jeudi 27 novembre 2025

Congo-Brazzaville, l'effondrement de l'Etat

 

 Le Congo-Brazzaville est en proie à l’affaiblissement de l’État.
 
Contrairement aux déclarations de monsieur Denis Sassou Nguesso, notre pays a connu des périodes d’accalmie, de paix sociale depuis l’indépendance, entrecoupées d’épisodes politiques tragiques sanglants, y compris des assassinats organisés après des procès politiques perpétrés par ceux qui se prétendent aujourd’hui défenseurs de la paix.
 
La violence politique fait partie de notre ADN et se manifeste encore chez certains cadres du PCT (Parti congolais du travail). Pour eux, l’accès aux postes de pouvoir reste avant tout un ascenseur social, tandis que le peuple sombre dans la misère.
 
On accusait autrefois feu Président Joachim Yhombi-Opango d’embourgeoisement ; aujourd’hui, la critique sonne creux face à la gabegie actuelle. Tribalisme, régionalisme, népotisme et dépravation des mœurs sont devenus la norme. Aucune solution visible n’apparaît à l’horizon, la majorité de la population est désespérée, sans perspective. Le culte de la personnalité, qui élève en idole le responsable de notre débâcle, ne choque plus ceux qui exploitent les biens publics pour leurs intérêts privés. Comment en sommes-nous arrivés là, dans un pays où l’on clamait autrefois « Tout pour le peuple rien que pour le peuple » ?
 
Privés de toute chance d’accéder au pouvoir par les urnes, certains ont eu recours à la militarisation et à l’embrigadement idéologique d’une jeunesse abandonnée, transformant les armes et la violence, nouveaux leviers, en moyens d’appropriation des richesses nationales. La période de répit offerte par l’élection présidentielle libre et transparente de 1992 organisée par feu Premier ministre André Milongo fut étouffée par ses successeurs, obsédés par la conservation du pouvoir. En 1997, cette volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix déboucha sur une guerre civile sanglante qui fit environ 400 000 morts, tragédie née d’une soif de pouvoir qui a sacrifié l’intérêt général.
 
De feu Président Fulbert Youlou à monsieur Denis Sassou Nguesso, nombre d’accessions au sommet de l’État se firent par la force. Même la Conférence nationale souveraine de 1991, un coup d’état institutionnel initialement porteuse d’un projet démocratique, fut vidée de sa substance. La démocratie, culture exigeante, n’a jamais véritablement irrigué nos élites politiques, nos universitaires et notre société civile. Le modèle occidental copié ici s’est « africanisé » en retour, conduisant à un repli vers le monopartisme et des partis satellites factices. L’État est devenu un clan, autour duquel gravitent tribu, obligés et clients prêts à dépecer la République.
 
La déliquescence sociale, économique et juridique a fragilisé la cellule familiale, parents et enfants se retrouvent au même plan, victimes de la dureté de la vie. La faillite morale s’accompagne d’une prostitution généralisée comme ultime moyen de survie. L’inaction publique face aux préoccupations des Congolaises et des Congolais, notamment en matière de sécurité, a creusé le désespoir des générations successives et affaibli la crédibilité des politiques. Gouverner exige une vision, des outils et la capacité de fédérer autour d’un idéal partagé, qualités aujourd’hui absentes.
 
Le phénomène des « bébés noirs » ou « kulunas » illustre le désengagement du gouvernement congolais à l’égard de la jeunesse, malgré des ressources considérables supposément disponibles, notamment les 14 000 milliards de francs CFA envolés sans laisser de trace. Traiter la jeunesse par la répression et des opérations dites de « salubrité publique » masque notre échec collectif. On ne bâtit pas un pays en décimant sa jeunesse, l’avenir du pays ; l’année de la jeunesse est restée sans évaluation. Le prix que paye les « bébés noirs » est trop lourd pour les parents qui perdent leurs enfants, eux aussi victimes de l’incurie gouvernementale qui se conjugue avec l’incompétence.
 
Le Congo ne peut céder à la résignation, ce problème sociétal réclame des réponses sociales, économiques et de justice.
 
Toute action a un but. Nous craignons que certaines actions ne visent à terroriser le peuple pour étouffer toute contestation avant des échéances cruciales, le congrès du PCT en décembre 2025 et l’élection présidentielle de mars 2026.
 
