jeudi 31 mars 2016

(Congo-Brazzaville) Lettre ouverte au Général Jean-Marie Michel Mokoko



lettre-ouverte-au-general-mokoko 
 
Lettre ouverte  au Général 
 Jean-Marie Michel  Mokoko
 ou
Du corpus  de la  nécessaire  neutralisation  de
 Sassou Nguesso
Congo-Brazzaville Objectif 2017
 
Brazzaville, 4 mars 2016 A la mémoire des morts
A.Taty, K.Lenzo, N.Oba, T.Mabiala, V.Nganguia
<Think Tank Vox Populi Vox Dei/>
De la gouvernance toxique

Aux bonnes volontés du Kouilou

Depuis la longue et douloureuse naissance de l’Etat-Nation de la République du Congo, après les luttes des anciens de l’Amicale avec André Grenard Matsoua, Balou Constant, … la qualité de sa gouvernance n’a cessé de décliner.  

La structure organique de sa régression, suite au projet de parti unique du gouvernement de Youlou, a passé l’adolescence avec les premiers assassinats politiques sous Massamba Debat  ( JMNR et les minables Mabouaka, Castro, etc).  

La vitesse de croisière de cette régression a atteint une maturité en se répandant dans tous les domaines de la vie de l’Etat-Nation avec Ngouabi et le PCT (éducation nationale, services de santé, gestion des fonds publics, etc).

Les régimes politiques de Sassou Nguesso, Lissouba et à nouveau celui actuel de Sassou Nguesso, n’ont fait qu’aggraver la nature toxique de la gouvernance de l’Etat-Nation. Le point atteint aujourd’hui par la toxicité en question, est tel, qu’il devient hasardeux de trouver des hommes et des femmes honnêtes et responsables dans les sphères de la vie publique.

La très grande majorité, des congolais, évolue depuis près d’une trentaine  d’années dans une sphère paupérisée, produit d’une irresponsabilité et d’un cynisme extraordinaires. Ceux et celles qui ont l’air de tirer matériellement une épingle du jeu ont, en général, vendu leur âme, au nom d’un pragmatisme tout aussi irresponsable que débile et dans le prolongement d’une sublime corruption psychique.

Seul un esprit atteint par la malhonnêteté peut être corrompu !

Les productions les plus dévastatrices de cette gouvernance toxique sont la corruption généralisée, l’impunité et par malheur l’émulation des attributs criminogènes des tenants de cette dynamique «involutionnaire ».

Le triangle de force  Sassou Nguesso, Ndegue, Moungalla doit être neutralisé par tous les moyens à commencer par la force brutale.

On ne gifle pas un serpent dangereux !

Les moyens à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif relève de votre capacité à vous appuyer sur les ressorts d’un peuple en état de légitime défense préventive et le réseau de vos « frères d’armes » s’il en existe au moins un.

Il est bien évident que la neutralisation du triangle de force précité va avec le long travail d’assainissement, de dépollution de l’Etat-Nation par une décontamination active des institutions. La farce de l’élection du 20 mars 2016 devra être stoppée et une transition d’une année observée dans l’esprit de Jeremiah John Rawlings au Ghana.  Cela revient à dire que l’élection présidentielle devra se tenir en 2017 de préférence à la même date que l’élection présidentielle en France. Tous les stratèges auront compris pourquoi.

Raison d’état et nécessité 

Aux bonnes volontés du Niari

Le Sassou Nguesso d’hier et celui d’aujourd’hui ne sont pas différents, seul un crétin pourrait le penser,  les invariants de sa praxis dans la gestion de la cité le prouvent.

Vous avez largement travaillé avec Sassou Nguesso ce qui présuppose que vous avez partagé avec lui une certaine vision de la gestion de la cité. Nous ne sommes pas aussi imbéciles que vous pourriez l’imaginer.

