d'idées ni d'espérance." Cela vous grandira et vous aurez plus de temps de vous occuper de vos écoles privées en remboursant les prêts de 400 000 millions de francs CFA que vous devez à la LCB (La Congolaise de banque). 

Pour notre part vous ne servez à rien au gouvernement des petits copains et coquins de la république. 

La politique ne consiste pas à prendre des photos assises sur les jambes du Président de la République avec un sourire béat qui manifeste un contentement un peu niais. Faites ça dans le privé car c’est incongru, indécent et cela ne vous honore pas.   

Avez-vous encore un peu d’honneur et de dignité ? 

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

mardi 4 janvier 2022

La France développe délibérément le sentiment anti-français au Congo-Brazzaville

 

LA FRANCE DEVELOPPE DELIBEREMENT LE SENTIMENT ANTI-FRANCAIS AU CONGO-BRAZZAVILLE

Modeste BOUKADIA @MBOUKADIA

Congolese parliamentarians took refuge at the French Cultural Center to modify the Constitution imposed in blood in 2015 by Mr. Sassou Nguesso. Beware of the anti-French feeling that will result! The CCF is not made for barbarism but for emancipation.

Why have Congolese deputies and senators deserted Parliament and moved to the CCF to modify the Constitution? Because they are afraid of being attacked.

But what will France do if the CCF is targeted?

France urgently needs to clarify its position.

Modeste BOUKADIA @MBOUKADIA

Les parlementaires congolais se sont réfugiés au Centre Culturel Français pour modifier la Constitution imposée dans le sang en 2015 par M. Sassou Nguesso. Attention au sentiment antifrançais qui en découlera ! Le CCF n’est pas fait pour la barbarie mais pour l’émancipation.

Pourquoi les députés et sénateurs congolais ont-ils déserté le Parlement et se sont-ils installés au CCF pour modifier la Constitution ? Parce qu’ils ont peur d’être attaqués.

Mais que fera la France si le CCF est pris pour cible ?

La France doit d’urgence clarifier sa position.

https://twitter.com/MBOUKADIA/status/1478415257269944325?s=20

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NOTRE COMMENTAIRE

1) - LA HONTE

Quel a été le degré de menace qui a conduit les parlementaires congolais à émigrer et s'exiler en territoire français pour tenir et organiser leurs séances d'adoption à mains levées de la révision de la constitution du Congo (2015) en territoire français, à savoir l'Institut Culturel Français (ICF) ? La honte !

Tous les Congolais savent que Denis Sassou Nguesso a été catapulté au Congo au bout d'un canon français pour l'installer à la tête du Congo. La France est très bien placée pour savoir et connaître les dégâts causés par son protégé : les crimes de sang, les crimes économiques, etc. D'après un rapport de l'ONU en 2001, depuis l'installation de Denis Sassou Nguesso à la tête du Congo en 1997, 750 000 Congolais manquent à l'appel. Ce chiffre est de 2001. Ils sont donc plus de 750 000 aujourd'hui qui manquent à l'appel. On peut dire qu'il manque aujourd'hui, au bas mot, plus d'un million de Congolais à l'appel, assassinés par Denis Sassou Nguesso. Mais, de là à lui prêter ses locaux pour valider l'imposture, la violation de sa propre constitution et le coup d'Etat constitutionnel pour instaurer une monarchie qui installera son fils à la tête du pays, la France a donc dépassé la mesure. Elle vient donc de poser là un acte belligérant.

Pourquoi donc se plaindre du sentiment anti-français qui se développe en Afrique ? Par ces pratiques, c'est la France elle-même qui fait le lit de la Chine et de la Russie en Afrique, surtout dans ses anciennes(?) colonies.

2) - COMPLICITE DE GENOCIDE

En acceptant que les parlementaires congolais que personne ne menace, mais qui ont peur du hold up constitutionnel à leur actif, aillent se réfugier dans les locaux de l'ambassade de France, en territoire français donc, la France pose un acte très grave et est donc complice de crimes contre l'humanité et de génocide dont peut être poursuivi Denis Sassou Nguesso.

