lundi 20 octobre 2025
dimanche 19 octobre 2025
Congo-Brazzaville : Quand l'Etat de droit fait place à la terreur
C’est une dérive révélatrice de la faiblesse des forces de défense et de sécurité dans une mission régalienne de police encadrée.
Seul un état d’exception décrété par le Président de la République en tant que Chef suprême des armées pourrait expliquer la mission en tant que force de police de la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), une force militaire, à la suite de rapports des différents services sécuritaires. Ceci s’expliquerait par le fait que le travail de police actuellement exécuté par la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), ce corps d’armée chargé de protéger le président de la République, est mieux équipée que l’armée, la police et la gendarmerie reléguées à un rôle secondaire dans un système dictatorial où seule la logique de survie du régime prévaut.
L’intervention récente de la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) à Brazzaville pour neutraliser les « Kulunas », ces « bébés noirs » qui terrorisaient la population, a été perçue par certains comme un regain d’autorité. En réalité, elle expose une faiblesse structurelle, qui est celle d’un État défaillant. Loin de constituer une avancée en matière de sécurité publique, cette action traduit une crise structurelle au sein des institutions de l'État.
Pourtant, l’article 93 de la Constitution congolaise dispose que : «Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité du territoire national ou l'exécution des engagements internationaux sont menacées de manière grave et imminente et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation du Premier Ministre et des Présidents des deux chambres du Parlement. Il en informe la nation par un message. Le Parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire. Le Parlement fixe le délai au-delà duquel le Président de la République ne peut plus prendre des mesures exceptionnelles ».
La légalité ne se décrète pas, mais obéit aux règles constitutionnelles.
Les pouvoirs d’exception du président ne s’appliquent que face à des menaces graves contre l’indépendance nationale ou les institutions. Ce recours à la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) révèle un désordre institutionnel profond. Au lieu d’agir dans le cadre de la Constitution, le pouvoir politique choisit l’exception permanente. Les « Bébés noirs », bien que violents, ne constituent pas une menace militaire ni une force insurrectionnelle. Le danger qu’il représente découle plus d’une défaillance sociale du gouvernement congolais que d‘une atteinte constitutionnelle. Pourtant, le pouvoir répond à cette urgence sociale par une réponse militaire, détournant ainsi l’usage même de la force publique.
Cette action est illégale au regard du droit national, et potentiellement condamnable au regard du droit international. Si demain le pouvoir se retournait contre lui, le général de brigade Serge Oboa pourrait être tenu responsable d’actes répréhensibles perpétrés sous couvert de « légalité ».
Une manipulation juridique au service du régime s’installe. Des voix susceptibles d’influencer l’opinion publique tentent de justifier cette opération en évoquant le lien administratif entre la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) et le ministère de l’Intérieur sa tutelle. C’est une lecture erronée, voire une manœuvre car ce lien ne transforme en rien la DGSP en force de police. Cette unité militaire d’élite reste une garde présidentielle, et non une institution au service de la sécurité publique en tant que force de police. Elle agit au Congo-Brazzaville comme une milice privée, instrumentalisée par le président, en dehors du cadre légal.
Utiliser la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) contre des civils revient à confondre les fonctions de l’État et celles du régime, à mélanger sécurité nationale et sécurité du pouvoir en place. Une confusion lourde de conséquences pour l’État de droit, déjà fragilisé dans un pays où la légalité semble n’être qu’une façade.
Ce débat met en lumière un mal plus ancien, systémique, qu’est un système de répression taillé sur mesure pour la conservation du pouvoir. Depuis des décennies, les textes constitutionnels sont élaborés pour légitimer le pouvoir, puis contournés quand ils entravent sa consolidation. La « sécurité nationale » devient un prétexte à l’arbitraire, l’exception se mue en règle, et l’autoritarisme en méthode de gouvernance.