Mais ce dont il est question ici, relève d’une raison d’Etat, de cette raison qui fait qu’un homme ou une femme livre une lutte acharnée pour tirer un peuple d’un pas malheureux de l’histoire, au prix de sa vie. Il s’agit d’un peuple dont la clameur est montée jusqu’à se confondre avec les flux de l’égrégore kemite de l’Institution Spirituelle en charge de la sous-région.

Vox populi, Vox Dei!
La Voix du Peuple est La Voix de Dieu!

Oh, bien que certains membres de l’aristocratie spirituelle de la sous-région nous donnent l’assurance de la fin de Sasou Nguesso, nous savons fort bien que ce qui est exigée par la Voix du Peuple est difficile à réaliser. Il se pourrait fort bien que cela s’accompagne de bain de sang. Peut-on faire une omelette sans casser des œufs?

Mais quoique vous en pensiez, il s’agit bel et bien d’une nécessité et vous avez le droit d’être responsif aux  aspirations du peuple dont vous êtes issu.

Ikambi ikièré!
Il n’y a pas pire mal que nécessité!

L’Etat-Nation, dans la tourmente actuelle, se confond avec la seule volonté du peuple. La nécessité est alors la conjugaison de l’ensemble des procédés et processeurs que vous pouvez mettre en œuvre pour obtenir le résultat escompté.  De toute façon ce que vous, et vos compétiteurs de l’opposition, laisserez faire par le régime corrompu, vous retombera dessus sous forme d’humiliations, d’arrestations arbitraires et de tueries. Et cela vous le savez !

Peut-on être une opposition crédible, dans un contexte d’usage de force brutale et de pratiques illégales avérées,  en pratiquant la recherche de compromis à tout prix ? Oui c’est possible.
Mais dans le cas qui nous occupe ce serait faire preuve de naïveté persistante ce qui est synonyme de laisser faire et donc de laxisme coupable.

L’opposition au régime toxique de Sassou Nguesso, Ndengue et  Moungalla  consiste avant tout à les neutraliser à tout prix et de manière préventive. Débarrassez-vous de tout compromis !

Dieu ne facilite pas la victoire de celui qui se bat juste assez pour ne pas être blessé!

Tous les candidats actuels de l’opposition, se battent juste assez pour ne pas se blesser. Ils ont  été incapables de se donner les moyens de stopper Sassou Nguesso à l’occasion de mega meeting de 2015, et pourtant  cela a quand même occasionné  plusieurs dizaines de morts. Pour quel résultat ?
Fondements d’une gouvernance évolutionnaire  

Aux bonnes volontés de Lekoumou

Sassou Nguesso, Ndegue et Moungalla doivent être neutralisés à tout prix !   A tout prix, pour éviter toute incompréhension, signifie surtout par la force !

Si les artisans de l’opposition à ce régime toxique n’ont pas dans leur stratégie un plan B, incluant la force, de conquête des institutions au nom du peuple alors on est mal, on est très mal !  Le « processus démocratique » ou si vous préférez la « démocratie » est une grande dame dans les jupes de laquelle on ne se cache pas !  Elle commande que l’on se batte pour la conquérir !

Une armée de moutons commandée par un lion peut vaincre une armée de lions commandée par un mouton !

Quelle que soit l’opinion des uns et des autres sur le processus démocratique au Congo-Brazzaville, sachez au plus profond de vous-même que le sang coulera à nouveau !

En cela, Moungalla alias Joseph Goebels, a tout fait raison de qualifier sur les réseaux sociaux, les prétendus défenseurs du processus démocratique exempté de violence, de « bandes de rêveurs ».

Bu wa kir’ na minu bukut’ mbanga !
Pendant que tu as encore des dents mange des amandes de noix de palme !