Monsieur Denis Sassou Nguesso paraît incapable aujourd’hui de défendre véritablement nos intérêts. Le salut du pouvoir se mesure au destin du pays et à sa capacité à retrouver son éclat.
 
Ces réflexions appellent une responsabilité citoyenne, joindre la parole à l’acte. Se taire devant l’indicible est une lâcheté ; dénoncer est un devoir pour le bien du pays, un sursaut patriotique. Notre problème est structurel dans la refonte de nos institutions, un seul homme ne pouvant concentrer autant de pouvoir, et moral dans la conduite des affaires publiques.
 
Le drame du Congo-Brazzaville est d’abord l’affaissement de l’État, garant des libertés individuelles, de la justice, de notre patrimoine commun et de la vie. Pour autant, notre pays possède une histoire, des ambitions et des talents remarquables, mais l’histoire, hélas, bégaie.
 
………………………..
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

mercredi 26 novembre 2025

Congo : 67e Anniversaire de la République : Bâtir l’Union Nationale par la TPSA-ToPeSA

Le 11/26/2025 par Editor CDRC

 

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67e Anniversaire de la République : Bâtir l’Union Nationale par la TPSA / ToPeSA

À l’occasion du 67 anniversaire de la Proclamation de la République du Congo, il est nécessaire de rappeler que l’unité nationale n’a jamais été un slogan, mais un engagement historique constant. Aujourd’hui, face aux fractures politiques et institutionnelles, la TPSA/ToPeSA apparaît comme l’unique voie réaliste et politiquement viable pour restaurer l’État et offrir un horizon d’espoir au peuple congolais.

Un héritage d’unité nationale qui doit nous inspirer

Dans l’histoire politique du Congo, l’union nationale n’a jamais été une abstraction. Elle a été portée par des responsables qui savaient que la pérennité de la République dépendait de la capacité de ses dirigeants à dépasser leurs divergences.

Dès les premières années de l’indépendance, le président Fulbert Youlou sut s’entourer de personnalités telles que Jacques Opangault, son directeur de cabinet devenu Vice-président de la République. Plus tard, Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot accompagna le président Youlou même durant sa traversée du désert.

Lors de la Conférence Nationale Souveraine, l’esprit d’unité fut illustré au MCDDI par Bernard Kolélas aux côtés d’Antoine Letembet Ambily. Ce même esprit guida Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot lorsqu’il contribua à la stabilité du pays :

  • en apaisant les tensions entre François Bita et Isidore Mvouba dans le gouvernement Lissouba ;
  • en conseillant au président Bernard Kolélas d’accepter la Mairie de Brazzaville, initialement promise à Richard Eyeni, pour maintenir un équilibre politique vital.

Que ce soit en cherchant à opposer le Nord au Sud, ou le Sud entre lui-même, en exacerbant les tensions entre le Pool et les Trois Palmiers, ces divisions artificiellement imposées aux populations n’ont jamais reposé sur une réalité tangible. L’histoire démontre au contraire que l’union nationale n’a rien d’un mythe. Ces exemples démontrent que l’union nationale est concrète et possible. Elle constitue la base solide de la TPSA/ToPeSA, socle indispensable à la restauration de l’État.

Reconnaître les avancées pour mieux avancer

En 2010, j’ai appelé le président Denis Sassou Nguesso à reconnaître officiellement le 28 novembre comme la Fête de la République. Il l’a fait, et il est important de le rappeler avec objectivité, même si je n’ai pas été invité à la cérémonie. Reconnaître un acte positif ne retire rien à l’exigence de vérité ni à la nécessité d’une transition apaisée.

Un moment décisif pour changer le cours de l’histoire

Ce 67 anniversaire intervient dans une période extrêmement sensible pour notre pays. Pourtant, c’est aussi une opportunité historique. Le peuple congolais a toujours démontré sa capacité à la résilience lorsque ses dirigeants savent s’élever au-dessus des divisions.

Face aux drames récents – notamment les exécutions sommaires qui ont profondément marqué la Nation – il est indispensable que la classe politique dépasse les préjugés et les rancœurs pour ouvrir une nouvelle page de notre histoire.