Le Congo n'est pas en guerre. Il n'est en conflit avec aucun de ses voisins. Les populations congolaises ne sont pas en état de révolte. Alors, qu'est-ce qui justifie cette situation?

Oui, dans les années 1940, la France avait émigré et s'était exilée au Congo, et Brazzaville était devenue sa capitale. Cela est très bien compréhensible, car c'était la guerre et le territoire français (l'Hexagone) était occupé par des forces étrangères, les Nazis allemands. Devant cette tragédie, n'importe quel pays au monde aurait ouvert ses portes pour accueillir, à bras ouverts, l'Etat Français qui cherchait refuge. Même si le Congo de l'époque était une colonie française, il n'empêche que le Congo était une terre étrangère occupée, lui aussi, par les forces étrangères, la France.

Cela étant, nous exhortons la France de ne pas permettre ces dérives qui ne l'honore pas mais, bien au contraire, noircissent son image et, dans le même temps, contribue à développer le sentiment anti-français en Afrique. La France doit cesser de soutenir et protéger des crapules, des brigands, des bandits et des prédateurs, des criminels, même s'ils y ont été installés par elle, en 1997. Ils ne sont pas les seuls à pouvoir protéger et/ou garantir les intérêts de la France au Congo, si besoin est.

vendredi 13 juillet 2018

(Congo-Brazzaville) « LUFUKU » : l’extermination des populations du Pool...


« LUFUKU » : l’extermination des populations du Pool. La face cachée de l’action médicale ambulante sur Kinkala en juillet 2018


Christel et Denis Sassou : criminels de père en fils

Lufuku est un terme kongo qui stipule, l’extermination d’une lignée, d’une famille, d’un clan, d’un village. « Kanda dio dia fuka » : cette famille a été exterminée, disent les Kongo.
D’aucuns s’amusent à voir ce qui se joue à Kinkala comme une simple comédie d’un descendant du clan d’Oyo en campagne présidentielle. Non.

Soins de santé à Kinkala ou seconde phase de la guerre d’extermination dans le Pool

Les armes conventionnelles, hélicoptères de combats, fantassins,… ont laissé trop de preuves matérielles palpables. Mais comme les populations du Pool sont encore en vie, et sont rassemblées pour la plupart à Kinkala, et dans des sites répertoriés, il faut dorénavant utiliser une arme plus subtile pour les achever. On invente pour ce faire une opération humanitaire de soins. C’est plus facile que de faire voler des hélicoptères et de payer des pilotes ukrainiens, surtout en ces temps de vaches maigres où tout l’avoir du pays a été placé dans les paradis fiscaux à l’étranger.

On ne peut pas penser qu’un pays qui hier faisait appel à l’Union Européenne, et au monde entier, pour une aide de près de 135 millions d’Euros pour subvenir aux besoins des populations du Pool sinistrées, on ne peut pas imaginer que dans ce pays, qu’il existât des individus qui peuvent organiser toute une armada de médecine de catastrophe pour enfin venir aider ces mêmes populations que les mêmes individus se sont mis à chasser dans les forêts depuis plus de deux années. « Lorsque tu échappes à un attentat, le commanditaire changera de méthode pour commettre son forfait par une autre manière ». Tout au long de son règne Sassou a utilisé ce stratagème pour achever ses opposants politiques…

Cette campagne de soins destinée aux populations de Kinkala vise une phase plus subtile pour continuer autrement, avec d’autres méthodes la guerre commencée le 04 avril 2016.

Naïveté ou prison à ciel ouvert


Quand le fils du tyran vient se moquer des victimes de son père

Nombreux ont signalé que les populations du Pool souffrent de Syndrome de Stockholm. A mon humble avis, le syndrome de Stockholm ne peut pas s’appliquer à un tel cas de figure. Le pays entier est sous occupation militaire par le clan d’Oyo et ses affidés. Pire, le département du Pool, théâtre d’une guerre d’extermination est assiégé et a été ratissé depuis plus de deux années.