Vous,  mon Général, en tant que personne formée dans la sphère d’influence de l’ordre militaire n’êtes pas le mieux indiqué pour gérer la cité à long terme. Vous pouvez prétendre à la gestion d’une période de transition, période pendant laquelle les institutions pourront être décontaminées de toute pollution porteuse d’une corruption des esprits et des processus du vivre ensemble. Nous l’avons déjà dit, l’élection présidentielle en 2016 ne saurait être validée ! La farce actuelle devra être annulée quel qu’en soit le résultat. Une période de un an devra être observée et il vous reviendrait de piloter cette période de transition si vous faites preuve de Volonté, de Sagesse et d’Intelligence active. Pour vous contenter de  la seule période de transition en termes d’ambition politique il vous suffit  de voir plus loin !

Ba dia va mbata mongo ka di kondua ka kula ko !
Le palmier du sommet de la montagne ne refuse pas de grandir !

Mais, encore une fois, il n’est point question qu’un militaire se charge à long terme des affaires de gestion de la cité ! L’ordre militaire qui a façonné l’adulte est incompatible avec le cycle actuel de l’humanité ordinaire. Nous ne sommes pas encore parvenus dans le règne de la magie de l’ordre cérémoniel. L'ordre militaire au sein d'une gouvernance est un couteau aux mains d'un jeune enfant.

Lorsqu’un jeune enfant joue avec un couteau aiguisé, on prend le couteau et on lui donne en lieu et place un morceau de bois!

Nous ne doutons pas un seul instant qu’il puisse se trouver des hommes ou des femmes militaires capables d’une qualité suffisante pour la gestion de la cité. Mais, simple compilation, les pays qui ont des officiers de haut rang dans leurs institutions de gouvernance de la cité, sont généralement d’une gouvernance minable et constituent une insulte à la conscience humaine actuelle.

Les militaires sont appelés à faire honneur à leur rang, si modeste soit-il, en invitant  leurs frères d’armes aux services de la vie des civils de l’Etat-Nation depuis la rigueur des casernes.
Après Sassou : chasse aux sorciers et aux sorcières

Aux bonnes volontés de Bouenza

Pendant la période de transition, précitée, la priorité sera donnée à la destruction des mécanismes de corruption, à la collecte des preuves de fraudes, malversations que les différentes administrations et les enquêtes y relatives pourront produire.  Les assassinats feront l’objet d’enquêtes spéciales pour aboutir des procès en règles et dues formes et permettre les indemnisations justes.  Les poursuites judiciaires nécessaires à la lutte contre l’impunité seront ensuite menées par le régime du président élu en 2017. Ceux et celles qui ont des casseroles seront bien avisés de ne pas se présenter en 2017. Dans un souci d’apaisement un décret devra proposer un règlement à l’amiable si les personnes qui se savent impliquées dans des fraudes,  se mettent de leur propre gré à la disposition de l’institution en charge du recouvrement des fonds publics spoliés. Tous ceux et celles que les régimes corrompus ont arrosé devront comparaître. Il n’y aura ni prescriptions ni  amnisties !

Dormit aliquando jus moritur nunquam !
Le droit dort parfois mais il ne meurt jamais !

Le message à faire passer est du niveau d’une fécondation de la conscience collective de l’EtatNation. Il s’agit d’inscrire dans cette conscience que ceux et celles qui ont fait du bien public une chose privée doivent rendre des comptes et payer à la hauteur des dommages qu’ils ont occasionnés. C’est à ce prix que les différentes sphères d’influence, sphères de pouvoir, pourront célébrer des postures évolutionnaires synonymes d’assainissements de la vie publique.

Pour mener à bien cette œuvre salvatrice l’institution qui sera en première ligne devra comporter en son sein des juristes, des spécialistes de placements financiers, des hackers et de superflics.  L’équipe, plus précisément le commando, bénéficiera d’un statut diplomatique et pourra intervenir à l’étranger au service de l’Etat-Nation. Il n’est évidemment pas question  de constituer une armée mexicaine. Pour ramener les milliards, planqués à l’étranger, on appliquera plutôt la sagesse Kongo-Teke.

Trop de chiens rendent la chasse difficile !