La TPSA/ToPeSA : la seule voie crédible pour une transition apaisée

Une seule dynamique politique est aujourd’hui en mesure de garantir une sortie de crise pacifique, inclusive et stable : la TPSA/ToPeSA – Transition Politique Sans Arbitraire / Transition Politique et Sociale Apaisée.

Elle constitue :

  • un cadre de réconciliation nationale ;
  • une plateforme de dialogue entre toutes les forces vives ;
  • une garantie de stabilité institutionnelle ;
  • une ouverture pour la jeunesse et les talents de demain ;
  • une base solide pour reconstruire un État moderne, juste et prospère ;
  • une voie diplomatiquement acceptable par nos partenaires internationaux.

L’autre alternative serait une dislocation progressive de la République, comme l’ont exprimé les populations de la Sangha et de la Likouala. Aucun responsable politique ne peut accepter cette dérive.

Un destin commun que nous devons assumer ensemble

Ma détermination est totale. Ma volonté demeure intacte : unir les Congolaises et les Congolais pour bâtir un avenir partagé, dans la paix, la justice et la prospérité.

Le Congo peut et doit redevenir ce qu’il a toujours été : le centre naturel du marché intérieur de l’Afrique centrale, un pays pivot, stable, moteur d’intégration et de croissance.

C’est ce que nous devons à notre histoire. C’est ce que nous devons à notre jeunesse. C’est ce que nous devons à la République.

Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
26 novembre 2025

 

vendredi 21 novembre 2025

Sassou Nguesso reconnaît que « les exécutions sommaires avaient pour objectif d’intimider la population…

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Sassou Nguesso reconnaît que « les exécutions sommaires avaient pour objectif d’intimider la population… mais la population n’a pas eu peur ! »

Le 11/21/2025 par Editor CDRC

Le CDRC appelle le peuple congolais à retrouver sa fierté et son histoire

Denis Sassou Nguesso a ordonné des exécutions sommaires « pour faire peur à la population », selon des informations documentées. Face à cette menace, le CDRC appelle les Congolaises et les Congolais à s’unir autour de la TPSA/ToPeSA afin de restaurer l’État, reconstruire la confiance et bâtir un avenir commun pour la nation afin de retrouver notre fierté et notre honneur.

Le peuple congolais doit retrouver sa fierté et son histoire

Du 28 novembre 1958 au 28 novembre 2025, soixante-sept années se seront écoulées, marquées non par l’essor attendu de la nation congolaise, mais par la misère, la répression et la confiscation du pouvoir. Le 28 novembre 1958, date qui devait annoncer la fin de la tyrannie et des souffrances sociales, morales et humaines, doit aujourd’hui trouver son accomplissement dans la conquête d’une indépendance pleine et réelle.

Le 28 novembre 2025 doit marquer le point de départ du Nouveau Congo. Ce jour doit sceller la fin de la tyrannie, la fin des assassinats, la fin des souffrances sociales, morales, humanitaires et psychiques.

Peuple congolais, debout ! Debout pour écrire votre propre histoire et reprendre votre destin en main !

Il doit marquer la fin du régime de Denis Sassou Nguesso et de la DGSP, un appareil paramilitaire qui s’est illustré par les violences, les exécutions sommaires et les intimidations contre les citoyens. À cela s’ajoutent des accusations gravissimes et documentées de trafic de passeports diplomatiques au profit de groupes terroristes tels que le Hamas, le Hezbollah et les Houthis du Yémen, pouvant atteinte aux intérêts internationaux, comme l’a souligné l’Administration américaine, en Europe, aux États-Unis, en Israël et en Russie. Un comportement assimilable à celui d’un acteur terroriste international visant à infiltrer ou déstabiliser les services de renseignement et des agences occidentaux.

Face à cette dérive historique, le peuple congolais doit se lever, rester debout et reprendre en main son destin et être à nouveau fier. L’heure est venue de mettre un terme à un système qui piétine les droits fondamentaux, menace la sécurité nationale et ternit l’image du Congo sur la scène internationale.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Sassou Nguesso reconnaît que « les exécutions sommaires avaient pour objectif d’intimider la population… mais la population n’a pas eu peur ! »

Des informations récentes confirment que Denis Sassou Nguesso a reconnu devant des interlocuteurs que l’opération dite « Zéro Bébés noirs » – présentée officiellement comme une action contre les « Kulunas » – avait pour objectif réel, je cite : « de faire peur à la population… » et il ajoute « mais ils n’ont pas peur ! ». C’est le sens de sa paix rappelé à plusieurs reprises au Lycée de la Liberté.