Economiquement, les populations toutes catégories confondues ont été sciemment appauvries dans notre pays (Non-paiement des Salaires, des retraites, des bourses des étudiants, destruction des villages, des champs et récoltes…). Pour les Congolais restés au pays, il n’y a que trois choix qui s’imposent à eux : la soumission, la tombe ou l’exil.

Or le syndrome de Stockholm s’applique chez des individus libres qui refusent de s’assumer ou de se prendre en charge. Tel n’est pas le cas chez nos compatriotes qui sont HUMILIES, et exhibés comme des « animaux »  dans un Zoo esclavagiste (1). Cet exhibitionnisme Sassouiste vient conforter notre obstination à combattre ce régime de type Nazi, qui aujourd’hui développe des relents colonialistes, suprématistes et esclavagistes.

Avec une guerre fabriquée de toutes pièces, la ville de Kinkala ressemble aujourd’hui aux expositions coloniales de triste mémoire (Paris, Berlin, Bruxelles, 19ème et 20ème siècles)

-Des familles chassées de leurs villages et abritées dans des tentes de fortune du HCR, de l’ONU, que sais-je encore… ;

-Un oiseau de mauvais augure, qui après avoir pillé, dilapidé toutes les richesses du pays, s’affuble d’une veste de bienfaiteur pour venir jeter des miettes, des arrêtes et des os, sur des populations qui vivent dans une prison à ciel ouvert ;

-Qui sait si les médecins à la solde d’Oyo, qui soit disant viennent soigner les survivants ne sont pas en réalité,en mission d’extermination chimique (injecter des maladies infectieuses incurables, stériliser les femmes), quand on connait l’empoisonnement systématique pratiqué par ce système envers les opposants, comme arme politique…

L’OMS coupable pour non-assistance à population en danger

Le Pool est en situation de guerre d’extermination qui a eu lieu depuis deux années sans que la communauté internationale ne s’en émeuve. L’OMS qui a son siège à Brazzaville sait qu’un BOURREAU qui n’a pas réussi à assouvir sa soif ne peut jamais abandonner sa proie. Et pire, un pyromane ne peut en aucun cas de figure se transformer en pompier. Sassou ne peut vouloir du bien aux populations du Pool.

Avec les caisses de l’état qui se sont vidées, Sassou est très gêné de ne pas pouvoir continuer sa guerre dans le Pool à l’aide des armes conventionnelles.

Si l’ONU, l’UE, le JAPON et la communauté internationale ont été obligés de venir en aide à ces populations civiles, c’est aujourd’hui à l’OMS qu’incombe la mission éventuelle de venir soigner ces populations civiles, de reconstruire les hôpitaux, mais pas au bourreau…

Il y a danger d’extermination chimique des populations du Pool à Kinkala. Une enquête urgente de l’OMS s’impose avant que cet hôpital de catastrophe installé à Kinkala ne soit opérationnel.

Au lieu d’inculper ces pauvres gens et dire qu’ils vivent le syndrome de Stockholm, les Congolais tous départements confondus ont aujourd’hui l’obligation de s’unir. Le Congo est en danger, la nation est en péril. Les Congolais qui sont à l’extérieur ont l’impérieuse mission pour arrêter ce funeste projet d’esclavagisme et d’extermination déguisée par une générosité médicale non certifiée par les instances médicales tant Nationales qu’Internationales… Ce qu’il n’a pas pu finaliser par les hélicoptères, ce régime va continuer à le faire par l’arme chimique au vu et au su de la communauté internationale…

Cette décivilisation/extermination ne concerne pas que le Pool. Car en laissant faire ainsi, demain cette hécatombe va s’abattre dans la Likouala, les Plateaux, le Niari, le Kouilou,… si ce n’est déjà pas le cas à Pointe-Noire, une ville pétrolière devenue ville poubelle….

