dimanche 2 février 2014

FRANCE : Xénophobie franco-française en Alsace (Bas-Rhin) ?

FRANCE : Xénophobie franco-française en Alsace (Bas-Rhin) ?


ALSACE : Commune de La Petite-Pierre (Bas-Rhin)

Cléone… Une femme à chasser


Mais comment traite-t-on une entreprise à La Petite-Pierre ?... Cette question, Cléone se la pose depuis pas mal de temps déjà. Femme réservée et discrète, mais qui génère un dynamisme hautement explosif, cette créatrice de mode hors du commun se fait, depuis des années aussi, traquer par une meute de loups avides de pouvoir et qui, pendant longtemps, n’ont osé montrer que leurs crocs acérés mais qui, aujourd’hui, sont prêts à happer et à déchiqueter leur proie… une intruse sur leur territoire !
Parisienne d’origine, Cléone décide de quitter la capitale à la fin des années 90. C’est sur La Petite-Pierre qu’elle jette alors son dévolu, certaine que la quiétude des lieux profiterait à son inspiration créative.
Grande couturière de notoriété internationale, éminente créatrice dans le monde de la mode où elle jouit d’une image exemplaire et habille une clientèle haut de gamme et des personnalités de prestige.

Mal lui en prend d’acheter cette maison puisqu’elle est aussi convoitée par un hôtelier voisin !

Elle acquière donc cette belle et imposante demeure aujourd’hui prénommée « La belle Jardinière » où elle assoie également les ateliers de sa maison de haute couture ainsi que sa boutique « L’espace Cléone » qui accueille – dans différentes pièces aux décors insolites imaginés et conçus par cette artiste à l’univers créatif très vaste qui va de la mode à la mise en scène en passant par la création de jardins et la composition de décors divers et variés – des expositions des œuvres de Cléone.
Ainsi, durant une demi-douzaine d’années, les visiteurs pouvaient, moyennant un droit d’entrée, non seulement contempler et admirer les créations de haute couture mais également les jardins aménagés, à l’arrière de la villa « Belle Jardinière », qui bénéficient d’un panorama exceptionnel, en l’occurrence d’une des plus belle vue de La Petite-Pierre sur l’horizon avec une vallée profonde à ses pieds… magique !
Mal lui en prend d’acheter cette maison puisque la villa est en même temps convoitée par un hôtelier  voisin lequel, tous les jours en passant devant lorsqu’il allait encore à l’école communale, s’était juré qu’il serait un jour l’heureux propriétaire de cette grande bâtisse.
Malheureusement (pour lui) Cléone est passée par là et a fait éclater, sans le vouloir, la bulle qui enfermait son rêve de gamin… ce qu’il n’a jamais supporté, ni accepté !

Obligée d’arrêter ses visites


Alors qu’il réalise des travaux importants sur l’immeuble de son hôtel, l’aubergiste fait entreposer sur sa propriété de volumineux déchets de constructions (gravats et divers matériaux) sur 60 mètres de long et 4,50 mètres de haut, et qui doivent, à terme, lui permettre le terrassement d’une plateforme qui lui servira de parking pour sa clientèle.
Ce qui dérange dans cette façon d’agir (qu’elle soit intentionnelle ou pas) est que cette montagne de détritus a été déposée en contrebas des jardins de Cléone. Véritable verrue défigurant le paysage grandiose, la gérante des lieux doit alors suspendre et arrêter les visites payantes. Elle est obligée de licencier la personne qui faisait visiter l’exposition aux badauds, puisqu’on ne peut exiger une quelconque somme d’argent d’un visiteur pour lui présenter une vue qui donne sur un tas de gravas (potentiellement dangereux, polluant et illégal), alors que « l’espace Cléone » se doit d’être synonyme de beauté, de pureté, d’élégance et de créativité.
Cléone porte plainte et fait part de son exaspération auprès de toutes les instances (Commune, Canton, Conseil général, Sous-préfecture, Conseil régional, DDASS du Bas-Rhin, SDEA et le Sénat…) pouvant lui venir en aide pour régler rapidement ce problème.

La bonne chair aurait-elle eu raison de l’intégrité de ces messieurs ?