Un peuple n’a jamais peur. Il attend le moment.

Comme déjà lors de l’inauguration du Lycée de la Liberté, le 24 octobre 2025, où Denis Sassou Nguesso avait reconnu avoir autorisé la DGSP à mener des opérations meurtrières dans le Pool, à Ikongono et des Disparus du Beach – opérations qu’il a qualifiées de « grand succès » alors même qu’il ne cesse de parler de paix dans ses discours – cette nouvelle déclaration confirme que les exécutions sommaires, les maisons incendiées, les jeunes pourchassés et la population traumatisée ne relevaient d’aucune logique d’État, mais bien d’une stratégie de terreur arbitraire. Pendant ce temps, son exécutant, le général Serge Oboa, appelait les parents à dénoncer leurs propres enfants, alimentant une politique de peur indigne d’une République moderne.

Le CDRC condamne avec la plus grande fermeté ces dérives graves et la soumission aveugle du général Serge Oboa, directeur de la DGSP, dont le commandement relève directement de Denis Sassou Nguesso. Ces actes appellent à des responsabilités et à des conséquences.

Que va fera maintenant le zélé général Serge Oboa ?

Maintenant que Denis Sassou Nguesso a reconnu que l’opération « Zéro Bébés noirs » visait à « faire peur à la population », et que celle-ci n’a pas cédé à la peur, une question essentielle se pose : que fera maintenant le zélé général Serge Oboa lorsque le peuple va retrouver sa fierté et son histoire ?

UN APPEL À L’UNITÉ NATIONALE AUTOUR DE LA TPSA / ToPeSA

Le peuple congolais a démontré au fil de son histoire qu’il est un peuple fort, digne et résilient. Il ne se laisse pas intimider par des opérations passagères travesties en politiques de sécurité.

Face à cette situation, la TPSA/ToPeSA n’est pas une démarche de vengeance ni une logique de confrontation stérile. C’est une proposition politique lucide et structurée qui vise :

  • à restaurer l’État et son autorité républicaine,
  • à garantir l’unité nationale sans exclusion ni représailles,
  • à remettre le Congo sur la voie de la stabilité, de la légalité et du développement.

Il ne s’agit pas de détruire, mais de reconstruire. Pas d’humilier, mais de redonner dignité. Pas de diviser, mais de rassembler autour d’un projet crédible et responsable.

Un tournant historique comparable à 1958

Comme en 1958, nous sommes au bord d’un choix historique. Soit le Congo continue sa chute et devient une entité disloquée, dominée par des intérêts privés, paramilitaires et mafieux, soit il se ressaisit, retrouve son esprit républicain et engage une refondation nationale.

Notre vision politique s’inscrit dans la continuité de celle des Pères-Fondateurs de la République : Fulbert Youlou, Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, Jacques Opangault, Jean-Félix Tchicaya, qui aspiraient à bâtir Une Nation Pour Tous, stable, équitable et tournée vers le progrès.

LA JEUNESSE ET LA DIASPORA AU CŒUR DU NOUVEAU CONGO

La jeunesse, aujourd’hui sacrifiée, ne demande qu’une seule chose : une nation fonctionnelle, digne, juste, capable de lui offrir un avenir. La TPSA/ToPeSA est un cadre pour construire cet avenir avec elles et eux.

La jeunesse congolaise doit refuser la politique de division qui lui est imposée et porter haut le flambeau de la République Une et Indivisible. Chaque région – de la Sangha à la Likouala, de la Cuvette-Ouest à la Cuvette-Centrale, en passant par les Plateaux, puis du Pool à la Lékoumou, au Niari jusqu’au Kouilou – doit retrouver sa place pleine et entière dans la construction nationale, sans marginalisation ni oubli.

Plus que jamais, la désimmigration de la diaspora doit devenir l’un des moteurs de la refondation du pays. Elle représente l’expertise, la compétence, l’énergie et l’élan indispensables pour rebâtir le Congo sur des bases solides :

  • justice,
  • égalité des chances,
  • avenir pour la jeunesse,
  • développement durable des territoires.

