mardi 19 avril 2016

(Congo-Brazzaville) Contre l'usurpation : Lettre ouverte d'Yvonne Félix-Tchicaya


Jean FELIX-TCHICAYA appartient à l’Histoire du Congo, mais il appartient d’abord à sa famille la plus proche. Le linge sale se lave au sein du cercle familial, nous le savons. Mais quand les conséquences de certains agissements touchent un acteur fondamental d’un pays, il est du devoir de ses descendants de prendre la parole publiquement...


                                                                                               
Bruxelles le 17 Avril 2016

LETTRE OUVERTE d’Yvonne FELIX-TCHICAYA

À la descendance d’André Chicar, alias Doé
À Laureate Mberry, nièce, cousine et petite-cousine,
À Serge Felix-Tchicaya, neveu, cousin et petit-cousin
À la Nation congolaise envers laquelle nous avons un devoir de Vérité,

NOUS, fille et fils, petites-filles et petits-fils, arrière-petites-filles et arrière-petits-fils de Jean FELIX-TCHICAYA, homme politique de l’actuelle république du Congo (« Congo-Brazzaville »), député du Moyen Congo/Gabon, premier député congolais élu en 1945 à l’Assemblée constituante Palais Bourbon Paris, qui siégea à l’Assemblée nationale française jusqu’à la fin de la IVe République (de 1945 à 1959), vice-président et membre fondateur du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) qui fonda le Parti progressiste congolais (PPC) en 1946, section congolaise du Rassemblement démocratique africain (RDA), et qui mourut en 1961, respecté de tout un peuple, voulons rétablir la Vérité.

Dans les années 40, à la mort de son unique frère André, dit Doé, de l’autre côté du fleuve Congo, Jean Felix-Tchicaya a affectueusement recueilli les enfants de celui-là, en noble cœur d'oncle qu’il était. Il leur a même prêté son nom. Il n’a toutefois pas demandé à les adopter, ce qui montre clairement que les enfants de son frère ne sont pas les enfants de Jean.

Depuis plusieurs décennies une partie de la descendance d’André, entre autres Lauréate Mberry et Serge Felix-Tchicaya, respectivement petite-nièce et petit-neveu de Jean Felix-Tchicaya, et non petite-fille et petit-fils de Jean Felix-Tchicaya - que la vérité soit dite - - rétablissons ici une vérité : Jean Felix-Tchicaya est leur grand-oncle et non leur grand-père. Le grand- père de Lauréate et Serge est André Chicar dit Doé-, dans sa recherche obstinée d’une légitimité politique, filiale usurpée, s’autoproclame descendance directe de Jean, se complaisant honteusement à ignorer la vraie descendance de Jean, abusant les plus hautes autorités de l’État, et les institutions congolaises, africaines, françaises et autres. Et avec l’aide de leurs amis, passés de la connivence à la complicité, Lauréate et Serge dérobent un ensemble de documents importants appartenant au patrimoine historique et culturel de Jean Felix-Tchicaya. Ils font obstacle à la présence à la cérémonie officielle de remise de médaille à titre posthume, de la fille aînée de Jean, son seul enfant encore en vie, alors qu’elle y est invitée par les autorités. Ils prétextent auprès de ces mêmes autorités qu’elle est malade et l’évincent ainsi d’un moment d’hommage important à son père. Ce ne sont ici que des exemples parmi d’autres de ce que nous vivons depuis longtemps.

La folle ambition emplie de turpitudes ne peut justifier le mensonge, l’usurpation, le vol, la captation ni la manipulation. Cette situation nous est intolérable et nous fait souffrir dans notre cœur, dans notre chair et dans notre conscience. Ces imposteurs nous volent notre origine et nous humilient. En agissant ainsi, ils se déshonorent et portent atteinte à l’honneur de celui dont ils veulent se revendiquer. Enfin, ils conduisent les autorités à commettre des erreurs et à inscrire dans le récit de l'histoire du Congo et de Jean Félix-Tchicaya des contre-vérités.

