mardi 31 mai 2011

Affaire Dominique-Gaston Strauss-Khan et Nassifatou Diallo : Quand le FMI continue de baiser l'Afrique

AFFAIRE DOMINIQUE GASTON STRAUSS-KAHN ET NASSIFATOU DIALLO : QUAND LE FMI CONTINUE DE BAISER L’AFRIQUE
par Daniel Nkouta


Aussitôt annoncée ce dimanche matin, l’arrestation de Dominique Gaston Strauss-Khan pour exubérance sexuelle avérée ; les médias français ont inondé le monde entier des déclarations tout aussi tapageuse, ridicules que mensongères, proclamant la victimisation du Directeur Général du FMI que l’on a constamment présenté comme un homme de moralité à l’abri du doute. A droite comme à gauche en passant par le centre dans l’Hexagone on a menti sans sourciller, mais non sans gêne tout de même, tentant de faire oublier le fait que l’homme dont s’agit est un multirécidiviste, un récalcitrant à l’appétence sexuelle constamment et puissamment en alerte.

Comme l’affaire concerne un dignitaire politique français, l’on a cru devoir orchestrer un tintamarre assourdissant fait des jérémiades par lesquelles l’on s’insurge contre les images de Dominique Strauss-Kahn menotté et la retransmission de son procès qui ont pu choquer, car en France, le prétendu pays des droits de l’homme, on a beau proclamer l’égalité de tous devant la loi : LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE, il existe dans le pays de Sarkozy une justice pour le citoyen lambda, et une autre justice pour les VIP. Ici, l’on a simplement oublié que de nombreux ressortissants d’Afrique noire, notamment du Mali, arrêtés puis expulsés pour immigration dite illégale, ont été trimballés menottés avec images largement diffusées par les chaînes françaises.

Personne ne se souvient, curieusement, que quelques mois à peine encore, Laurent KOUDOU GABGBO, Chef d’Etat, arrêté par les troupes françaises puis remis entre les mains des rebelles d’Alassane Dramane OUATTARA, son adversaire Président élu par quelques puissances occidentales et l’Union Européenne, a été publiquement humilié avec son épouse manifestement violentée ; ces images humiliantes tournées en boucle par la télévision française ont été diffusées dans le monde entier par des chaînes françaises, sans qu’à aucun instant, une seule protestation se soit élevée en France.

L’on nous a ensuite, une semaine durant, rabâché le sacrosaint principe régulièrement appliqué de façon discriminatoire en France, la fameuse présomption d’innocence. La présomption d’innocence, cela signifie que toute personne soupçonnée d’avoir commis une infraction est considérée comme innocente tant qu’elle n’a pas été reconnue coupable par le tribunal qui a jugé l'affaire.

En France, ce principe est affirmé par l’article 9 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, et par la jurisprudence. Il est également affirmé par l'article 6-2 de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales qui proclame : « toute personne est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie ».

La même France officielle qui, par son Armée qui ne gagne les guerres qu’en Afrique noire, a enlevé le Président Laurent KOUDOU GBAGBO pour le remettre entre les mains des rebelles à la solde de Alassane Dramane OUATTARA son adversaire Président élu par quelques puissances occidentales et l’Union Européenne, l’accusant d’avoir commis des crimes contre l’humanité, sans se souvenir de la présomption d’innocence, car, depuis cet enlèvement contraire au Droit international, le Président Laurent KOUDOU GBAGBO dont la culpabilité n’a jamais été reconnue par la moindre juridiction, croupit dans les geôles de OUATTARA.

On nous dira alors que Laurent KOUDOU GBAGBO n’est qu’un pauvre nègre, la notion de la préservation de l’image de la personne ne vaut que pour les Blancs. A nous autres donc pauvres nègres Africains de comprendre. Mais, de là à daigner ignorer qu’aux Etats-Unis d’Amérique, la notion d’égalité devant la loi vaut pour tout le monde, VIP ou pas, c’est l’expression grandeur nature de la sottise souverainement française.