Avec la TPSA/ToPeSA, il n’y aura plus de politique fondée sur la peur, la soumission ou l’obéissance aveugle des officiers, mais l’engagement et la participation de toutes et tous à la construction de l’Union Nationale et d’un Congo réconcilié avec lui-même.

Car si nous ne le faisons pas maintenant…

Demain, il pourrait être trop tard. L’histoire nous observe. Les générations futures aussi.

Car si nous ne le faisons pas maintenant, qui le fera à notre place ? Et si nous attendons demain, ne sera-t-il pas trop tard ?

Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Brazzaville, le 21 novembre 2025

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mardi 18 novembre 2025

Madame Arlette Soudan-Nonault, l'affamée du gouvernement congolais

par Patrice Aimé-Césaire Miakassissa 18 Novembre 2025, 09:54 Congo-Brazzaville PCT Sassou Nguesso Arlette Soudan-Nonault

Peuple congolais, nous sommes consternés et souhaitons partager avec vous les propos incroyables tenus le 10 novembre 2025 par Madame Arlette Soudan-Nonault, la gréviste internationale de la faim, à la COP 30 à Belém, au Brésil : « Je porte à la #COP30 le plan d’investissement pour le Bassin du Congo. Il ne s’agit plus de simples déclarations, mais d’une mobilisation immédiate des 10 milliards de dollars US nécessaires pour les projets régionaux. Il est temps d’agir concrètement. »
 
Cette déclaration audacieuse suscite notre perplexité face à l’écart évident entre les ambitions affichées sur la scène internationale et la gestion désastreuse de notre pays, la République du Congo.
 
En toute simplicité, on peut dire que « les chiens ne font pas des chats ». La prétendue nièce de Monsieur Denis Sassou Nguesso, issue de l’axe Ollombo-Oyo-Boundji, le fief du clan élu du Congo-Brazzaville, s’est illustrée comme « la femme des actions concrètes du néant », à l’image de son oncle.
 
Quand un pays est pris en otage par une tribu qui exerce le pouvoir par la force des armes, prétendant représenter l’ensemble des Congolais, le résultat est un désastre et un déshonneur pour notre pays, aggravés par l’amateurisme de ses dirigeants. Mais le peuple congolais mérite mieux.
 
Madame Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, a déjà prouvé sa récidive dans ce domaine. Elle se présente comme l’artisane des promesses non tenues sur les subsides des partenaires au développement, dans un Bassin du Congo partagée par six pays, où notre pays ne détient que 8 % de la superficie, contre 60 % pour la RDC (République démocratique du Congo). Ancienne attachée de presse sous la supervision de Madame Claudine Munari au cabinet de feu le Président Pascal Lissouba, elle apparaît comme une taupe du PCT (Parti Congolais du Travail), spécialisée dans la surveillance politique ; c’est la Mata Hari du PCT, spécialiste de l’espionnage politique. 
 
Il est utile de rappeler que les villes de Brazzaville, capitale politique, et de Pointe-Noire, capitale économique, figurent parmi les dix villes africaines les plus affectées par les problèmes d’assainissement, de salubrité. À quoi sert alors le budget annuel de votre ministère, en charge de l’assainissement urbain et de la gestion des déchets, depuis le 15 mai 2021 ? Vous êtes en poste au gouvernement depuis le 30 avril 2016, et pourtant, la situation ne s’améliore guère.
 
Par ailleurs, l’impact environnemental des industries minières et pétrolières au Congo-Brazzaville demeure une préoccupation majeure pour la population, qui attend des réponses et des mesures concrètes.
 
Dans un contexte de tensions sociales croissantes et de critiques sur la gouvernance, vous préférez distraire le peuple congolais avec des déclarations vides de sens à l’international. La mémoire collective garde en mémoire la disparition de 14 000 milliards de francs CFA (équivalent à 28 milliards de dollars US d’alors), volés lors du braquage du siècle à nos comptes publics.
 
