jeudi 28 avril 2011

Déstabilisation : La France un Etat voyou

Déstabilisation - La France : un Etat voyouSource :  Le Temps : Dernière Mise à jour : 27/04/2011 (Auteur : )
La France qui se dit pays des Droits de l’Homme n’est rien d’autres qu’un Etat voyou. C’est du banditisme qu’elle fait en Côte d’Ivoire. Les autorités de l’Hexagone ont enlevé du pouvoir un Président démocratiquement élu pour installer sa marionnette. Foulant au pied les bases élémentaires de la démocratie. Nicolas Sarkozy a décidé de donner le pouvoir par la force à des analphabètes. Des maçons, coxers, prisonniers sont les maîtres. Afin de pouvoir piller facilement les ressources minières et agricoles du pays sans débourser un franc. C’est ça un Etat de droit pour l’Elysée. Et les médias occidentaux et les organisations des Droits de l’Homme sont mis dans le coup. On cache la réalité au monde. On fait croire que tout va bien à Abidjan. Alors que c’est le contraire. La souffrance des Ivoiriens n’est pas l’affaire de l’Elysée. La non parution des journaux proches de Laurent Gbagbo, Paris en a cure. L’assignation en résidence surveillée des leaders de la majorité présidentielle et l’atteinte à la liberté d’expression n’est pas à dénoncer. C’est une bonne chose. La France, avec ce comportement, range dans les placards le discours de la Baule tenu en 1989 par l’ex Président  feu François Mitterand. A travers ce discours, il soutenait que la France doit aider ses ex colonies à prôner la démocratie. Et que tout pays qui ne se mettait pas à l’heure de la démocratie, n’aura pas l’aide de Paris. Le comportement de la France en Côte d’Ivoire n’est pas loin de celui des Etats-Unis en Irak. En effet, ils foutent la pagaille dans ces deux pays pour mieux exploiter leur sous-sol. Ils s’en foutent du retour de la normalité. Ce n’est pas à l’ordre du jour. L’essentiel pour ces deux puissances, c’est d’avoir la main mise sur les richesses. En outre, ils se plaisent dans ce désordre.
Alassane braque et rackette les populationsSource :  Le Temps : Dernière Mise à jour : 27/04/2011 (Auteur : Enise Kamagaté )

Les rebelles d’Alassane Ouattara continuent de mener leurs actions de brigandage. Après les pillages systématiques des magasins, entreprises et des résidences des personnalités et particuliers, ils s’adonnent au braquage des banques. Ainsi ils ont pris le coffre-fort de la Bfa et la somme de 25 millions de Fcfa à la Cecp. Dans les quartiers, ils rançonnent les pauvres populations qui n’ont même pas de l’argent pour s’offrir un repas. Celui qui ne s’acquitte pas est un homme mort. Au quartier Angré, précisément à la 8ème tranche, il est demandé aux résidents de payer la somme de 125000 Fcfa par semaine pour dit-on, assurer leur sécurité. Il en est de même dans la commune de Koumassi. Notamment au Remblais. Chaque locataire doit payer 3000 Fcfa par semaine. Que dire des barrages qu’ils ont érigés sur les routes. D’Abidjan à Adzopé, il y a dix huit barrages. A chaque barrage, les passagers doivent débourser la somme 500 à 1000 Fcfa. Faites le calcul. C’est un pactole que la soldatesque du putschiste Ouattara amasse par jour. La scène est la même partout sur les différentes routes de voyages. A l’intérieur de la ville d’Abidjan, le constat est le même. Le racket des transporteurs est devenu monnaie courante. Ils sont rançonnés à longueur de journée. Les magasins, boutiques et entreprises qui ont décidé d’ouvrir leur porte, n’échappent pas à cette situation. Selon les informations, c’est la seule manière pour les hommes du Gouverneur Ouattara de non seulement se payer sur le terrain, puisqu’ils n’ont pas encore perçu leur dû. Mais aussi de pouvoir se nourrir. « Nous sommes fatigués de ce qui se passe. Ce n’est pas ce qu’ils nous ont  dit.  Ils ont enlevé Gbagbo, nous avons applaudi. Et maintenant, c’est  nous les pauvres qu’ils rackettent. Ce qui veut dire que rien n’a véritablement changé. Bien au contraire, la situation s’est aggravée », fait remarquer dame Salimata Traoré, habitante de la commune de Treichville.  Stéphane Kouakou, résident à Koumassi,  ne dit pas le contraire. Il est très remonté contre  ses leaders du Rhdp : « Ce qui se passe dans notre pays est anormal. Des analphabètes, des coxers et des bandits font la loi dans nos quartiers. Nous regrettons amèrement ».  Cette situation fait sourire certains militants de la majorité présidentielle. Selon ces derniers, tout le monde peut se plaindre. Sauf les militants du Rhdp. Dans la mesure où, ils ont souhaité la guerre. Elle est arrivée. Qu’ils assument. « Ils croyaient qu’en faisant un coup d’Etat contre le Président Laurent Gbagbo, leur situation allait s’améliorer. Quand on sème du riz, c’est le riz qu’on récolte. Et non de l’igname » soutiennent-ils en chœur. A la frontière de Noé, la situation est criarde. Le chef rebelle de ces lieux fait la pluie et le beau temps. Il partage les recettes douanières en trois parties. Il prend sa part, donne une partie à ses supérieurs qui sont à Abidjan et le reste va dans les caisses de l’Etat. Il travaille également en connivence avec des trafiquants qui ne sont nullement inquiétés. D’ailleurs, ceux-ci se réjouissent. « Cette situation nous arrange énormément. Nous avons le chef de poste dans notre poche » font-ils remarquer. Les Forces loyalistes présentes ne peuvent rien. Elles sont cloitrées dans leur coin.  En plus,  des véhicules de la Douane ont été vendus au Ghana et les autres ont été ramenés à Abidjan. Voila la nouvelle  Côte d’Ivoire que veut construire le sous-préfet de la France.

