jeudi 25 décembre 2025

Le préfacier et le cireur des pompes

Lis des ratures 

Le khalife d'Oyo, le fils de « Mama Mouébara », qui dirige le Congo-Brazzaville depuis plus de quarante ans d'une main de fer dans un gant d'acier, a-t-il le bilan honteux ? 

L'ineffable Claude Ernest Ndala l'avait dit : « Pour faire la politique au Congo-Brazzaville, il faut avoir les couilles bien suspendues ». 

Denis Sassou Nguesso, n'a plus assez d'énergie et d'arguments pour confier la défense de son bilan quinquennal à son Premier Ministre Anatole Collinet Makosso qui souhaite conserver son beefsteak ministériel ? 

Entre Denis Sassou Nguesso et Anatole Collinet Makosso, c'est : « Je te tiens par la barbichette, tu me tiens par la barbichette ». A l'heure du bilan, Denis Sassou Nguesso se défausse, incapable de s'adresser aux populations du Congo-Brazzaville droit dans les yeux, populations privées de salaires, de pensions de retraite, de bourses, d'eau, d'électricité, de soins médicaux, d'éducation, de routes... 

Le livre bilan de Denis Sassou Nguesso préfacé par Denis Sassou Nguesso a été présenté le 22 décembre 2025 « En toute transparence, le bilan du quinquennat (2021-2026) », devant les deux chambres réunis par le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso qui en est l'auteur, en dehors de toute tradition parlementaire. 

L'exercice politico-littéraire d'Anatole Collinet Makosso avec une préface de Denis Sassou Nguesso faisant l'apologie des actions « concrètes » de Denis Sassou Nguesso a tourné au ridicule. Le plaidoyer pro domo (Pour sa propre cause, pour défendre ses propres intérêts) devrait être déroulé devant les populations du Congo-Brazzaville et non à travers une préface d'un ouvrage rédigé par autrui. 

Une préface est un texte d'introduction rédigé par l'auteur ou par quelqu'un d'autre pour présenter le livre, expliquer sa motivation, son processus d'écriture ou répondre à des critiques, préparant ainsi le lecteur au contenu qui suit. L'opération d'auto-congratulation entre Sassou et Makosso a viré au fiasco. Le bilan élogieux du PCT est une pilule difficile à faire avaler même si Gilbert Ondongo (qui avait ouvert le bal de l'auto-satisfaction) a invité les militants du PCT de ne pas rougir de son bilan catastrophique. 

Dans leurs nouveaux habits, Denis Sassou Nguesso et Anatole Collinet Makosso, le préfacier et le courtisan, ont fait voler en éclats tous les codes littéraires. Noël Kodia Ramata, Bédel Baouna et Liss Kihindou, rompus à la magie de l'écritude et des genres littéraires, doivent rire sous cap. 

Benjamin BILOMBOT BITADYS

 

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