Jean Felix-Tchicaya appartient à l’Histoire du Congo, mais il appartient d’abord à sa famille la plus proche. Le linge sale se lave au sein du cercle familial, nous le savons. Mais quand les conséquences de certains agissements touchent un acteur fondamental d’un pays, il est du devoir de ses descendants de prendre la parole publiquement afin d’éviter que leurs compatriotes, qui ont droit à une information objective, ne soient trompés, et pour rétablir la digne vérité qu'exige la mémoire d'un grand homme ayant marqué l'histoire du Congo, du Gabon de la France et de l'Europe.

Pour qu’éclate cette vérité, nous sommes prêts à aller plus loin que cette lettre ouverte. Nous sommes prêts à utiliser tous les moyens modernes et juridiques qui prouveront que nous sommes les descendants directs de Jean Felix-Tchicaya. Pour valoir ce que de droit.

Nous remercions toutes celles et ceux qui ayant étudié l’Histoire de notre continent, de notre pays et de Jean Felix-Tchicaya, nous soutiennent dans notre fier et juste combat.

Ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants

Yvonne FELIX-TCHICAYA
Et ses enfants : Aleth FELIX-TCHICAYA, Tania TCHICAYA (†), représentée Yannick Massamba-FELIX-TCHICAYA (son fils), Natacha KABA et Asta KABA

Gérald FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Patrice (†) FELIX-TCHICAYA et Setline FELIX-TCHICAYA

William FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Patrick FELIX-TCHICAYA, Jean-Claude FELIX-TCHICAYA, Franck FELIX-TCHICAYA et Indira FELIX-TCHICAYA

Paulette FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Laure DJODJE, Jean FELIX-TCHICAYA alias Papi (†), Yvon DJODJE, Douchka DJODJE, Nando DJODJE et Luigi DJODJE (†)

Et ses nombreux arrière-arrière-petits-enfants

Yvonne FELIX-TCHICAYA 

LIRE LA SUITE : (pdf, 101.6 kB) Lettre ouverte en version PDF signée

1 commentaire:

  1. REPONSE DE LAUREATE MBERI-BIGNY
    A YVONNE ET ALETH FELIX-TCHICAYA ET AUTRES

    Est-ce un crime de réhabiliter un homme qui a été un exemple de l’amour sur terre ?
    A-t-on besoin de salir la mémoire d’un homme qui au sein de sa famille et à l’extérieur a toujours prôné l’union et l’amour ?
    Est-ce un crime de faire ressortir des cendres la mémoire de JEAN FELIX-TCHICAYA ?
    Je dis : non !
    Les liens de sang peuvent être directs ou indirects, ce n’est pas à moi de vous l’enseigner.
    Revendiquer la place de JEAN FELIX-TCHICAYA, toute personne sur terre a le droit de créer des associations ou des fondations au nom de cet illustre personne.
    Pourquoi tant de haine, tant de mépris, tant de préjugés ?
    Jusqu’à ce jour n’avons-nous pas tant souffert ?
    Des enfants incestueux et tués, des ménages détruits, des enfants sans père et des discordes basées sur du mensonge, des jugements hâtifs, est-ce qu’avons-nous le temps de nous m$^ irer et de faire le bilan de nos vies ?
    Nos familles se sont trop déchirées et la question que je me pose à la veille de mes 55 ans, à qui profite tout cela ? Et pour quel but ?
    Des ordres philosophiques auxquels nous appartenons, respectons-nous leurs enseignements ?
    Un enfant qui baigne dans la lumière cosmique ne peut avoir autant de haine pendant tant d’années.
    Se battre dans la vie noblement n’est pas un crime.
    Ne pas revendiquer n’est pas une faiblesse.
    Vous avez choisi les médias, je vous suis.
    J’espère que vous avez toute l’histoire dans vos mains et que vous connaissez la vraie histoire.
    Je suis à votre disposition, mais sachez que chaque coup donné, chaque coup sera rendu. Réfléchissez-y !


    Lauréate MBERI-BIGNY

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