Aujourd’hui, l’Afrique a de quoi rigoler très largement. L’on se souvient en effet encore de l’affaire dite « Arche de NOE », cette tentative d’enlèvement d’enfants tchadiens, par un groupe de boyscoutistes-tiermondistes français, dans laquelle, pour des besoins électoralistes, Nicolas Sarkozy ignorant la souveraineté de l’Etat tchadien avait proclamé qu’il irait personnellement chercher ces compatriotes pour les ramener en France, ce qu’il fit immédiatement. L’Afrique avait jusqu’ici espéré que cette fois aussi, Monsieur Nicolas Sarkozy nous ferait sinon la même démonstration de force en allant récupérer son compatriote à New York, au moins, profiter de la tenue du G8 en France, pour exiger de son homologue, Barak Hussein Obama, la libération immédiate de Dominique Gaston Strauss-Khan.

Nous croyons même savoir que l’affaire n’a pas été évoquée à l’occasion car, que l’on ne se trompe pas, l’arrestation de Dominique Gaston Strauss-Khan, secret de polichinelle, nous semble être un bon traquenard, pour défaut de reconnaissance, ou violation de pacte secret : « Je te fais nommer au FMI, à la condition que tu ne gênes pas ma candidature à la prochaine présidentielle en t’abstenant d’être candidat ».

Ainsi, les Français devraient comprendre, avec ce faisceau de faits, qu’en s’insurgeant contre l’immigration subsaharienne réputée être un fléau pour la stabilité de la France, ils se trompent lourdement de diagnostic. Que dire de certains lobbies qui contrôlent, en France comme aux USA, tous les circuits politiques, médias, éducationnels, etc. ? Aucun secteur, aucun pan de la société n’échappe à leur contrôle...

L’on a donc beau nier les faits, comme l’a écrit Arthur de Gobineau dans son Essai sur l’inégalité des races humaines : « On s'est montré disposé à admettre que nulle cause extérieure n'avait sur une société une prise mortelle, tant qu'un principe destructif né d'elle-même et dans son sein, inhérent, attaché à ses entrailles, n'était pas puissamment développé, et qu'au contraire, aussitôt que ce fait destructeur existait, le peuple, chez lequel il fallait le constater, ne pouvait manquer de mourir, fût-il le mieux gouverné des peuples, absolument comme un cheval épuisé s'abat sur une route unie ».

Ceci pour dire que ce ne sont donc pas, loin s’en faut, les Nègres venus du Sud du Sahara, ou les Arabes venus du Maghreb qui menaceraient l’avenir de l’Hexagone ; le danger pour la France gît ailleurs. Et si cette affaire « Dominique Gaston Strauss-Khan », qui déteint la crédibilité de la France tout entière, n’était en réalité qu’un complot monté de toute pièce par un lobby politique ?

En effet, dans ce drame où les pulsions sexuelles s’expriment avec ardeur, l’Afrique a beau avoir été une fois encore bien baisée par le FMI, car c’est une jeune femme guinéenne qui a dû être contrainte et forcée de faire la pipe à Dominique Gaston Strauss-Khan, l’on comprend mieux maintenant pourquoi l’ancienne Garde des Sceaux, Rachida Dati, avait cru devoir dire que fellation et inflation signifiaient la même chose ; cet épisode pornographique nous donne  tout de même à constater qu’en France, si l’on est pas violeur, on est PD.

Aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, il est certain, Dominique Gaston Strauss-Khan, avec son palmarès libidineux qui fait de lui le pervers ou prédateur sexuel le plus célèbre de la classe politique française, ne pouvait depuis longtemps espérer le moindre suffrage populaire. Mais en France, le scandale n’existe pas, quelle que soit sa conduite sociale, l’accès à l’Elysée reste possible ; après tout, quel est le Prédisent français, à l’exclusion de Charles de Gaulle, qui n’a pas fait la démonstration des ses caractéristiques tactico-techniques tactiles en matière sexuelle ?

C’est ici toute la différence entre l’Africain et l’homme Blanc, car chez nous, comme Jacob Zuma, lorsque l’on veut d’une autre femme, on la prend à la maison. Interdire la polygamie est une chose, être à même de se contenter d’une seule femme pour assumer la monogamie, c’en est un autre.

Daniel NKOUTA

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