Le problème avec Madame Soudan-Nonault dépasse son incompétence notoire manifeste. Il s’agit d’une gestion clanique des hautes fonctions de l’État, qui aboutit à un effondrement du pays alors que des cadres compétents existent. Le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, monsieur Christian Yoka, cousin de monsieur Denis Sassou Nguesso, se distingue par des nominations familiales et une gestion hasardeuse de la dette publique par des emprunts, une nouvelle dette pour les générations futures, menant notre pays à la banqueroute. Le ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, confié à son fils Denis Christel Sassou Nguesso, se résume à un bilan quasi inexistant. Le massacre extra-judiciaire des « bébés noirs » ou « kulunas », notre jeunesse bien qu’égarée, est confié au cousin le général de brigade Serge Oboa. Les exemples et les scandales sont légion à tous les niveaux, car ainsi va la République clanique privatisée du Congo.
 
La république du Congo est aujourd’hui une affaire de clans, où l’efficience est sacrifiée pour le favoritisme.
 
Cette concentration du pouvoir clanique entraîne une inefficacité chronique de l’action gouvernementale, malgré la présence de nombreux travailleurs compétents. Après l’échec du Fonds Bleu, un gouffre financier pour le trésor public, le projet du Bassin du Congo n’a jamais été présenté au parlement pour approbation. Un vrai budget, basé sur des objectifs clairs, devrait accompagner ce projet, plutôt qu’une demande sans contrepartie de 10 milliards de dollars US. Il serait pertinent de rendre ce projet accessible au peuple congolais afin d’évaluer sa faisabilité, plutôt que de continuer à dilapider nos ressources dans des conférences coûteuses et des voyages sans résultats probants.
 
Faire de la politique, c’est servir son peuple. Or, Madame Soudan-Nonault semble le traiter comme un peuple de mendiants et d’affamés, alors que notre pays regorge de richesses pour son développement.
 
Avec un leadership défaillant, le Congo-Brazzaville, qui fut un modèle en Afrique, s’enlise dans une crise profonde. La dégradation des services publics à la suite d’une crise généralisée avec un retard de paiement de fonctionnaires et des retraités, des étudiants abandonnés, un système de santé défaillant, une éducation en crise, une pénurie d’eau potable et d’électricité, un chômage des jeunes très élevé en est la triste illustration d’un pays en ruine.
 
Madame Arlette Soudan-Nonault, comptez sur nos mots, car avec un bilan aussi insignifiant, il serait préférable que vous cessiez de parler au nom du peuple congolais, dont vous ternissez l’image à l’international. Même Boundji, votre district de la région de la Cuvette centrale, subit les conséquences de votre incompétence.
 
Pour paraphraser Albert Camus, nous dirons que : « La bêtise insiste toujours, on s’en rendrait compte si l’on ne pensait pas toujours à soi. »
 
À ceux qui vous soutiennent, sachez que nous avons le Congo-Brazzaville en partage. Nous n’accepterons jamais que notre patrimoine commun soit terni par vos errements. Et rappelez-vous que parfois, le silence vaut mieux que mille mots.
 
………………………………
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

Congo-Brazzaville : l'effondrement de l'Etat

 

par Patrice Aimé-Césaire Miakassissa 18 Novembre 2025, 09:47 Congo-Brazzaville PCT Sassou Nguesso

Le Congo-Brazzaville est en proie à l’affaiblissement de l’État. 
 
Contrairement aux déclarations de monsieur Denis Sassou Nguesso, notre pays a connu des périodes d’accalmie, de paix sociale depuis l’indépendance, entrecoupées d’épisodes politiques tragiques sanglants, y compris des assassinats organisés après des procès politiques perpétrés par ceux qui se prétendent aujourd’hui défenseurs de la paix. 
 
La violence politique fait partie de notre ADN et se manifeste encore chez certains cadres du PCT (Parti congolais du travail). Pour eux, l’accès aux postes de pouvoir reste avant tout un ascenseur social, tandis que le peuple sombre dans la misère. 
 
On accusait autrefois feu Président Joachim Yhombi-Opango d’embourgeoisement ; aujourd’hui, la critique sonne creux face à la gabegie actuelle. Tribalisme, régionalisme, népotisme et dépravation des mœurs sont devenus la norme. Aucune solution visible n’apparaît à l’horizon, la majorité de la population est désespérée, sans perspective. Le culte de la personnalité, qui élève en idole le responsable de notre débâcle, ne choque plus ceux qui exploitent les biens publics pour leurs intérêts privés. Comment en sommes-nous arrivés là, dans un pays où l’on clamait autrefois « Tout pour le peuple rien que pour le peuple » ? 
 