Battons-nous pour le Congo, qui que nous sommes, quel que soit notre lieu de résidence.

Jean-Paul Luamba

Brazzaville, le 13/07/18

(1). https://lejournal.cnrs.fr/articles/a-lepoque-des-zoos-humains

lundi 18 juin 2018

Congo-Brazzaville : Pool, troubles politiques, vies bouleversées, Villages bombardés, maisons incendiées…


NOTRE COMMENTAIRE : A tous ceux qui savent et qui se taisent, et à tous ceux qui peuvent et qui s'abstiennent, afin que personne ne dise demain : "Nous ne savions pas" !

Congo-Brazzaville : Pool, troubles politiques, vies bouleversées, Villages bombardés, maisons incendiées…  


Par :  IRIN

La jungle a pénétré dans des champs non labourés. Il s’est glissé sur des maisons au toit de chaume, transformées en ruines; et il s’est étendu sur des routes vides autrefois utilisées pour transporter des bananes, des haricots, du manioc à partir d’une région connue depuis longtemps comme la corbeille à pain du Congo-Brazzaville.

Pendant près de deux ans, les combattants de la milice et les soldats qui tenaient des dizaines de postes de contrôle étaient les seuls signes de vie dans la région du Pool du Congo, à 50 kilomètres à l’ouest de la capitale, Brazzaville.

Maintenant, certaines des 108 000 personnes qui ont fui leurs villages au cours du conflit de 2016-17 entre l’armée congolaise et les rebelles « Ninja » rentrent chez elles suite à un accord de paix signé en décembre.

Mais avec les maisons et les villages détruits par l’armée, les écoles et les centres de santé sans personnel, et craignant un retour du conflit, de nombreux résidents du Pool ont choisi de rester déplacés ou sont retournés à la pauvreté et à la misère.

Yvonne Massembo, 70 ans, a fui sa maison dans une ville appelée Goma Tsé Tsé pendant le conflit. Alors que la vie en tant que personne déplacée dans le sud de Brazzaville a été difficile, la mère de cinq enfants, qui vit toujours dans la capitale, a déclaré que le retour dans son village rendrait la vie encore plus difficile.

Pendant le conflit, sa petite maison de paillote s’est effondrée après le vol du toit. L’équipement de son hôpital local a été pillé. La pirogue qu’elle avait l’habitude de traverser la rivière Djoué et d’atteindre sa ferme a été détruite.

« Si je retourne, qu’est-ce que je vais manger? » Dit-elle.



Les premières images satellites prouvant les bombardements du pouvoir de Brazzaville sur les villages du Pool.

Troubles politiques, vies bouleversées

En décembre dernier, IRIN a été la première organisation de presse internationale à accéder à la région du Pool en 20 mois, pour documenter les crimes commis contre les civils par l’armée congolaise et les rebelles ninjas.

La partie sud du pays a été bouclée alors que les combats faisaient rage dans un conflit qui a éclaté peu de temps après les élections présidentielles de mars 2016, dans lesquelles Denis Sassou Nguesso a conservé un poste qu’il a occupé tous les cinq ans depuis 1979.

Maintenant, la vie revient lentement. Le Programme alimentaire mondial estime que dans certains districts, tels que Kimba, presque tous les résidents déplacés sont revenus. Mis à part le chagrin de vivre loin de la maison, le prix des aliments de base comme le manioc et le riz a augmenté de façon spectaculaire pendant le conflit l’année dernière et pousse beaucoup à revenir dans leurs champs.
L’accès humanitaire s’est également amélioré, en particulier dans le nord du Pool, où les villages étaient auparavant coupés par les militaires.

« Nous avons été en mesure de faire des distributions [alimentaires] et des évaluations dans des endroits que nous ne pouvions pas atteindre auparavant », a déclaré Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial au Congo-Brazzaville.