Ces milliards, dans le contexte de l’activité économique mondiale, avec la baisse du coût du baril de pétrole assortie de l’inflexion du taux de croissance en Chine, seront fort utiles pour faire face à l’endettement de l’Etat-Nation et initier une politique de grands travaux créateurs d’emplois.  Le stratégique chantier de formations des jeunes aux métiers des nouvelles économies telles que le numérique sont notablement budgétivores notamment pour s’interfacer avec le marché, de 100 millions d’individus de la sous –région,  constitué de RC, RDC et Angola !

Et, comme par hasard, les membres les plus éminents de l’aristocratie spirituelle de la sous-région y prédisent l’avènement d’un nouvel âge dont la pierre angulaire est en RC.

Même le plus grand des voyages commence toujours par un premier pas !

N’en déplaise à Moungalla, nous avons le droit de rêver très fort et visualiser le développement même fractal de la nouvelle gouvernance.  Vous, mon Général, devez composer avec la dynamique de Jeremiah John Rawlings au Ghana. Ne comptez pas sur  ces  instruments de contrôle, ces tremplins de dictateurs que sont les réseaux maçonniques, notoirement incapables de porter la lumière ! 
           
Le dormeur doit  se réveiller et invoquer, lui-même, les Régents Spirituels de la sous-region !

De l’impunité en question

Aux bonnes volontés du Pool

L’impunité, en tant qu’elle incarne une injustice notoire, plonge la conscience collective dans un désamour des instances dirigeantes notamment de la politique mais en fait de toute autorité tant la démonstration de l’incohérence est forte.

L’impunité sape la volonté de faire. Et lorsqu’il s’agit de l’Etat-Nation ce sont des générations entières qui vivent l’expérience d’une putréfaction psychique.  Les ambitions sont tirées vers le bas et la gestion de l’impuissance devient une chose banale.

La situation ainsi créée s’érige en un écosystème dont le son, la couleur et la lumière brisent les intériorités plus efficacement qu’un lavage de cerveau.

Taku zenga tuvi kena na mbele ko !
L’anus qui arrive à couper le ”bronze” ne dispose pas d’un couteau !

En plus de la volonté, l’impunité crée des bombes à retardement dans la conception de la fraternité. Ce qui aurait dû être un facteur de cohésion devient une difficile expérience pour se regarder en face, les autres symbolisent l’impuissance. Le sentiment d’impuissance collective rend certains insensibles à la notion de faute. Pour peu que cela s’accompagne d’un répit dans les difficultés matérielles, du plus grand au plus petit tout le monde trouve une bonne raison d’agir comme il le fait, personne n’est à court d’arguments pragmatiques.  

On ne va de l’autre côté d’une rivière qu’avec une raison valable !

L’impunité, par la gestion de l’impuissance collective qu’elle occasionne,  arrive à handicaper jusqu’à l’intelligence active dans le sens du plus grand bien du plus grand nombre. Combien d’acteurs politiques sont devenus actuellement incapables de concevoir le plus grand bien du plus grand nombre ? Avec l’impunité, les formes les plus actives de l’intelligence en action relèvent  de postures de malins !  Mais un bonobo en est aussi capable.

Mokanda e silisaka bosenzi te!
La formation intellectuelle ne met pas fin à la bêtise !

Pendant que le peuple piétiné se débat dans les affres d’une vie handicapée, la cohésion des fratries explose. Les membres d’une même famille, entre eux, en arrivent à multiplier les coups et franchir des lignes inimaginables, sans parler de pratiques de l’ombre. La situation des populations est plus qu’intenable mais cela vous le savez.  On pourrait aussi dire ce qui suit.

Kikongi wa lembo mu saya ngandu mu taleti !
Le héron n'arrive plus à nager et il est observé par le crocodile !

Nous n’avons aucun avenir dans la recherche d’un compromis avec une gouvernance de l’impunité. Ceux et celles qui ont trempé dans cette gouvernance devront rendre des comptes peu importe leurs positions actuelles. Le nettoyage aura lieu et on commencera en haut de l’escalier !