Privés de toute chance d’accéder au pouvoir par les urnes, certains ont eu recours à la militarisation et à l’embrigadement idéologique d’une jeunesse abandonnée, transformant les armes et la violence, nouveaux leviers, en moyens d’appropriation des richesses nationales. La période de répit offerte par l’élection présidentielle libre et transparente de 1992 organisée par feu Premier ministre André Milongo fut étouffée par ses successeurs, obsédés par la conservation du pouvoir. En 1997, cette volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix déboucha sur une guerre civile sanglante qui fit environ 400 000 morts, tragédie née d’une soif de pouvoir qui a sacrifié l’intérêt général. 
 
De feu Président Fulbert Youlou à monsieur Denis Sassou Nguesso, nombre d’accessions au sommet de l’État se firent par la force. Même la Conférence nationale souveraine de 1991, un coup d’état institutionnel initialement porteuse d’un projet démocratique, fut vidée de sa substance. La démocratie, culture exigeante, n’a jamais véritablement irrigué nos élites politiques, nos universitaires et notre société civile. Le modèle occidental copié ici s’est « africanisé » en retour, conduisant à un repli vers le monopartisme et des partis satellites factices. L’État est devenu un clan, autour duquel gravitent tribu, obligés et clients prêts à dépecer la République. 
 
La déliquescence sociale, économique et juridique a fragilisé la cellule familiale, parents et enfants se retrouvent au même plan, victimes de la dureté de la vie. La faillite morale s’accompagne d’une prostitution généralisée comme ultime moyen de survie. L’inaction publique face aux préoccupations des Congolaises et des Congolais, notamment en matière de sécurité, a creusé le désespoir des générations successives et affaibli la crédibilité des politiques. Gouverner exige une vision, des outils et la capacité de fédérer autour d’un idéal partagé, qualités aujourd’hui absentes.
 
Le phénomène des « bébés noirs » ou « kulunas » illustre le désengagement du gouvernement congolais à l’égard de la jeunesse, malgré des ressources considérables supposément disponibles, notamment les 14 000 milliards de francs CFA envolés sans laisser de trace. Traiter la jeunesse par la répression et des opérations dites de « salubrité publique » masque notre échec collectif. On ne bâtit pas un pays en décimant sa jeunesse, l’avenir du pays ; l’année de la jeunesse est restée sans évaluation. Le prix que paye les « bébés noirs » est trop lourd pour les parents qui perdent leurs enfants, eux aussi victimes de l’incurie gouvernementale qui se conjugue avec l’incompétence. 
 
Le Congo ne peut céder à la résignation, ce problème sociétal réclame des réponses sociales, économiques et de justice. 
 
Toute action a un but. Nous craignons que certaines actions ne visent à terroriser le peuple pour étouffer toute contestation avant des échéances cruciales, le congrès du PCT en décembre 2025 et l’élection présidentielle de mars 2026. 
 
Monsieur Denis Sassou Nguesso paraît incapable aujourd’hui de défendre véritablement nos intérêts. Le salut du pouvoir se mesure au destin du pays et à sa capacité à retrouver son éclat. 
 
Ces réflexions appellent une responsabilité citoyenne, joindre la parole à l’acte. Se taire devant l’indicible est une lâcheté ; dénoncer est un devoir pour le bien du pays, un sursaut patriotique. Notre problème est structurel dans la refonte de nos institutions, un seul homme ne pouvant concentrer autant de pouvoir, et moral dans la conduite des affaires publiques. 
 
Le drame du Congo-Brazzaville est d’abord l’affaissement de l’État, garant des libertés individuelles, de la justice, de notre patrimoine commun et de la vie. Pour autant, notre pays possède une histoire, des ambitions et des talents remarquables, mais l’histoire, hélas, bégaie. 
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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

samedi 15 novembre 2025

Modeste Boukadia : Un leadership pour faire du Congo une nation pour tous

 Le 11/15/2025 par Editor CDRC

 Modeste Boukadia : un leadership pour faire du Congo Une Nation Pour Tous

– Sa Vision stratégique

Face aux défis politiques, économiques et géopolitiques actuels, Modeste Boukadia, Président du CDRC, propose une stratégie nationale audacieuse pour faire émerger Une Nation Pour Tous.