Cette dérive touche également la fonction publique et l’armée. Dans un État de droit, le devoir de dire NON à l’illégalité est un acte républicain. Dans un régime autoritaire, la loyauté à l’homme fort remplace la fidélité à la Constitution. Ainsi, les fonctionnaires loyaux sont suspects, et les militaires fidèles à leur mission deviennent des instruments de la répression. L’exemple du général de brigade Serge Oboa en est l’illustration parfaite, car il ne remplit plus une mission de sécurité publique, il protège un pouvoir. La militarisation du pouvoir politique marque le recul de l’État de droit.
L’État ne peut devenir l’instrument d’une caste. Une telle confusion condamne tout espoir de démocratie et mine la légitimité des institutions. La vraie sécurité ne se construit pas dans la peur, mais dans le respect du droit.
Il est urgent de rappeler une vérité que les régimes autoritaires cherchent à faire oublier, le pouvoir est transitoire, l’État est permanent. Confondre les deux, c’est plonger le pays dans une spirale de répression, de peur et d’instabilité. Le Congo-Brazzaville n’a pas besoin de plus d’intimidation, mais de plus de justice et de justice sociale. Il lui faut des policiers mieux formés, une justice indépendante, une société civile protégée, et non des soldats dans les rues. L’État ne peut et ne doit se confondre à un clan.
Aimer le Congo-Brazzaville, c’est refuser les dérives, défendre la sécurité, mais au prix de la légalité républicaine. On peut critiquer le pouvoir sans être un ennemi de la République. L’immixtion de la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) dans les affaires de police ne démontre pas la force de l’État, mais plutôt son incapacité à garantir la sécurité du peuple sans bafouer le droit. La légitimité s’acquiert, elle ne s’impose pas en violant la Constitution.
L’urgence du phénomène des « bébés noirs » n’est pas militaire, mais sociale. Elle démontre la faillite d’un système incapable d’éduquer, d’intégrer et de protéger sa jeunesse, et au-delà tout son peuple.
Répondre par la force à une crise sociale, c’est en aggraver les causes. Le Congo-Brazzaville ne combattra pas les « Bébés noirs » avec des fusils, mais avec de l’éducation, de l’emploi et de la justice.
Notre pays ne peut être orphelin de justice. Tant que la Constitution ne sera pas restaurée dans les esprits et dans les actes, le pays continuera à fabriquer des orphelins de justice. Il est encore temps de rompre avec cette culture de l’impunité et du tout répressif. Les traumatismes de la guerre du 5 juin 1997 ne sont pas encore guéris, et pourtant l’histoire semble prête à se répéter.
Être responsable, c’est rendre des comptes. Et comme
toujours, le temps est l’allié de la justice.
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
vendredi 17 octobre 2025
Congo-Brazzaville : Pourquoi la DGSP doit être démantelée
Congo-Brazzaville | Pourquoi la DGSP doit être démantelée

Congo-Brazzaville | Pourquoi la DGSP doit être démantelée
Alors que des témoignages concordants évoquent des exécutions sommaires tout comme les vidéos sur les réseaux sociaux, perpétrées par la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), le débat sur la légitimité et les compétences de cette structure refont surface. Devenue une force parallèle placée sous l’autorité directe de Denis Sassou Nguesso, elle soulève de graves interrogations sur l’État de droit et la responsabilité du pouvoir congolais.
Une dérive institutionnelle préoccupante
La DGSP, créée pour assurer la sécurité de Denis Sassou Nguesso, s’est progressivement transformée en un organe autonome échappant à toute supervision institutionnelle.
Cette évolution interroge : est-il encore justifié qu’une force armée exclusivement dédiée à un individu existe, alors que la protection du chef de l’État pourrait être assurée par une unité nationale regroupant des éléments issus des Forces de souveraineté ?
Aujourd’hui, les faits rapportés par plusieurs sources, dont des vidéos postées sur les réseaux sociaux, font état d’un usage abusif de la force, d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées, des actes qui relèvent du crime contre l’humanité au regard du droit international.
Des accusations graves et documentées
Selon diverses enquêtes locales et des organisations de défense des
droits humains ainsi que des vidéos postées sur les réseaux sociaux, la
DGSP est impliquée dans les exécutions sommaires de jeunes Congolais, communément désignés sous le terme de « Bébés noirs » ou « Kulunas ».