Alain-Robert Moukouri, secrétaire général de Caritas Congo, une ONG qui fournit une aide humanitaire dans la région du Pool, a déclaré que les Ninjas ont maintenant enlevé leurs points de contrôle et que l’armée a cessé de harceler les gens pour de l’argent. Les entreprises dans les villes qui étaient depuis longtemps inaccessibles fonctionnent maintenant.

Villages bombardés, maisons incendiées

Mais recommencer une nouvelle vie s’avère difficile dans les villages qui ont été gravement endommagés pendant le conflit. Dans un village appelé Soumouna, où le gouvernement soupçonnait les Ninjas, 86 structures ont été détruites entre fin février et mai 2016, selon des images satellites obtenues par IRIN. Cette période coïncide avec les attaques de l’armée.

Les données satellitaires montrent que des maisons ont également été détruites à Kindamba Gouéri, Mayama et Malengo, tandis que des parties de villages ont été incendiées par des troupes au sol, selon de multiples interviews menées par IRIN à Pool en décembre dernier. Un travailleur humanitaire basé dans la région a qualifié la campagne de l’armée de « terre brûlée ».
« Il n’y a plus rien », a déclaré Massembo de Goma Tsé Tsé, expliquant pourquoi elle ne peut pas revenir. « Toutes les maisons ont été brûlées. »

Les personnes déplacées retournent également à la pénurie. Pendant le conflit, les champs sont devenus dangereux, ce qui a fait manquer deux saisons de plantation. Aujourd’hui, de nombreux villageois sont incapables de se nourrir.

L’ONU a dépensé 13 millions de dollars pour aider les personnes déplacées avec de la nourriture, de l’argent et des biens de première nécessité. Bauer du PAM a déclaré que son équipe a atteint « un nombre important de personnes ».

Mais les besoins restent vastes. Bauer a récemment rencontré une femme dans un centre de santé près de la capitale, Brazzaville, qui était retournée dans son village de Pool mais est partie peu de temps après parce qu’elle ne trouvait pas de nourriture.

« Quand elle est revenue, elle a dit qu’il n’y avait rien là », a expliqué Bauer. « Son enfant est devenu mal nourri, alors elle a dû revenir à Brazzaville. »

Le manque d’installations de base dans les villages aggrave le problème. La plupart des centres de santé ont été fermés pendant le conflit. La moitié des écoles primaires de la région du Pool ont été fermées et 65 ont été complètement détruites, selon l’ONU. Dans les districts comme Vindza, toutes les écoles sont fermées.


Philip Kleinfeld / IRIN
Personnes déplacées à Kinkala, capitale de la région du Pool

« La vie doit être reconstruite », a déclaré Bauer.
.
Paix et promesses
Les accords de paix antérieurs entre les Ninjas et le gouvernement ont également échoué, jetant le doute sur la durée du cessez-le-feu.

Dans l’accord de décembre, les Ninjas ont accepté de démobiliser, de démanteler leurs postes de contrôle et de rendre leurs armes. En échange, le gouvernement a promis la «libre circulation» du dirigeant des Ninja, Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de pasteur Ntumi, ce qui signifie qu’il ne serait pas arrêté.

Alors qu’aucun affrontement n’a eu lieu depuis décembre, Ntumi se cache toujours dans les forêts de Pool, et beaucoup de ses combattants n’ont pas abandonné leurs armes.

Un porte-parole de Ninja, qui a demandé à ne pas être identifié, a déclaré que Ntumi craint qu’un mandat d’arrêt ne lui reste sur la tête. La demande d’IRIN de parler directement avec lui a été refusée.

« Il n’y a pas de liberté de mouvement » comme promis dans l’accord de paix, a déclaré le porte-parole, car « jusqu’à présent, beaucoup de ceux qui ont été arrêtés sont toujours en prison ».
Le porte-parole des Ninjas a ajouté que les populations locales sont sceptiques sur le fait que la paix a été atteinte, « parce qu’il y a des militaires dans les villages ».