Quod donare mora nequit annua dat brevis hora !
Il arrive en une heure ce qui n’arrive pas en une année !

De la lutte contre la corruption

Aux bonnes volontés des Plateaux

La lutte contre la corruption est un préalable à la refondation de la nouvelle gouvernance. C’est pourquoi elle devra être menée avant l’élection présidentielle de 2017 par ceux et celles qui piloteront la période de transition d’un an.

Nous rappelons que, dans notre vision du devenir à court terme de la gouvernance, l’élection du 20 mars 2016 est une farce qu’il  faudra annuler quel qu’en soit le résultat.  

Nous rappelons aussi que la stratégie actuelle de l’opposition ne vaut que si les compétiteurs disposent d’un plan B pour chasser par la force Sassou Nguesso et ses valets, sinon « ils se battent juste assez pour ne pas être blessés ».

Le dos de l'âne trop docile finit par peler !

L’entité qui mènera concrètement la lutte contre la corruption aura pour mission première le recouvrement des milliards détournés des fonds publics. C’est une œuvre délicate qui exigera une aura diplomatique influente. C’est pourquoi il est question d’un commando dont le seul critère de recrutement sera la volonté de vaincre et la compétence au service de l’Etat-Nation pour le plus grand bien du plus grand nombre. Ce commando sera composé de juristes, de spécialistes de placements financiers, de hackers high tech et de superflics. Ils auront un statut diplomatique.

Il sera bien entendu question de saisir tous les biens des corrompus, sans état d’âme, raison d’état oblige.

Quand tu lies les mains d'un coupable, il commet une faute avec ses pieds !

On s’attachera donc à ne recruter dans le commando que des hommes et des femmes dont la réputation d’honnêteté fait consensus.

A ceux et celles qui croient qu’ils vont  pouvoir faire comme avant nous disons que si vous avez opérer dans l’ombre du démon hier, demain les choses évolueront à l’ombre de Dieu.

Lux ambra Dei !
La lumière est l’ombre de Dieu !

Il sera raisonnable de prévoir une disposition qui permettra à ceux et celles impliqués dans les détournements de coopérer  et donc faciliter le recouvrement  des fonds.

La corruption, cela va sans dire, coûte très chère à l’Etat-Nation. Des moyens conséquents seront donc investis pour optimiser l’efficacité du commando.

Ahoura a mbôsi ba dza mia mia !
Il faut battre le fer quand il est chaud !

Les déclarations de lutte contre la corruption ne valent rien du tout si aucune efficacité ne peut être démontrée. Une transparence sera donc de mise et tous les mois les sommes recouvrées devront être publiées sur un site accessible par les congolais.  La transparence de la gestion des finances publiques sera, du reste, un point important de la nouvelle gouvernance (déclaration de patrimoine des hauts fonctionnaires, publications tous les ans, …). Cette disposition de transparence devra s’appliquer aussi aux institutions décentralisées (régions, etc).  

Militaires et gestion de la cité

Aux bonnes volontés de  Cuvette - Cuvette Ouest

Dans l’état actuel de la réalité politique congolaise un militaire en effet, comme vous l’avez laissé entendre, a tout à fait le droit de briguer un mandat présidentiel. C’est votre droit.

Qui jure suo utitur neminem laedit !
Qui exerce son droit ne fait tort à personne !

Mais il ne s’agit pas ici de faire tort à quelqu’un ! L’enjeu réside dans une rupture radicale qui permettra la libération et la diffusion de vertus évolutionnaires chez tous vos frères et sœurs d’armes. Le Congo, comme du reste, les autres Etats-Nations kemites, ne sont pas à un stade d’intégration suffisamment avancé pour se plier une gestion de la cité empreinte d’ordre militaire !

Même l’Allemagne dont l’âme est sur le rayon de l’ordre cérémoniel n’est pas gouvernée par des militaires. On a vu ce que cela a donné dans un passé récent.

