jeudi 13 novembre 2025

Congo-Brazzaville : C'est ensemble que nous devons aller vers la TPSA-ToPeSA

par Modeste Boukadia 13 Novembre 2025, 10:35 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Congo-génocide Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso Tribalisme mbochisation

Le 11/13/2025 par Editor CDRC

 

C’est ensemble que nous devons aller vers la TPSA/ToPeSA

Par Modeste Boukadia, Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 

Le 28 novembre marque l’acte fondateur de notre volonté de vivre ensemble au sein de la République du Congo. Aujourd’hui, alors que la nation traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire, nous devons renouer avec cet esprit d’unité et de responsabilité pour créer le rapport de force nécessaire à la restauration de l’État et à la paix durable à travers la TPSA/ToPeSA. 

Un pays trahi par son propre dirigeant 

Depuis plus de quarante-deux ans, Denis Sassou Nguesso règne sans partage, sans jamais avoir été inquiété par un coup d’État, ni par une opposition armée.

Et pourtant, le Congo s’enfonce dans la misère : pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de routes, pas d’écoles, pas de centres de formation professionnelle pour permettre aux jeunes de s’émanciper et de construire leur avenir.

Son seul véritable bilan : les crimes économiques et les crimes contre l’humanité qu’il a lui-même admis publiquement. 

Un aveu historique et accablant 

Récemment, Denis Sassou Nguesso a reconnu publiquement – en français, en lingala et en kituba – avoir lui-même autorisé les crimes de sa milice, la DGSP, responsable des génocides du Pool et d’Ikongono, des crimes dits des Disparus du Beach, ainsi que des campagnes barbares actuellement menées sous l’opération « Zéro Bébés noirs », qui a conduit à l’assassinat d’un enfant de quatre ans, abattu d’une balle dans la tête. 

Cet aveu n’est pas seulement un scandale : il confirme la responsabilité directe de Denis Sassou Nguesso dans les crimes économiques et les crimes contre l’humanité qui continuent d’endeuiller notre nation.
C’est la preuve que nous avons affaire à un régime en fin de course, sans boussole morale ni politique. 
 

Un isolement diplomatique qui s’accentue 

Les conséquences internationales de ses fautes sont désormais visibles.

Au Brésil, le Président Lula a refusé de le recevoir en tête-à-tête.

En Russie, le Président Poutine a pris ses distances.

Et en France, les autorités manifestent de plus en plus clairement leur fatigue face à un régime discrédité et sans légitimité. 

Ces signaux ne trompent pas : le monde entier comprend que Denis Sassou Nguesso n’est plus un interlocuteur crédible.

Son isolement traduit l’effondrement moral et politique d’un pouvoir à bout de souffle. 

Le piège de la division : ne pas céder 

Face à cette impasse, Denis Sassou Nguesso cherche aujourd’hui à réinstaller une soi-disant “réconciliation inter-nordiste”, dans le seul but de rejeter sa responsabilité personnelle sur l’ensemble des ressortissants du Nord.

C’est la même stratégie qu’il avait utilisée jadis, lorsqu’il avait fait accuser injustement « Bakongo ba bomi Marien » afin de dresser les Congolais les uns contre les autres. 

Ne tombons surtout pas dans ce piège d’une responsabilité collective.

Il n’y a qu’un seul et unique responsable de ces crimes politiques, économiques et humains : Denis Sassou Nguesso. 

Rappeler cette vérité, ce n’est pas être rancunier, ce n’est pas rallumer les rancunes du passé.
C’est, au contraire, préserver la République des divisions qui ont trop souvent servi de prétexte à ceux qui veulent la détruire pour mieux régner.
 

Renaître par l’union nationale 

Hier comme aujourd’hui, notre devoir est de rester unis.

C’est unis que nous devons aller vers la TPSA/ToPeSA, comme jadis Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Félix Tchicaya, Robert Stéphane Tchitchéllé, Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot et tant d’autres l’avaient fait pour bâtir la République. 

À leur exemple, relevons ensemble le sigle d’UNION-CONGO : 

« Mettons-nous au travail pour la TPSA/ToPeSA, pour la restauration de l’État et l’union nationale. »

 Une question venue d’un village du Nord — et ma réponse 

À la question qui m’avait été posée le dimanche 9 novembre 2025, à 20h36 (heure de Paris), depuis un village du fin fond du Nord, à une cinquantaine de kilomètres de la RDC : 

« Nous avons lu vos documents et suivi vos interviews sur la ToPeSA. Nous n’avons pas besoin d’argent. Nous avons une seule question : allez-vous tuer vous aussi les gens comme Sassou Nguesso ? » 

Ma réponse, simple et claire :

« Je ne sais pas comment on fabrique un être humain ; je respecte la vie. Pourquoi ôter la vie de ceux qui vont développer le Congo ? » 

Cette réponse résume notre engagement : la TPSA/ToPeSA est une démarche de responsabilité, de justice et de citoyenneté — non de violence.

Nous refusons la logique de la vengeance. Nous voulons construire, rassembler et restaurer la dignité de chaque Congolais. 

Et dans le contexte actuel des enjeux géopolitiques dictés par la doctrine MAGA, il est essentiel que le Congo retrouve sa dignité sur la scène internationale, en bâtissant des partenariats ambitieux avec le monde, portés par le dynamisme de sa jeunesse et de sa diaspora.
C’est par cette désimmigration, c’est-à-dire le retour volontaire et valorisé des compétences congolaises, que notre pays pourra redevenir un acteur crédible, respecté et prospère.
 

Modeste Boukadia

Président du CDRC – Une Nation Pour Tous

Le 13 novembre 2025 

SOURCE :  https://cdrc-cg.com/2025/11/13/%f0%9f%87%a8%f0%9f%87%ac-cest-ensemble-que-nous-devons-aller-vers-la-tpsa-topesa/ 

 

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