« Il y a plus de soldats dans les villages que de locaux », a-t-il dit. Cette perception, at-il ajouté, empêche les gens de revenir.

Bauer a confirmé que dans certains cas, seuls les hommes sont revenus pour s’occuper de leurs cultures, laissant leurs familles dans des endroits plus sûrs.

La répression continue

Plutôt que de chercher une véritable fin au conflit, la motivation de Sassou Nguesso à signer l’accord a été influencée par des facteurs économiques, a déclaré Brett Carter, professeur adjoint à l’Université de Californie du Sud.

L’un des plus grands producteurs de pétrole de la région, le Congo-Brazzaville a été durement touché par la baisse des prix du brut mondial. L’accablante dette publique et les salaires impayés et les retraites des fonctionnaires ont forcé le président à demander un renflouement au Fonds monétaire international.

Mais les pourparlers avec le FMI ont traîné, les activités militaires à Pool sapant « les prétentions de Sassou Nguesso à la transparence et à la bonne gouvernance, que le FMI a reconnu à juste titre douteuses de toute façon », a déclaré Carter.

Depuis qu’il a changé la constitution pour lui permettre de rester au pouvoir, Sassou Nguesso a également fait face à une opposition croissante à son pouvoir. Stalwarts de son parti travailliste congolais au pouvoir (PCT), dont Charles Zacharie Bowao et Andre Okombi Salissa, se sont retournés contre lui. Même son propre fils, Denis-Christel, a suggéré qu’il pourrait s’opposer à son père lors des élections prévues.

 Source :  https://www.irinnews.org/analysis/2018/06/18/razed-villages-and-empty-fields-await-congo-brazzaville-s-displaced
- https://www.irinnews.org/special-report/2018/06/18/updated-congo-brazzaville-s-hidden-war

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ENGLISH VERSION
 Analysis
Razed villages and empty fields await Congo-Brazzaville’s displaced

“Life has to be rebuilt”

Philip Kleinfeld/IRIN

18 June 2018

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Philip Kleinfeld
Freelance journalist and IRIN contributor
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Emmanuel Freudenthal
Freelance journalist, and regular IRIN contributor
The jungle has edged into fields left untilled. It has crept onto thatched-roof houses turned to ruins; and it has stretched over empty highways once used to transport bananas, beans, cassava from a region long-known as Congo-Brazzaville’s breadbasket.
For nearly two years, militia fighters and soldiers manning dozens of checkpoints were the only signs of life in Congo’s Pool region, 50 kilometres west of the capital, Brazzaville.
Now, some of the 108,000 people who fled their villages during the 2016-17 conflict between the Congolese army and the “Ninja” rebels are returning home following a December peace agreement.
But with houses and villages destroyed by the military, schools and healthcare centres unstaffed, and fear that conflict may return, many Pool residents have chosen to remain displaced or have returned to poverty and hardship.


    
Yvonne Massembo, 70, fled her home in a town called Goma Tsé Tsé during the conflict. While life as a displaced person in southern Brazzaville has been hard, the mother of five, who is still living in the capital, said returning to her village would make life even harder.
During the conflict, her small mud-hut house collapsed after the roof was stolen. Equipment from her local hospital was looted. The canoe she once used to cross the river Djoué and reach her farm was destroyed.
“If I go back, what am I going to eat?” she said.

Political unrest, lives upended

Last December, IRIN was the first international news organisation to gain access to the Pool region in 20 months, to document crimes against civilians by the Congolese army and Ninja rebels.
The southern part of the country had been sealed off as fighting raged in a conflict that took hold shortly after the March 2016 presidential elections, in which Denis Sassou Nguesso retained a post he has held for all but five years since 1979.
☰ Read more: The history of the conflict
Now, life is slowly returning. The World Food Programme estimates that in some districts, such as Kimba, nearly all of the displaced residents have returned. Apart from the heartache of living away from home, the price of staple foods like cassava and rice rose dramatically during the conflict last year and is propelling many to come back to their fields.
Humanitarian access has also improved, particularly in northern Pool, where villages were previously cut off by the military.
“We have been able to do [food] distributions and assessments in places we couldn’t previously reach,” said Jean-Martin Bauer, World Food Programme country director in Congo-Brazzaville.
Alain-Robert Moukouri, secretary-general of Caritas Congo, an NGO that delivers humanitarian assistance in the Pool area, said the Ninjas have now removed their checkpoints and the army has stopped harassing people for money at theirs. Businesses in towns that had long been inaccessible are now operating.