Le maire de La Petite-Pierre  se » mure dans un silence condamnable. Il est vrai que l’hôtelier fait partie de son conseil municipal, qu’il en a fait son protégé (son lionceau d’or)… à tel point qu’il le prépare même à sa succession dès les prochaines élections communales !
Les autres zouaves de la meute  s’excusent misérablement de ne pouvoir lui venir en aide, et même la plainte se fera… sans suite ! La bonne chair aurait-elle eu raison  de l’intégrité de ces messieurs habitués à fréquenter les salles à manger des hôtels-restaurants de La Petite-Pierre ?
Ne dit-on pas que les loups sont solidaires et ne s’entre-tuent jamais tant que l’un d’eux ne s’insurge pas ?
Certainement que ce genre de prise de position renforce l’égo et l’impression de puissance chez un arrogant orgueilleux qui s’estime alors intouchable, jusqu’à se permettre d’insulter vertement une personne ou de lui faire peur en faisant semblant de vouloir la renverser avec son véhicule.
Cléone n’a eu qu’un seul choix dans cette affaire là… celui de se taire !

Il n’y avait pourtant pas de travaux prévus à cet endroit là !

A l’automne dernier, le voisin indélicat supprime, à l’aide d’un tractopelle, la pente d’accès d’un chemin communal qui longe la villa « Belle Jardinière ». Quelques jours plus tard le même cirque se répète. Mais cette fois-ci l’hôtelier endommage une partie des fondations de la maison et dégrade le crépi de celle-ci où apparaissent des fissures. Dans les gravas qu’il a laissé traîner, Cléone retrouve des débris de canalisation, certainement des bouts du tuyau d’évacuation de la gouttière.
De quel droit l’aubergiste entreprend-il des travaux illicites, qui plus est sur un chemin communal ?
Mis au courant de ces faits, le maire de La Petite-Pierre se dit surpris  puisqu’il n’y aurait pas de travaux prévus à cet endroit là. Un courrier daté du 9 octobre 2013 et envoyé au contrevenant confirme les dire du maire :
« Vous avez entrepris des travaux de décaissement avec dépôt de remblai sur le Passage Communal Jacques Meyer. Il a été constaté aussi une attente du décaissement au niveau du soubassement de l’immeuble sis au 3, rue principale. Par la présente, nous vous demandons de bien vouloir remettre en état l’accès au dit chemin et de signaler à l’avenir, par écrit ou déclaration de travaux préalable, toute intervention auprès des services de la Mairie, ceci pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, et afin de vous assurer que le bâtiment voisin n’a pas subi de dommage suite au décaissement de terre végétale, il conviendrait, le cas échéant, de vous mettre en rapport avec sa compagnie d’assurance pour clarifier la situation ».
Le 17 décembre 2013, le maire retourne pourtant sa veste et vole au secours de son protégé en inventant tout un programme de travaux à cet endroit là. Le lionceau d’or, acculé dans ses derniers retranchements, aurait alors proposé l’aménagement, à ses seuls frais financiers, de 2 marches en gré des Vosges et l’habillage des fondations de la villa « Belle Jardinière » des mêmes pierres… Soit !
Mais personne ne sait encore par où s’écoulera l’eau de pluie puisque la canalisation d’évacuation a été endommagée. Certainement que l’eau va d’abord stagner, puis imbiber les fondations de la bâtisse où elle créera de l’humidité dans les murs !
Une autre manière de faire déguerpir de la « Belle Jardinière » une propriétaire indésirable et gênante !

Claude Schaeffer 
(Extrait de TONIC MAGAZINE – N° 176 – janvier 2914)
http://www.tonicmagazine.fr
E-mail : redaction@tonicmagazine.fr
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[NOTRE COMMENTAIRE] :
Nous avons trouvé cet article dans le magazine régional TONIC MAGAZINE n° 176 – janvier 2014. Nous avons simplement estimé que Cléone, cette femme brimée, malmenée par l’équipe municipale de la commune de La Petite-Pierre, en Alsace (Bas-Rhin), mérite un petit coup de pouce, outre les efforts louables des responsables de TONIC MAGAZINE. Nous souhaiterions que le cas de Cléone dépasse le seul cadre alsacien. Peut-être que la discrimination et la ségrégation dont elle est l’objet de la part des élus de la commune prendront-elle fin et que les autres médias nationaux s’y intéresseront et lui prêteront main forte, afin que cesse ce genre de traitements inhumains.

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