Ces jeunes, souvent marginalisés, sont victimes de rafles et d’exécutions extrajudiciaires menées sous prétexte de lutte contre la criminalité urbaine.
Derrière cette façade sécuritaire, se dessine la réalité d’un appareil de répression politique pour apeurer et traumatiser la population. La DGSP agit comme un bras armé du régime, s’appuyant sur les réseaux militaires historiques des FDU-FDP (Forces démocratiques Unies et Forces démocratiques et patriotiques), composés d’officiers supérieurs et de généraux proches du pouvoir, issus notamment des milices dites COBRA, impliquées dans les violences des années 1990 contre le président légitime Pascal Lissouba.
Sous la direction du général Serge Oboa, la DGSP a eu recouru à des armes silencieuses et à des opérations héliportées pour se débarrasser de jeunes enlevés à Djambala puis jetés dans les forêts et les rivières.
Ces pratiques rappellent les heures sombres du Chili de Pinochet ou de l’Argentine sous la junte militaire, où la terreur d’État servait de mode de gouvernance.
Une interrogation centrale : le Congo est-il encore un État de droit ?
La répétition de ces crimes, couverte par le silence des institutions et soutenue par certains intellectuels qui les justifient au nom d’une prétendue “raison d’État”, pose une question fondamentale : le Congo peut-il encore se réclamer d’un État régi par le droit ?
Si tel est le cas, alors les autorités doivent assumer leurs obligations internationales et rétablir l’autorité du droit sur la violence d’État.
Mais si la DGSP continue d’agir dans l’impunité, alors le pays a basculé dans un régime clanique, où la loi du plus fort remplace la Constitution, et où le pouvoir s’exerce au mépris de la vie humaine.
Et dans ces conditions, que ceux qui justifient les exécutions sommaires au nom de la “raison d’État” expliquent donc en quoi le Congo reste un État, alors que le régime en place applique la loi du clan, où le crime est glorifié et l’inhumanité célébrée.
Appel à la responsabilité et à la Transition
L’heure n’est plus aux demi-mesures.
L’heure est à la justice, à la vérité, et à la reconstruction de l’État.
La DGSP a trahi la République en se substituant aux institutions qu’elle devait protéger.
Elle a trahi la Nation en transformant la sécurité publique en instrument de peur.
Et elle a trahi le Peuple, dont elle devait garantir la paix.
Ces crimes ne peuvent ni être oubliés ni pardonnés.
L’impunité, déjà à l’origine des tragédies du passé comme celle des Disparus du Beach, ne peut plus être tolérée.
Le peuple congolais réclame la Transition.
Et il l’obtiendra.
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 14 octobre 2025
jeudi 16 octobre 2025
Exécutions par hélicoptère : le Congo de Sassou Nguesso dans la lignée du Chili de Pinochet et de la l'Argentine de la junte militaire

Exécutions par hélicoptère : le Congo de Sassou Nguesso dans la lignée du Chili de Pinochet et de l’Argentine de la junte militaire
Il est temps de se ressaisir et d’aller vers la TPSA / ToPeSA pour apaiser le pays
J’entends depuis le Congo ces objections absurdes :
« Pourquoi
Modeste Boukadia s’occupe-t-il de ces exécutions sommaires ? Ce sont des
bandits, pas des enfants du Sud, mais ceux du Nord qui sont tués.
A-t-il déjà perdu un proche sous les coups des “Bébés noirs” ou des
“Kulunas” ? Il est loin là-bas en Europe, lui et son Europe, on n’en a
rien à faire ! »
La réponse est simple : la République est UNE et INDIVISIBLE.
Et une République se fonde sur des lois, non sur la vengeance, la peur ou les exécutions sommaires.
Si le Congo ne respecte plus ses propres lois, alors qu’on nous dise clairement : sommes-nous encore dans une République ou dans un régime de terreur ?