Décentralisation financière, gouverneurs responsables, paradis agricoles, désimmigration structurée, renaissance culturelle : sa vision associe innovation, stabilité et attractivité internationale pour repositionner le Congo comme acteur majeur en Afrique centrale.

I. Un leadership politique fondé sur la responsabilité et l’unité nationale

Un projet national clair

“Une Nation Pour Tous” :

un Congo où les institutions servent le peuple, où chaque citoyen retrouve sa dignité, et où la politique redevient un instrument de justice et de cohésion.

Sa Devise :

« Unir pour construire, et non diviser pour régner. »

Atouts pour d’une force politique

  • Unité nationale comme priorité absolue.
  • Fin du clanisme, retour à l’État impartial.
  • Jeunesse au centre du renouveau national.
  • Vision culturelle renouvelée : renaissance des semaines culturelles.

– Marché intérieur & culture

Modeste Boukadia propose d’unir toutes les régions dans un marché intérieur solide, articulé autour des paradis agricoles.

Il valorise les trésors culturels et naturels de chaque territoire et relance la tradition des semaines culturelles, afin de transmettre et célébrer la richesse de nos traditions, ciment de l’unité nationale.

II. Une vision économique moderne : la désimmigration comme moteur de développement

Comprendre la désimmigration

La désimmigration n’est pas un retour forcé :

C’est une stratégie nationale de reconquête des talents, de sécurisation des investissements et de codéveloppement international.

Ses Points clés :

  • Retour volontaire et accompagné des compétences.
  • Mobilisation de la diaspora comme capital économique stratégique.
  • Partenariats avec les États et entreprises autour de contrats transparents.
  • Repositionnement du Congo dans l’économie du savoir.

Sa citation :

« Les talents congolais à l’étranger ne sont pas perdus : ils sont notre première richesse. »

III. La décentralisation responsable : bâtir des régions autonomes, productives et prospères

Révolution administrative

Modeste Boukadia défend une décentralisation réelle, où les régions disposent :

  • d’un gouverneur responsable,
  • d’un budget propre,
  • d’une autonomie de gestion,
  • d’un contrôle institutionnel strict.

– Les Paradis Agricoles

Chaque région devient un moteur économique grâce :

  • à la modernisation agricole,
  • à la transformation locale des produits,
  • à l’exportation régionale et internationale,
  • à la création d’emplois stables.

Objectif : faire du Congo un grenier agricole moderne en Afrique centrale.

IV. Un leadership crédible et respecté à l’international

Un atout essentiel dans le monde actuel

La reconnaissance internationale de Modeste Boukadia repose sur :

  • une cohérence politique respectée,
  • un engagement constant pour la légalité et la démocratie,
  • un dialogue régulier avec les institutions européennes, américaines et africaines,
  • une vision capable d’attirer investisseurs, bailleurs et partenaires technologiques.

Sa Citation internationale :

« Un Congo stable et moderne est possible, mais il exige un leadership responsable et crédible. »

V. Pourquoi les Congolais peuvent lui faire confiance

Raisons majeures :

  • Il place la Nation avant les intérêts personnels.
  • Il ne transige pas sur justice, vérité et unité nationale.
  • Il propose une vision claire, réaliste et réalisable.
  • Il apporte une alternative crédible soutenue internationalement.
  • Il offre un chemin concret pour que la jeunesse puisse réussir au Congo.

Conclusion – Choisir la dignité, la stabilité et l’avenir

Soutenir Modeste Boukadia, c’est choisir :

  • la restauration de l’État ;
  • l’unité nationale ;
  • l’innovation économique ;
  • la décentralisation productive ;
  • les paradis agricoles ;
  • la renaissance culturelle ;
  • la désimmigration comme moteur de croissance ;
  • la stabilité et la crédibilité internationale.

Pourquoi Modeste Boukadia ?

Pour :

Un Congo pour tous, pas pour quelques-uns.

Un Congo qui inspire respect et ouvre l’avenir.

Service Presse et Communication CDRC

Fait à Brazzaville, le 15 novembre 2025