Votre rôle, mon Général est de ramener l’Etat-Nation, avec l’aide souveraine du peuple,  dans une dynamique de refondation de la gouvernance en pilotant une période de transition de un an maximum, le temps d’engager la désinfection de la gouvernance et l’organisation d’une élection présidentielle transparente en 2017. Nous avons actuellement le gouvernement le plus stupide de la sous-région. Il nous faut reconquérir notre dignité !

Croyez-nous cela ne se fera qu’avec violence et votre science militaire sera d’une utilité sans précédent. Il nous faut fournir les efforts les plus exigeants,  pour retrouver la maison commune de la mère patrie, même s’il s’agit pour l’instant d’un Etat-Nation.

 Ndaiyi ya ngô, atampi o tsèi ko !
On ne compte pas ses pas vers la maison maternelle !

Mon Général, il est des situations qui exigent  que l’homme puise au plus profond de lui-même pour être à la hauteur de l’enjeu. Nous y sommes !  Le dormeur doit se réveiller !

Nous nous doutons que vous avez dans votre réseau, des relations de différente nature et probablement des « donneurs d’ordre » synonymes de pesanteurs extérieures ou si vous préférez d’intelligence étrangère. Cela ne va pas dans le sens de la souveraineté qui doit marquer le nouvel âge de la sous-région, nouvel âge pour lequel la hiérarchie spirituelle en charge de la sous-région rappelle l’adage ci-après à l’encontre de Sassou Nguesso et sa bande de valets.

Nkala wa fuila mu kolo dia yandi kibeni !
Il est de mort de crabe occasionnée par sa propre pince !

Peu importe, la souveraineté attendra. La raison d’état doit primer et la « rawlingsation » du processus de la chute du régime au Congo est une nécessité dont le peuple est visiblement porteur. Une force de nature militaire  doit être structurée et une transition assumée selon une dynamique de légitime défense préventive du peuple.  Certes une certaine obscurité entoure cette nécessité, vous le savez et nous le savons.  

Oyiri wâ la otsembe, lekululu obana ko !
Une femme amoureuse ne craint pas l'obscurité !

Libre développement des sphères de pouvoir

Aux bonnes volontés de Sangha

Nous avons dit que pendant la période de transition,  la priorité sera donnée à la destruction des mécanismes de corruption, à la collecte des preuves de fraudes et de malversations, que les différentes administrations et les enquêtes y relatives pourront produire, etc.  

L’enjeu est de libérer les énergies des intériorités subjectives des populations pour féconder le plasma qui porte le germe du nouvel âge de la sous-région.

Démocratie n’est pas naïveté militante !

On n’envoie pas le poussin, même s’il est doté d’une baguette magique,  en consultation chez l’épervier !

La démocratie est l’ensemble des processus et processeurs qui participent de la libération des énergies du peuple pour la conquête du pouvoir dans les différentes sphères de l’entreprise humaine pour le plus grand bien du plus grand nombre.

Quelle que soit la sphère considérée (politique, économie, sciences, spiritualité, arts, etc) les congolais doivent bénéficier d’une émulation impulsée par le politique afin que les uns et les autres puissent développer, exprimer leurs talents selon leurs lignes de moindre résistance. C’est ensuite naturellement que les différentes sphères d’influence vont célébrer ceux qui auront montré le chemin de la réussite.

Le kemite Bertin Nahum (né à Dakar en 1969 de parents béninois, fondateur de Medtech), qui  a mis au point, en France,  un robot chirurgical d’aide à la chirurgie du cerveau est aujourd’hui considéré, d’après Discovery Series, comme le quatrième entrepreneur high tech le plus révolutionnaire du monde après Steeve Jobs (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook), James Cameron (Cinéaste, Avatar).
Pensez-vous que cela aurait pu être possible dans l’état dans lequel se trouvent notre éducation nationale et le degré de corruption, qui ne laissent place qu’à la médiocrité ? Combien de talents sont aujourd’hui étouffés dans l’œuf ?  Il y a pourtant, dans la sous-région, des milliers de Bertrand Nahum.