Tout crime commis contre un Congolais me concerne, car aucun sang versé ne doit être hiérarchisé selon la région ou l’origine.
Les exécutions sommaires orchestrées par la DGSP sont des crimes contre l’humanité.
Et parce que la DGSP est placée sous l’autorité directe de Denis Sassou Nguesso, c’est à lui qu’incombe la responsabilité totale de ces actes.
Tout manquement à la justice, nationale ou internationale, reposera entièrement sur ses épaules.
Je tiens donc à exprimer ma plus vive préoccupation face à ces crimes extrajudiciaires commis en violation flagrante de la Constitution – celle-là même que Denis Sassou Nguesso a imposée au peuple dans le sang – et des conventions internationales relatives aux droits humains.
Il faut poser les vraies questions :
- Pourquoi Denis Sassou Nguesso, à travers la DGSP, s’acharne-t-il sur les jeunes des rues, au lieu de s’attaquer à ceux qui dirigent les véritables écuries des “Bébés noirs” ou “Kulunas” ?
- Ces réseaux ne sont pas apparus spontanément : ils sont entretenus et protégés par des ministres, des officiers, des députés, des ambassadeurs, voire certains opposants qui sont ou ont été membres des FDU-FDP (COBRAS).
En frappant les simples exécutants — souvent des jeunes abandonnés, manipulés, sans perspectives ni emploi —, pourquoi le régime protège-t-il les véritables commanditaires et détourne-t-il l’attention des racines politiques et institutionnelles du désordre ? - Et plus grave encore : pourquoi Denis Sassou Nguesso, par l’intermédiaire de la DGSP, en vient-il à commettre des crimes extrajudiciaires, ces exécutions sommaires qui, selon le droit international, constituent des crimes contre l’humanité ?
Le Congo ne peut plus être gouverné dans la peur et le sang.
Il est temps que chacun se ressaisisse.
Il est temps de comprendre que la violence, la répression et la terreur ne sauveront pas le pays.
La seule voie de salut, la seule issue pour restaurer l’État, réconcilier la Nation et rebâtir la confiance du peuple, c’est la TPSA / ToPeSA — la Transition Politique Structurelle Apaisée, pour la sauvegarde et la refonte de l’État.
Le Congo ne se restaurera pas dans la peur, mais dans la transition, la justice et la paix.
La TPSA / ToPeSA est la voie de la raison et du salut national.
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Le 16 octobre 2025
jeudi 9 octobre 2025
Déclaration officielle du cercle des démocrates et républicains du Congo (cdrc)

DÉCLARATION OFFICIELLE DU CERCLE DES DÉMOCRATES ET RÉPUBLICAINS DU CONGO (CDRC)
À l’attention des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des organisations internationales de défense des droits humains
Objet : Exécutions sommaires à Djambala et déploiement militaire dans la région du Pool – Appel à une intervention urgente de la communauté internationale
Le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) attire l’attention de la communauté internationale sur la grave détérioration de la situation des droits humains en République du Congo, marquée par :
- l’envoi de troupes militaires dans la région du Pool par le pouvoir de Denis Sassou Nguesso ;
- et les exécutions sommaires de jeunes civils à Djambala, dans le département des Plateaux.
Ces actes constituent des violations graves et répétées du droit à la vie, de la dignité humaine et des conventions internationales auxquelles la République du Congo est partie, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Alors que le monde œuvre pour l’apaisement et la paix — à l’image des initiatives diplomatiques récentes menées au Proche-Orient sous l’impulsion du président Donald Trump —, le régime de Brazzaville persiste dans une logique de répression, en s’attaquant à sa propre jeunesse et en entretenant une culture d’impunité depuis les crimes des Disparus du Beach.
Le CDRC rappelle que la France a, à plusieurs reprises, exhorté le pouvoir congolais à mettre fin aux exécutions sommaires, à cesser l’usage de la fausse monnaie et à respecter les droits fondamentaux de ses citoyens.
Le CDRC dénonce également les tentatives de manipulation visant à assimiler à des rebelles les jeunes Congolais engagés dans la sensibilisation pacifique à la TPSA / ToPeSA, mouvement citoyen pour la transition politique et la restauration de l’État.