Villages bombed, houses burnt

But beginning life anew is proving difficult in villages that were severely damaged during the conflict. In a village called Soumouna, where the government suspected Ninjas were based, 86 structures were destroyed between late February and May 2016, according to satellite images obtained by IRIN. This time period coincides with the army’s attacks.
The satellite data shows houses were also destroyed in Kindamba Gouéri, Mayama, and Malengo, while parts of villages were set on fire by ground troops, according to multiple interviews conducted by IRIN in Pool last December. A humanitarian worker based in the region described the military’s campaign as “scorched-earth”.
“There is nothing left,” said Massembo from Goma Tsé Tsé, explaining why she cannot return. “All the houses were burned.”
Displaced people are also returning to scarcity. During the conflict, fields became unsafe, causing two planting seasons to be missed. Today, many villagers are unable to feed themselves.
The UN has spent $13 million assisting displaced people with food, money, and basic goods. Bauer of the WFP said his team has reached “a substantial number of people”.
But needs remain vast. Bauer recently met a woman at a health centre near the capital, Brazzaville, who had returned to her village in Pool but left shortly after because she could not find food.
“When she got back she said there was nothing there,” Bauer explained. “Her child became malnourished, so she had to come back to Brazzaville.”
Lack of basic facilities in villages is compounding the problem. Most health centres were shuttered during the conflict. Half the primary schools in the Pool region have been closed and 65 completely destroyed, according to the UN. In districts like Vindza, all the schools are closed.
“Life has to be rebuilt,” said Bauer.

Philip Kleinfeld/IRIN
Displaced people in Kinkala, capital of the Pool region.

Peace and promises

Previous peace agreements between the Ninjas and the government have also failed, casting doubt on whether the ceasefire will last.
In the December agreement, the Ninjas agreed to demobilise, dismantle their checkpoints, and turn in their weapons. In exchange, the government promised “free movement” for Ninja leader Frédéric Bintsamou, better known as Pastor Ntumi – meaning he wouldn’t be arrested.
While no clashes have taken place since December, Ntumi is still hiding in the forests of Pool, and many of his fighters have not given up their weapons.
A Ninja spokesman, who asked not to be identified, said Ntumi is worried that an arrest warrant still hangs over his head. IRIN’s request to talk with him directly were denied.
Read more: Congo-Brazzaville’s hidden war

“There’s no freedom of movement” as promised in the peace agreement, the spokesman said, because “until now, many of those who have been arrested are still in prisons.”
The Ninja spokesman added that local people are sceptical that peace has been reached, “because there is military in the villages”.
“There are more soldiers in the villages than locals,” he said. This perception, he added, keeps people from returning.
Bauer confirmed that in some cases only men have returned to tend to their crops, leaving their families in safer locations.

