Il fallait s'y attendre, avec ce régime dictatorial: http://lider-ci.
LIDER | 3 Octobre 2013
Lorsque
 le gouvernement a fait libérer quelques prisonniers politiques de la 
crise post-électorale et que de nombreuses personnes se sont félicitées,
 LIDER a fait savoir que cette libération n’enlevait rien au fait que 
nous étions tous, en Côte d’Ivoire, des citoyens en liberté provisoire, 
en liberté conditionnelle, en liberté sous surveillance. Le président de
 ce parti vient d’en avoir une belle illustration.
Le
 mercredi 2 octobre, alors qu’il voulait rendre visite à sa famille qui 
réside au Ghana depuis 2005, Mamadou Koulibaly a fait une demande de 
laisser passer auprès du ministère de l’Intérieur, par le biais de son 
service de la Direction de la surveillance du territoire (Dst), en 
remplacement de son passeport déposé dans une ambassade étrangère à 
Abidjan pour l’obtention d’un visa nécessaire pour un de ses prochains 
voyages en préparation.
A la Dst, pour obtenir ce sauf conduit, valable
 pour un aller-retour et délivré en lieu et place du passeport, il faut 
juste présenter la photocopie d’une pièce  et deux photos d’identité. 
Ces éléments déposés le mercredi 2 octobre 2013 en début d’après-midi, 
il a été signifié au Pr. Koulibaly de communiquer les motifs de son 
déplacement urgent au Ghana, la durée du séjour prévu en terre étrangère
 et le paiement d’une somme de 12 000 francs (douze mille francs) perçue
 par la Dst qui, soit dit en passant, ne délivre en retour ni reçu ni 
timbre fiscal.
Après
 avoir attendu toute la journée sans qu’une suite ne soit donnée à sa 
demande, le président de LIDER a été informé par les policiers de la Dst
 qu’en ce qui concerne les demandes de ce genre, formulées par un 
certain nombre de personnalités dont la liste est déposée à la police 
des frontières, il n’y avait que le directeur de la Dst lui-même pour 
donner les autorisations et signer le  sauf conduit. Il a donc fallu 
attendre. Monsieur le directeur est en réunion. Monsieur le directeur 
est trop occupé pour traiter le dossier de Mamadou Koulibaly, dont le 
nom se trouve pourtant sur une liste spéciale. Le mercredi, jusqu’à 21h,
 des dossiers descendent de la signature du directeur… mais aucune trace
 de celui de Mamadou Koulibaly. Il lui a été dit qu’il fallait que son 
émissaire se rende lui-même au bureau de monsieur le directeur pour le 
voir en personne. Mais, lorsque ceci fut fait, ce dernier était parti, 
comme s’il avait oublié qu’il avait demandé à voir quelqu’un. «Monsieur le directeur a eu une urgence, il est parti. Revenez demain pour voir s’il peut vous recevoir.»
Le lendemain jeudi 3 octobre 2013 dans la matinée, il est expliqué à l’émissaire du Pr. Koulibaly que le directeur de la DST refuse de signer un sauf conduit pour le président de LIDER. Les 12 000 francs sont remboursés et la photocopie de sa carte d’identité et les photos lui sont remises.
Mamadou
 Koulibaly, qui prépare plusieurs autres voyages à l’étranger et à 
l’intérieur du pays, attend de voir quel sera son degré et son domaine 
de liberté.
 

 
 
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