Face à cette situation alarmante, le CDRC :
- Demande l’ouverture immédiate d’une enquête internationale indépendante sous l’égide des Nations Unies ou de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur les exécutions sommaires de Djambala et les opérations militaires dans le Pool ;
- Exige la suspension des opérations militaires ordonnées par Denis Sassou Nguesso dans les zones civiles ;
- Appelle à des sanctions ciblées contre tous les responsables politiques et militaires impliqués dans ces crimes notamment ceux de la DGSP responsables des exécutions sommaires qui sont des crimes contre l’humanité ;
- Invite les partenaires internationaux du Congo dont la France à conditionner toute coopération au respect effectif des droits humains et des libertés fondamentales.
Le CDRC réaffirme enfin que seule la TPSA / ToPeSA qui est une une transition politique pacifique, inclusive permettra au Congo de renouer avec la justice, la stabilité et la paix durable.
Le peuple congolais aspire au changement.
Le peuple aura le changement.
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Brazzaville / Paris, le 09 octobre 2025
mardi 7 octobre 2025
Appel à la coalition nationale pour le salut du Congo
DÉCLARATION OFFICIELLE | APPEL À LA COALITION NATIONALE POUR LE SALUT DU CONGO : Autour de ToPeSA – Une Nation Pour Tous

DÉCLARATION OFFICIELLE | APPEL À LA COALITION NATIONALE POUR LE SALUT DU CONGO
Autour de ToPeSA – Une Nation Pour Tous
Le Congo-Brazzaville vit aujourd’hui une crise d’une gravité exceptionnelle. L’effondrement de l’État, la misère qui s’étend, les exécutions sommaires perpétrées par la DGSP et la peur qui s’installe dans les foyers congolais sont les symptômes d’un pays qui se meurt. Il n’y a plus de temps à perdre.
Face à cette situation dramatique, j’en appelle solennellement à tous les partis politiques du Congo, à toutes les forces vives de la Nation, à la société civile, aux confessions religieuses, aux syndicats, ainsi qu’à la diaspora congolaise, à s’unir dans une grande coalition nationale autour de ToPeSA (Transition Politique, Sociale et Administrative).
Cette coalition aura pour mission essentielle de restaurer l’État, garantir la sécurité du peuple et de tous les acteurs politiques, et mettre en œuvre un programme économique d’urgence apportant des solutions concrètes aux souffrances des Congolais.
Le moment est venu de mettre fin aux exécutions sommaires, de rétablir la justice et l’État de droit, et d’engager le Congo dans une nouvelle ère : celle de la responsabilité, de la réconciliation et de la reconstruction nationale.
La coalition que nous appelons de nos vœux doit être la plus large possible, ouverte à toutes les sensibilités, dans un esprit de réconciliation véritable, sans exclusion, ni revanche, ni chasse aux sorcières.
C’est dans l’union nationale que nous trouverons la force de bâtir ensemble un avenir meilleur pour notre pays.
Nous devons être inventifs pour dépasser nos instincts de repli et de division.
Nous devons être audacieux pour construire une nation qui nous rassemble, au-delà des clans, des partis et des ethnies.
Nous devons être lucides pour comprendre que notre salut ne viendra ni de la peur ni de la soumission, mais de notre capacité à nous relever ensemble.
ToPeSA incarne cette volonté collective : une transition ordonnée, inclusive et pacifique pour rebâtir les institutions, redonner confiance au peuple et replacer le Congo sur la voie du développement, de la dignité et de la souveraineté retrouvée.
Le Congo nous appelle.
Répondons à cet appel avec courage, intelligence et fraternité.
Ensemble, faisons du Congo une Nation pour Tous.