Repression continues

Rather than seeking a genuine end to the conflict, Sassou Nguesso’s motivation for signing the agreement was influenced by economic factors, said Brett Carter, assistant professor at the University of Southern California.
One of the largest oil producers in the region, Congo-Brazzaville has been hit hard by declining prices for global crude. Skyrocketing public debt and unpaid salaries and pensions for civil servants have forced the president to ask the International Monetary Fund for a bailout.
But talks with the IMF have dragged, with military activities in Pool undermining “Sassou Nguesso’s claims to transparency and good governance, which the IMF rightly recognised as dubious anyway,” said Carter.
Since changing the constitution to allow him to stay in power, Sassou Nguesso has also faced growing opposition to his power. Stalwarts of his ruling Congolese Labor Party (PCT), including Charles Zacharie Bowao and Andre Okombi Salissa, have turned against him. Even his own son, Denis-Christel, has suggested he may stand against his father in elections scheduled for 2021.
In response to these threats, Sassou Nguesso has turned to “full-scale authoritarian mode”, said Fonteh Akum, senior researcher at the Pretoria-based Institute for Security Studies. In May, Jean-Marie Michel Mokoko, a former army general who stood against Sassou Nguesso in the 2016 presidential elections, was jailed for 20 years for “undermining the internal security of the state”. Salissa, meanwhile, is expected to face trial on the same charges this month.
Unsure who to trust, Sassou Nguesso is likely to remain wary of the long-restive Pool region which represents, said Akum, “the one space from which military contestation against Sassou Nguesso’s government could actually emanate”.
Rather than an “artificial” peace agreement, what is needed, said Akum, is a truth commission that can establish the root causes of the latest bout of violence in the Pool region and its consequences for civilians.
“Those facts would be able to create some kind of understanding for who is held accountable and who needs to pay reparations for crimes committed,” Akum said.
For now, the residents of Pool have received little closure or assistance from the government.
“I don’t have shelter and my village has been ravaged,” said a 69-year-old currently living in Brazzaville, who gave his name as Makoudou. He said his house, in a village near Vindza, had been partially destroyed by bombs during the conflict, and the tools he needed for work had been taken.
“That is what is preventing me from going back,” he said.

 Read Part 1: The exclusive story of Pool's hidden war

SOURCE :
https://www.irinnews.org/analysis/2018/06/18/razed-villages-and-empty-fields-await-congo-brazzaville-s-displaced

- https://www.irinnews.org/special-report/2018/06/18/updated-congo-brazzaville-s-hidden-war

  • mardi 18 juillet 2017

    Livre : L'article 15

    Livre :  "L’ARTICLE 15".
    « L’Article 15 » est un roman.
    article15-1 
    CHAPÔ : Ange et Pierre, parents de deux garçons en bas âge, sont très amoureux l’un de l’autre jusqu’au jour où celle-ci découvre que son mari est impliqué dans un crime. A qui  faire confiance ? Tout le système judiciaire et les rouages de l’Etat sont atteints par la gangrène qu’est le système D, synonyme de l’article 15.
    Dans sa quête de justice, Ange finira par mettre sa vie en danger. Survivra-t-elle aux assassins lancés à ses trousses ?
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    Il est le récit d’un article constitutionnel fictif qui s’apparente ici ou ailleurs à ce qu’on appelle « Système D ». Mais, dans le pays où l’Auteure puise son inspiration, cela s’appelle « Article 15 ». Francine Bongonda a décidé d’écrire sur cet article  imaginaire de la constitution de son pays d’origine, car les dégâts qu’il cause sont bien réels. Cette expression, dit-elle, est apparue bien avant 1960, dans la région du Sud Kasaï où elle s‘est popularisée et s’est finalement répandue dans tout le pays.
    Le peuple de la République Démocratique du Congo (RDC), dans sa course à la survie, applique cet article au quotidien. Décider d’abroger la débrouillardise érigée en loi et mode de vie, c’est un changement de mentalité qui ne peut déboucher que sur la ferme volonté de sortir son pays de la médiocrité.
    Puisse la RDCongo, dont l’auteure est liée par le sang et par l’histoire, retrouver sa dignité et son sourire d’antan que sa capitale, Kinshasa, attire de nouveau les regards de ceux qui l’avaient surnommée « Kin la belle ».
    Alors, bon voyage en RDCongo à travers ce roman palpitent !

    ***

    article15-2

    Née à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo où elle a eu un parcours littéraire, Francine Bongonda est arrivée en France en l’an 2000. Elle est présentement installée à Strasbourg, en Alsace, où elle a ses deux passions : ses enfants et l’écriture.