Enise Kamagaté


COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF DES AVOCATS DU PRESIDENT LAURENT GBAGBOSource : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 27/04/2011 (Auteur : autres)
Depuis le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est illégalement et arbitrairement retenu, probablement à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire, en zone sous contrôle des rebelles dirigés par Monsieur Alassane OUATTARA, sans le moindre fondement juridique.

Le 26 avril 2011, soit après quinze jours de détention illégale, le régime de Monsieur Alassane OUATTARA annonce que « des procédures d'enquêtes préliminaires sont en cours pour les crimes et délits commis par Laurent Gbagbo et son clan ».

Cette déclaration méconnait le principe de la présomption d’innocence. Elle démontre, par ailleurs, que le Président Laurent GBAGBO ainsi que son entourage font bien l’objet d’une détention arbitraire en dehors de tout cadre légal. Ce qui est contraire non seulement à la législation ivoirienne, mais également à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Plus grave, des informations concordantes et insistantes font état de mauvais traitements physiques et psychologiques sur sa personne.

Notre Collectif avait pourtant récemment attiré l’attention des parties impliquées sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux du Président Laurent GBAGBO, notamment celui de bénéficier de l’assistance d’un médecin de son choix et de communiquer librement avec son conseil dès lors qu’il fait l’objet d’une privation de liberté.

Les avocats du Président GBAGBO ont récemment dénoncé le risque d’assassinat qui pourrait être maquillé en suicide.

Cette crainte est d’autant plus fondée aujourd’hui que les informations relayées par les journaux proches de Monsieur OUATTARA, propagent les rumeurs fantaisistes et invraisemblables sur des intentions suicidaires du Président Laurent GBAGBO.

Il s’agit simplement de la part des auteurs de ce projet macabre de préparer l’opinion publique à accepter l’idée selon laquelle le Président GBAGBO pourrait se donner la mort.

Le Collectif des Avocats du Président Laurent GBAGBO met en garde les auteurs de son arrestation et leurs complices contre les traitements inhumains et dégradants dont il est l’objet et les risques d’atteinte à son intégrité physique.

Nous tiendrons pour responsables les ravisseurs du Président Laurent GBAGBO s’il était attenté à sa vie.
Enfin, nous réitérons notre demande, restée jusqu’alors sans réponse, de pouvoir communiquer librement et en toute sécurité avec notre client.

Fait à Paris, le 27 avril 2011
Le Collectif des Avocats du Président GBAGBO

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