Paris, le 8 octobre 2025
Modeste Boukadia
Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
Communiqué de presse du CDRC : A la suite du communiqué du ministère congolais de l'Intérieur et de la décentralisation
Communiqué de presse du CDRC : À la suite du communiqué du Ministère congolais de l’Intérieur et de la décentralisation

Communiqué de presse du CDRC : À la suite du communiqué du Ministère congolais de l’Intérieur
Le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) prend acte du communiqué du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation déclarant, je cite :
« Le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation saisit cette occasion pour rassurer les populations congolaises et les ressortissants étrangers vivant en République du Congo que les services de sécurité ne ménageront aucun effort pour garantir leur sécurité ainsi que celle de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. »
Le CDRC accueille cette déclaration avec attention, mais rappelle qu’elle doit être suivie d’actes concrets. À ce titre, le CDRC demande l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur les exécutions sommaires des « Bébés noirs » et des « Kulunas » et des innocents perpétrées par la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), dont le mandat n’est en aucun cas d’assurer la sécurité publique.
Si ces exécutions ont été menées à l’initiative de la DGSP, il est légitime de s’interroger : ont-elles été ordonnées par le Ministère de l’Intérieur ou réalisées en dehors de toute légalité républicaine ? Dans les deux cas, la responsabilité de l’État est engagée.
Le CDRC attire l’attention de M. Denis Sassou Nguesso sur le fait que, dans le contexte géopolitique actuel marqué par la doctrine MAGA des États-Unis, l’ère de l’impunité est révolue. Le monde entier aspire à la paix et au changement — comme en témoignent les transitions récentes au Népal ou à Madagascar.
Le CDRC avertit le pouvoir en place qu’aucune répression du peuple congolais ne sera tolérée. La communauté internationale observe, et le peuple du Congo, lui aussi, aspire à la paix et au changement.
Le
CDRC rejette avec la plus grande fermeté toute tentative d’instaurer le
désordre par la violence d’État ou par des crimes gratuits tels que les
exécutions sommaires.
Plus que jamais, j’en appelle à la lucidité de Denis Sassou Nguesso : le peuple congolais ne réclame ni vengeance ni chaos, mais la paix, la justice et le changement véritable.
La TPSA / ToPeSA est la voix du peuple congolais et le socle de l’Union Nationale.
Fait à Paris, le 07 octobre 2025
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
lundi 6 octobre 2025
dimanche 5 octobre 2025
Congo: Quand le pays s'écroule : La TPSA : ToPeSA est la solution
Communiqué politique |

Communiqué politique | QUAND LE PAYS S’ÉCROULE : LA TPSA / ToPeSA EST LA SOLUTION
Chez Denis Sassou Nguesso, le rituel est immuable : piéger ceux qui l’ont servi pour mieux enterrer les secrets du régime.
Après avoir neutralisé le général Jean-Marie Michel Mokoko et André
Okombi Salissa, voici désormais le tour du général Serge OBOA, lui-même
Cobra par la volonté de Denis Sassou Nguesso.
Cette logique
sacrificielle, qui vise à sauver ce qui peut l’être, traduit
l’incertitude d’un pouvoir fragilisé, surtout au regard de l’issue
encore incertaine en Côte d’Ivoire.
Pour Sassou Nguesso, il s’agit de faire feu de tout bois afin de conserver coûte que coûte le Congo sous sa domination.
Quelle issue pour éviter la dislocation du pays ?
La seule voie est celle de l’unité nationale. Toutes les régions – la Sangha, la Likouala, la Cuvette centrale, la Lekoli, les Plateaux, le Pool, la Lékoumou, la Bouenza, le Niari et le Kouilou – doivent redevenir les piliers d’un même pays.
Denis Sassou Nguesso a entretenu les divisions en dressant les Plateaux contre le Pool, et le Pool contre les régions des Trois Palmiers, afin de régner par la discorde. Or, plus que jamais, l’heure est à la réconciliation et à l’union de toutes les composantes nationales.
La TPSA / ToPeSA : restaurer l’État et construire le Nouveau Congo
C’est précisément le rôle de la TPSA / ToPeSA :
- restaurer l’État,
- poser les bases du Nouveau Congo,
- mettre en place une véritable décentralisation administrative et financière,
- bâtir un marché intérieur congolais solide et intégré.