Mu Kôngo mbo mu duka bima bia ngitukulu bi tuadisa Nza !
Du Congo il sortira des réalisations qui influenceront l’évolution du Monde !

Beaucoup de congolais frétillent à l’idée d’avoir une connexion en politique et les plans dans les plans se multiplient jusqu’à en perdre leur propre dignité. Ils vont même jusqu’à intégrer des cercles aux pratiques inqualifiables et  c’est peu de le dire ainsi.

Les conditions d’une diversité des sphères de pouvoir et la formation des compétences doivent accompagner la démocratisation des lignes de vie et de conscience en RC.   

Les différentes sphères d’influence de l’activité humaine doivent expérimenter la lumière d’une orientation  évolutionnaire.

Vox Populi Vox Dei !  Lux Ambra Dei !
La voix du peuple est la Voix de Dieu ! La lumière est l’Ombre de Dieu !

Conscience kemite et souveraineté

Aux bonnes volontés de Likouala

La vocation de cette lettre n’est pas de traiter cet épineux problème de souveraineté eu égard à la condition mondiale des kemites dans le début de cycle actuel de l’ère du verseau.

Nos états-nations ne bénéficient,  à ce jour,  d’aucune souveraineté. La situation est encore plus désespérée pour les pays francophones.   

L’antikemetisme est une réalité largement répandue dans le monde encore aujourd’hui.  Le caractère débile du propos de Georg Wilhelm Friedrich Hegelsur la conscience kemite doit être établie. Les théories fumeuses de Joseph Arthur de Gobineau sur l’inégalité, des psychismes et des capacités intellectuelles, qui serait liée aux morphotypes (couleur de peau, texture des cheveux, …)  même si elles ont aujourd’hui un statut de papier toilette usagé, doivent être disséquées sur l’autel de la lutte contre l’antikemitisme.  

Personne ne peut indéfiniment dominer un esprit sans que cela induise le germe de la destruction de cette domination. Dans la programmation objet on appelle cela un «destructeur» de classe, classe qui comporte  également un «constructeur ».

Le processus de destruction, de cette domination, a pris de l’ampleur  depuis quelques décennies, notamment depuis les productions de Cheik Anta Diop. Le plasma y relatif a été fécondé et la chute de Sassou Nguesso est l’un des destructeurs instanciés dans la sous-région.

Mais une prophétie, quelle qu’en soit la clarté ne produit pas l’événement, elle en confirme seulement la tendance. Ce sont des hommes et des femmes engagés dans l’action qui se constituent en des processeurs de cette prophétie pour précipiter les événements, pour courber le temps !

Mbiki ka yi buka ka ko !
Une prophétie ne guérit pas d’un mal !

Il n’est pas question d’apprécier  nos limites d’action à la faveur de l’implication de telle ou telle autre intelligence étrangère. Mais le principe de réalité veut que l’on prenne en compte les contraintes  inhérentes à l'équation karmique qui est la nôtre  et que l’on oppose à cela une tactique.  Nous vous demandons de donner des gages de stabilité dans la prise en compte des intérêts des partenaires économiques. C’est faire preuve de maturité politique que d’intégrer cela dans le processus de neutralisation de Sassou Nguesso.  Faites leur une proposition qu'ils ne peuvent refuser.

Le feu qui sort de l’eau est difficile à éteindre !

L’ère du verseau a comme attribut majeur de faciliter le vivre ensemble. C’est cette caractéristique qui a impulsé les technologies liées à internet (orientées partage), c’est encore cette caractéristique qui pousse à la globalisation de la vie planétaire et qui mécaniquement crée des dépendances objectives.  Il nous faut procéder intelligemment, mais avec autorité, avec les partenaires sans jamais compromettre notre droit absolu de disposer de nous-mêmes afin que l’universalité à laquelle nous sommes spirituellement tenus soit teintée de notre identité et  notre élan, kemites et authentiques.

Ils nous ont enterrés mais ils ont oublié que nous étions des graines !

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