Ce socle permettra d’ouvrir la voie à des partenariats ambitieux, dynamiques et respectueux avec les pays d’Afrique, l’Union européenne, la France, les États-Unis, la Chine, la Russie et tout État qui traite le Congo et les Congolais avec dignité.
Le Congo face aux enjeux mondiaux
Le monde est en mutation, avec de nouveaux équilibres géopolitiques impulsés notamment par le président Donald Trump.
Le
Congo ne doit pas rester en marge de cette reconfiguration mondiale :
il doit s’y inscrire avec intelligence, clairvoyance et responsabilité.
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Brazzaville / Paris, le 05 octobre 2025
samedi 4 octobre 2025
Appel à une enquête internationale sur les exécutions sommaires au Congo
APPEL À UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE SUR LES EXÉCUTIONS SOMMAIRES AU CONGO
Je m’interroge avec gravité : pourquoi les agents de la DGSP agissent-ils toujours cagoulés ? S’agit-il réellement de Congolais, ou bien d’étrangers recrutés pour exécuter une mission de terreur ? La facilité inhumaine avec laquelle ils tuent interroge profondément.
Un homme né et grandi à Poto-Poto peut-il vraiment abattre de sang-froid des jeunes du même quartier, puis rentrer chez lui et regarder ses enfants sans culpabilité ? Non. Tout, dans leur comportement, leur démarche, leur discipline, montre qu’il ne s’agit pas de Congolais, mais de combattants bien formés, vraisemblablement des mercenaires.
Cela prouve que Denis Sassou Nguesso a eu recours à des étrangers pour massacrer la jeunesse congolaise. En mettant le général Serge OBOA en première ligne, il entretient l’illusion que des Congolais assassinent leurs propres frères et sœurs, alors qu’en réalité, les exécuteurs sont en majorité des mercenaires, parmi lesquels des Rwandais et d’anciens membres des FAZ (Forces Armées Zaïroises).
Face à cette situation, une question légitime s’impose : l’ancien président Joseph Kabila et l’actuel président Paul Kagame peuvent-ils éclairer l’opinion publique sur la raison de la présence de Rwandais et d’anciens FAZ installés à Kintélé, au Congo-Brazzaville ?
J’appelle solennellement la communauté internationale – en particulier les Nations Unies, l’Union africaine et la Cour pénale internationale – à diligenter une enquête indépendante et impartiale non seulement sur les exécutions sommaires qui ensanglantent aujourd’hui le Congo, mais aussi sur le drame resté impuni des disparus du Beach.
Le peuple congolais a droit à la vérité et à la justice. Le monde, lui, a le devoir moral et politique de mettre fin à l’impunité d’un régime qui a fait du crime une méthode de gouvernement.
CONCLUSION – APPEL À LA VÉRITÉ ET À LA JUSTICE
J’appelle solennellement la communauté internationale – en particulier les Nations Unies, l’Union africaine et la Cour pénale internationale – à diligenter sans délai une enquête indépendante et impartiale sur les crimes qui ensanglantent le Congo-Brazzaville.
Cette enquête doit couvrir non seulement les exécutions sommaires perpétrées aujourd’hui par la DGSP et ses mercenaires, mais également le drame des disparus du Beach, resté jusqu’ici sans vérité ni justice. L’histoire ne peut continuer à être écrite sur le silence et l’oubli des victimes.
Le peuple congolais, profondément meurtri, a un droit imprescriptible : celui de connaître la vérité, de voir punis les auteurs et les commanditaires, et de reconstruire son avenir dans la paix et la dignité.
Le monde, quant à lui, a une responsabilité morale et politique : celle de mettre fin à l’impunité d’un régime qui a fait du crime une méthode de gouvernement. Ne pas agir, c’est être complice de ces atrocités.
Au nom de la mémoire des victimes, au nom des jeunes exécutés dans les rues, au nom de tous ceux qui ont disparu au Beach, nous demandons que justice soit rendue.
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Le 04 octobre 2025









